CLERMONT-FERRAND, 5 septembre 2014 (AFP) - L'Association nationale des amis des ânes, qui accueille plus de 300 équidés dans son refuge d'Ambert (Puy-de-Dôme), a réclamé 8.000 euros à une ex-employée qui l'aurait diffamée en l'accusant de maltraitance, vendredi devant le tribunal d'instance de Thiers.
"On reproche à ma cliente d'avoir diffamé ou dénigré l'association ADADA auprès de la sous-préfecture d'Ambert en diffusant au printemps 2013 des clichés montrant des bêtes malades, couvertes de plaies, ou bien mortes à même le sol", a expliqué à l'AFP Me Jean-Hubert Portejoie, l'avocat de l'accusée qui a depuis créé sa propre association de protection animale sur la commune.
"Ses courriers d'alerte ont pourtant fait bouger les choses. Depuis, plusieurs soigneurs ont attesté que l'association a pris les choses en main et qu'elle s'est remise dans le droit de chemin", a souligné l'avocat, qui a plaidé "l'irrecevabilité" de cette plainte, en raison de la prescription des faits de diffamation, "limitée à trois mois, selon la loi de la presse du 29 juillet 1881".
Reconnue d'utilité publique, l'association nationale ADADA, créée en 1968 et qui dispose d'un réseau de délégués sur toute la France, réfute de son côté ces allégations qu'elle juge "totalement mensongères".
"Elle a pris des photos de carcasses d'animaux morts sous des bâches et elle dit que c'est de la maltraitance. C'est de la pure calomnie. Bien sûr, il est arrivé que des animaux meurent quand ils nous arrivent en trop piteux état. On ne fait pas toujours des miracles", explique le principal bénévole de l'association, Étienne Panabière.
Jugement le 17 octobre.
"On reproche à ma cliente d'avoir diffamé ou dénigré l'association ADADA auprès de la sous-préfecture d'Ambert en diffusant au printemps 2013 des clichés montrant des bêtes malades, couvertes de plaies, ou bien mortes à même le sol", a expliqué à l'AFP Me Jean-Hubert Portejoie, l'avocat de l'accusée qui a depuis créé sa propre association de protection animale sur la commune.
"Ses courriers d'alerte ont pourtant fait bouger les choses. Depuis, plusieurs soigneurs ont attesté que l'association a pris les choses en main et qu'elle s'est remise dans le droit de chemin", a souligné l'avocat, qui a plaidé "l'irrecevabilité" de cette plainte, en raison de la prescription des faits de diffamation, "limitée à trois mois, selon la loi de la presse du 29 juillet 1881".
Reconnue d'utilité publique, l'association nationale ADADA, créée en 1968 et qui dispose d'un réseau de délégués sur toute la France, réfute de son côté ces allégations qu'elle juge "totalement mensongères".
"Elle a pris des photos de carcasses d'animaux morts sous des bâches et elle dit que c'est de la maltraitance. C'est de la pure calomnie. Bien sûr, il est arrivé que des animaux meurent quand ils nous arrivent en trop piteux état. On ne fait pas toujours des miracles", explique le principal bénévole de l'association, Étienne Panabière.
Jugement le 17 octobre.