Tahiti, le 7 février 2025 – “L'année 2024 a été active et efficace”, s'est réjoui le contre-amiral Guillaume Pinget qui dressait ce vendredi aux côtés du haut-commissaire Éric Spitz, le bilan de l'action de l'État en mer. Une année notamment marquée par l'organisation de sûreté maritime dans le cadre des JO, l'arrivée d'un nouveau patrouilleur, la mise en place d'un nouvel outil de géolocalisation des appels d'urgence, ou encore la saisie record d'une demi-tonne de cocaïne en décembre.
La réussite de l'organisation du dispositif de sûreté en mer autour des épreuves de surf des Jeux olympiques a “constitué le fil rouge de l'action de l'État en mer”, a expliqué le haut-commissaire Éric Spitz ce vendredi matin. Un bilan positif démontrant l'efficacité des services de l'État pour cette année 2024. Le patrouilleur Teriieroo a Teriierooiterai qui “peut aller deux fois plus loin, deux fois plus vite, et travailler la nuit, comparé à son prédécesseur”, a d'ailleurs été particulièrement “mobilisé” pour ces JO.
La sécurité des personnes “reste la priorité pour le Pays et l’État", a-t-il ajouté. C'est ainsi que neuf personnes ont perdu la vie en mer cette année (six décédées et trois disparues) contre 13 en 2023. Mais “nous ne serons satisfaits que lorsque nous aurons zéro décès”, a temporisé le haut-commissaire qui se réjouit par ailleurs de la mise en place d'un nouvel outil de géolocalisation (AML) des appels d'urgence. Un dispositif qui “permet de vous géolocaliser à 20 mètres près”, à condition que vous ayez votre smartphone.
On ne plaisante pas avec la sécurité
C'est un énorme gain de temps mais aussi d'argent, et cela a l'avantage de pouvoir détecter les canulars. Cela aurait ainsi pu éviter la mobilisation de l’hélicoptère Dauphin (sachant qu'une heure de vol coûte 1,5 million de francs) pendant une heure et demie en septembre dernier. Une plainte a d'ailleurs été déposée.
Concernant la surveillance des espaces maritimes, Éric Spitz a tenu à souligner que “pour la 18e année consécutive, notre ZEE reste encore exempte de pêche illégale”. Dans les prochaines semaines, un Falcon 50 (le“Triton”) avec son drone, est attendu en remplacement du Gardian “ce qui va encore augmenter l'efficacité de notre surveillance”.
Une ZEE qui est par ailleurs “une zone de transit vers les marchés australiens et néo-zélandais”, cette route transpacifique étant identifiée comme “un vecteur important de trafic de drogue”. En décembre dernier, grâce à une collaboration avec les pays voisins, une opération interservices a permis une saisie historique de 525 kg de cocaïne sur un navire de pêche qui revenait d'Australie.
Le mois d'avant, c'est sur un voilier mouillant à la marina de Punaauia que 10 kg de cocaïne avaient été interceptés par une antenne du GIGN. Des “messages de fermeté” de l'État qui sont “également perçus par les cartels”. (Lire encadré)
De nouvelles règlementations à venir
Pour 2025, au-delà de la poursuite du renouvellement des moyens, Éric Spitz a également évoqué des évolutions règlementaires à venir comme l'obligation future pour les armateurs d'utiliser des DCP (Dispositif de concentration de poissons) biodégradables. Il est aussi prévu de “tracer des routes, notamment à travers les Tuamotu Gambier”, pour obliger tous les navires, mais surtout “ces géants des mers” que sont les bateaux de croisière, à passer assez loin des atolls : “Il y a des courants et contre-courants qui sont plutôt dangereux pour la navigation, et des risques d'échouement”, alors “tant pis si les touristes ne peuvent pas voir de trop près, c'est la sécurité de nos atolls qui est prioritaire”.
La réussite de l'organisation du dispositif de sûreté en mer autour des épreuves de surf des Jeux olympiques a “constitué le fil rouge de l'action de l'État en mer”, a expliqué le haut-commissaire Éric Spitz ce vendredi matin. Un bilan positif démontrant l'efficacité des services de l'État pour cette année 2024. Le patrouilleur Teriieroo a Teriierooiterai qui “peut aller deux fois plus loin, deux fois plus vite, et travailler la nuit, comparé à son prédécesseur”, a d'ailleurs été particulièrement “mobilisé” pour ces JO.
La sécurité des personnes “reste la priorité pour le Pays et l’État", a-t-il ajouté. C'est ainsi que neuf personnes ont perdu la vie en mer cette année (six décédées et trois disparues) contre 13 en 2023. Mais “nous ne serons satisfaits que lorsque nous aurons zéro décès”, a temporisé le haut-commissaire qui se réjouit par ailleurs de la mise en place d'un nouvel outil de géolocalisation (AML) des appels d'urgence. Un dispositif qui “permet de vous géolocaliser à 20 mètres près”, à condition que vous ayez votre smartphone.
On ne plaisante pas avec la sécurité
C'est un énorme gain de temps mais aussi d'argent, et cela a l'avantage de pouvoir détecter les canulars. Cela aurait ainsi pu éviter la mobilisation de l’hélicoptère Dauphin (sachant qu'une heure de vol coûte 1,5 million de francs) pendant une heure et demie en septembre dernier. Une plainte a d'ailleurs été déposée.
Concernant la surveillance des espaces maritimes, Éric Spitz a tenu à souligner que “pour la 18e année consécutive, notre ZEE reste encore exempte de pêche illégale”. Dans les prochaines semaines, un Falcon 50 (le“Triton”) avec son drone, est attendu en remplacement du Gardian “ce qui va encore augmenter l'efficacité de notre surveillance”.
Une ZEE qui est par ailleurs “une zone de transit vers les marchés australiens et néo-zélandais”, cette route transpacifique étant identifiée comme “un vecteur important de trafic de drogue”. En décembre dernier, grâce à une collaboration avec les pays voisins, une opération interservices a permis une saisie historique de 525 kg de cocaïne sur un navire de pêche qui revenait d'Australie.
Le mois d'avant, c'est sur un voilier mouillant à la marina de Punaauia que 10 kg de cocaïne avaient été interceptés par une antenne du GIGN. Des “messages de fermeté” de l'État qui sont “également perçus par les cartels”. (Lire encadré)
De nouvelles règlementations à venir
Pour 2025, au-delà de la poursuite du renouvellement des moyens, Éric Spitz a également évoqué des évolutions règlementaires à venir comme l'obligation future pour les armateurs d'utiliser des DCP (Dispositif de concentration de poissons) biodégradables. Il est aussi prévu de “tracer des routes, notamment à travers les Tuamotu Gambier”, pour obliger tous les navires, mais surtout “ces géants des mers” que sont les bateaux de croisière, à passer assez loin des atolls : “Il y a des courants et contre-courants qui sont plutôt dangereux pour la navigation, et des risques d'échouement”, alors “tant pis si les touristes ne peuvent pas voir de trop près, c'est la sécurité de nos atolls qui est prioritaire”.