SUVA, vendredi 25 février 2011 (Flash d'Océanie) – Une équipe de chercheurs américains a présenté cette semaine les résultats préliminaires d’une étude sur les potentialités d’une algue rouge des îles Fidji pour vaincre la malaria (paludisme).
Cette équipe, menée par la biologiste Julia Kubanek de l’institut de technologie de l’État de Géorgie, a passé ces dernières années à étudier quelque huit cent espèces d’algues marines à Fidji, avant de finalement jeter son dévolu sur l’une d’entre elles : la Callophycus serratus, et en particulier les propriétés de la substance visqueuse qu’elle secrète en guise de système immunitaire externe.
Outre les propriétés antibiotiques apparemment déjà reconnues, et l’efficacité des mécanismes de défense de cette algue contre des organismes de type champignons, les chercheurs ont aussi, dans un premier temps, mené une série de tests en confrontant cette substance au virus du paludisme, responsable d’au moins un million de morts chaque année à travers le monde.
Au cours des vingt dernières années, la malaria a développé successivement des résistances face aux médicaments employés, que ce soit la chloroquine, la fanzidar ou encore, plus récemment, l’artémisine (actuellement utilisée en Asie du Sud-est).
En Océanie insulaire, la malaria est relativement largement éradiquée.
Toutefois, certains pays, en particulier en Mélanésie (Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon) sont encore concernés par cette maladie transmise par les moustiques et constituent ce qu’il est convenu d’appeler des « poches de résistance ».
Dans ces pays, les programmes jusqu’ici le plus efficacement menés ont mis l’accent sur la distribution de moustiquaire (imprégnées de perméthrine, ces dernières années) dans un approche résolument orientée sur la lutte contre le moustique, vecteur de la maladie.
Il n’existe toujours pas de vaccin contre la maladie.
D’autres recherches sont en cours, notamment de la part de laboratoire français et ont atteint la phase des essais cliniques, concernant une autre maladie transmise par les moustiques : la fièvre hémorragie dengue.
Après ces essais in vitro, les chercheurs doivent néanmoins étayer leurs découvertes initiales par des essais in vivo, sur des animaux, puis des humains.
Les chercheurs entendent maintenant poursuivre leurs essais afin d’étudier de quelles manière les sécrétions de cette algue peuvent éventuellement agir contre d’autres virus, tels que celui du VIH-SIDA, voire même contre le cancer.
pad
Cette équipe, menée par la biologiste Julia Kubanek de l’institut de technologie de l’État de Géorgie, a passé ces dernières années à étudier quelque huit cent espèces d’algues marines à Fidji, avant de finalement jeter son dévolu sur l’une d’entre elles : la Callophycus serratus, et en particulier les propriétés de la substance visqueuse qu’elle secrète en guise de système immunitaire externe.
Outre les propriétés antibiotiques apparemment déjà reconnues, et l’efficacité des mécanismes de défense de cette algue contre des organismes de type champignons, les chercheurs ont aussi, dans un premier temps, mené une série de tests en confrontant cette substance au virus du paludisme, responsable d’au moins un million de morts chaque année à travers le monde.
Au cours des vingt dernières années, la malaria a développé successivement des résistances face aux médicaments employés, que ce soit la chloroquine, la fanzidar ou encore, plus récemment, l’artémisine (actuellement utilisée en Asie du Sud-est).
En Océanie insulaire, la malaria est relativement largement éradiquée.
Toutefois, certains pays, en particulier en Mélanésie (Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon) sont encore concernés par cette maladie transmise par les moustiques et constituent ce qu’il est convenu d’appeler des « poches de résistance ».
Dans ces pays, les programmes jusqu’ici le plus efficacement menés ont mis l’accent sur la distribution de moustiquaire (imprégnées de perméthrine, ces dernières années) dans un approche résolument orientée sur la lutte contre le moustique, vecteur de la maladie.
Il n’existe toujours pas de vaccin contre la maladie.
D’autres recherches sont en cours, notamment de la part de laboratoire français et ont atteint la phase des essais cliniques, concernant une autre maladie transmise par les moustiques : la fièvre hémorragie dengue.
Après ces essais in vitro, les chercheurs doivent néanmoins étayer leurs découvertes initiales par des essais in vivo, sur des animaux, puis des humains.
Les chercheurs entendent maintenant poursuivre leurs essais afin d’étudier de quelles manière les sécrétions de cette algue peuvent éventuellement agir contre d’autres virus, tels que celui du VIH-SIDA, voire même contre le cancer.
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