Kuala Lumpur, Malaisie | AFP | jeudi 24/05/2018 - Une quinquagénaire australienne qui affirme avoir transporté de la drogue à son insu en Malaisie après avoir été piégée par une "arnaque à la romance" en ligne a été condamnée à mort jeudi, a déclaré son avocat.
Maria Elvira Pinto Exposto, 54 ans, avait été arrêtée en décembre 2014 à l'aéroport de Kuala Lumpur où elle était en transit, avec 1,1 kilogramme de méthamphétamine cousu dans un compartiment de son sac à dos.
En première instance, cette grand-mère, mère de quatre enfants, avait été acquittée, le tribunal estimant qu'elle ne savait pas qu'elle transportait des stupéfiants.
Mais le parquet a fait appel et la cour d'appel l'a reconnue coupable jeudi de trafic de drogue, a déclaré à l'AFP son avocat Muhammad Shafee Abdullah.
Dans ce pays à majorité musulmane, quiconque est surpris en possession d'au moins 50 grammes de méthamphétamine est considéré comme un trafiquant, et la peine de mort par pendaison est automatique en cas de verdict de culpabilité.
Me Shafee a dénoncé un jugement "pervers", ajoutant que sa cliente ferait un dernier appel devant la plus haute juridiction du pays.
"Je pensais que la défense avait un dossier extrêmement solide. Je suis choqué par cette décision", a-t-il dit.
Mme Exposito raconte qu'elle ne savait pas qu'elle transportait la drogue de synthèse surnommée "ice". Elle dit avoir été piégée après s'être rendue en Chine pour y retrouver un "capitaine Daniel Smith" rencontré en ligne et qui prétendait être dans l'armée américaine.
Après avoir entretenu pendant longtemps une romance sur internet avec "le capitaine Smith", elle est allée à Shanghai pour le rencontrer. Mais, selon son récit, elle n'avait pu le voir et avait fini par accepter de transporter jusqu'à Melbourne un sac remis par un inconnu.
En arrivant à l'aéroport de Kuala Lumpur pour changer d'avion, elle est passée par erreur par l'immigration car elle ne connaissait pas les lieux. Puis, elle avait remis volontairement son sac aux douaniers qui ont découvert la drogue.
D'après les autorités, au moins 900 personnes sont dans les couloirs de la mort mais depuis quelques années, les exécutions sont rares.
La chambre basse du Parlement a voté une réforme pour que la peine de mort ne soit plus automatique dans les affaires de trafic de drogue mais la loi doit encore être approuvée par la chambre haute.
Deux Australiens avaient été pendus en 1986 pour trafic d'héroïne, les premiers Occidentaux à être exécutés en Malaisie, une affaire qui avait dégradé les relations bilatérales.
Maria Elvira Pinto Exposto, 54 ans, avait été arrêtée en décembre 2014 à l'aéroport de Kuala Lumpur où elle était en transit, avec 1,1 kilogramme de méthamphétamine cousu dans un compartiment de son sac à dos.
En première instance, cette grand-mère, mère de quatre enfants, avait été acquittée, le tribunal estimant qu'elle ne savait pas qu'elle transportait des stupéfiants.
Mais le parquet a fait appel et la cour d'appel l'a reconnue coupable jeudi de trafic de drogue, a déclaré à l'AFP son avocat Muhammad Shafee Abdullah.
Dans ce pays à majorité musulmane, quiconque est surpris en possession d'au moins 50 grammes de méthamphétamine est considéré comme un trafiquant, et la peine de mort par pendaison est automatique en cas de verdict de culpabilité.
Me Shafee a dénoncé un jugement "pervers", ajoutant que sa cliente ferait un dernier appel devant la plus haute juridiction du pays.
"Je pensais que la défense avait un dossier extrêmement solide. Je suis choqué par cette décision", a-t-il dit.
Mme Exposito raconte qu'elle ne savait pas qu'elle transportait la drogue de synthèse surnommée "ice". Elle dit avoir été piégée après s'être rendue en Chine pour y retrouver un "capitaine Daniel Smith" rencontré en ligne et qui prétendait être dans l'armée américaine.
Après avoir entretenu pendant longtemps une romance sur internet avec "le capitaine Smith", elle est allée à Shanghai pour le rencontrer. Mais, selon son récit, elle n'avait pu le voir et avait fini par accepter de transporter jusqu'à Melbourne un sac remis par un inconnu.
En arrivant à l'aéroport de Kuala Lumpur pour changer d'avion, elle est passée par erreur par l'immigration car elle ne connaissait pas les lieux. Puis, elle avait remis volontairement son sac aux douaniers qui ont découvert la drogue.
D'après les autorités, au moins 900 personnes sont dans les couloirs de la mort mais depuis quelques années, les exécutions sont rares.
La chambre basse du Parlement a voté une réforme pour que la peine de mort ne soit plus automatique dans les affaires de trafic de drogue mais la loi doit encore être approuvée par la chambre haute.
Deux Australiens avaient été pendus en 1986 pour trafic d'héroïne, les premiers Occidentaux à être exécutés en Malaisie, une affaire qui avait dégradé les relations bilatérales.