PARIS, 30 mars 2013 (AFP) - Un jeune homme équipé d'une tronçonneuse s'est introduit dans la nuit de vendredi à samedi dans le Muséum d'Histoire naturelle de Paris où il a sectionné la défense gauche d'une éléphante ayant appartenu à Louis XIV. Il a été arrêté et la défense récupérée par la police.
L'animal, actuellement à l'état de squelette, avait été offert à Louis XIV par le roi du Portugal en 1668. Il a vécu jusqu'en 1681 à la ménagerie de Versailles, a-t-on précisé au Muséum, où l'on s'interrogeait samedi après-midi sur les motivations du vandale.
La valeur du bien convoité est celle de l'ivoire. "La valeur historique est un peu plus importante, mais pas mesurable", a déclaré à la presse Jacques Cuisin, en charge de la coordination des ateliers de préparation et restauration du Muséum.
Selon lui, les défenses de l'animal ne sont pas d'origine mais auraient été rapportées sur l'éléphante et dateraient du XIXe siècle.
"Le crâne est en excellent état, ce qui va permettre une restauration assez facile", a estimé M. Cuisin.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ministère de tutelle du Muséum, avait auparavant annoncé dans un communiqué que le jeune cambrioleur, âgé de 20 ans selon la police, avait "tenté de dérober les défenses de l'éléphant de Louis XIV".
La police de son côté, confirmant une information révélée par le Parisien, précisait que le voleur avait sectionné une défense et pris la fuite avec l'objet du délit, avant d'être arrêté par la brigade anti-criminalité (BAC) dans une rue voisine du Muséum, situé dans le Ve arrondissement de Paris.
Selon la même source policière, c'est le bruit de la tronçonneuse qui aurait donné l'alerte.
Pour le ministère de la Recherche, qui a déploré "la dégradation de ce spécimen de grande valeur historique et scientifique", ce sont "les dispositifs de sécurité (qui) ont correctement fonctionné, évitant ainsi le vol" des défenses.
Le ministère "apportera son concours" aux équipes du musée pour "étudier les conditions de sa restauration", a-t-il assuré dans un communiqué.
Selon les équipes du Muséum, le jeune voleur a escaladé des piques de 25 cm et brisé une vitre de 8 cm d'épaisseur pour s'introduire par une fenêtre dans la "galerie d'anatomie comparée", qui renferme de très nombreux squelettes, dont celui de l'éléphante.
Le Muséum national d'Histoire naturelle est, avec les 62 millions de spécimens qu'il abrite, l'un des premiers établissements mondiaux de ce type, avec le Natural History Museum de Londres.
Outre sa Grande galerie de l'évolution, il comporte une galerie de paléontologie et d'anatomie comparée, ainsi que de nombreux autres départements abritant différentes collections (animaux vivants ou naturalisés, plantes vivantes, objets ethnographiques...).
Il reçoit quelque 1,9 million de visiteurs par an sur l'ensemble de ses sites.
En décembre 2011, une corne de rhinocéros blanc avait été volée au musée de la Chasse et de la nature à Paris par des malfaiteurs qui avaient utilisé du gaz paralysant contre les surveillants. Ce vol avait été considéré un exemple de l'explosion de la délinquance destinée à alimenter le marché asiatique, où l'on prête des vertus aphrodisiaques à la corne de rhinocéros, qui peut se vendre plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Le cambrioleur du Muséum d'histoire naturelle a été placé en garde à vue. L'enquête est menée par les policiers de la sûreté parisienne, a précisé la police.
L'animal, actuellement à l'état de squelette, avait été offert à Louis XIV par le roi du Portugal en 1668. Il a vécu jusqu'en 1681 à la ménagerie de Versailles, a-t-on précisé au Muséum, où l'on s'interrogeait samedi après-midi sur les motivations du vandale.
La valeur du bien convoité est celle de l'ivoire. "La valeur historique est un peu plus importante, mais pas mesurable", a déclaré à la presse Jacques Cuisin, en charge de la coordination des ateliers de préparation et restauration du Muséum.
Selon lui, les défenses de l'animal ne sont pas d'origine mais auraient été rapportées sur l'éléphante et dateraient du XIXe siècle.
"Le crâne est en excellent état, ce qui va permettre une restauration assez facile", a estimé M. Cuisin.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ministère de tutelle du Muséum, avait auparavant annoncé dans un communiqué que le jeune cambrioleur, âgé de 20 ans selon la police, avait "tenté de dérober les défenses de l'éléphant de Louis XIV".
La police de son côté, confirmant une information révélée par le Parisien, précisait que le voleur avait sectionné une défense et pris la fuite avec l'objet du délit, avant d'être arrêté par la brigade anti-criminalité (BAC) dans une rue voisine du Muséum, situé dans le Ve arrondissement de Paris.
Selon la même source policière, c'est le bruit de la tronçonneuse qui aurait donné l'alerte.
Pour le ministère de la Recherche, qui a déploré "la dégradation de ce spécimen de grande valeur historique et scientifique", ce sont "les dispositifs de sécurité (qui) ont correctement fonctionné, évitant ainsi le vol" des défenses.
Le ministère "apportera son concours" aux équipes du musée pour "étudier les conditions de sa restauration", a-t-il assuré dans un communiqué.
Selon les équipes du Muséum, le jeune voleur a escaladé des piques de 25 cm et brisé une vitre de 8 cm d'épaisseur pour s'introduire par une fenêtre dans la "galerie d'anatomie comparée", qui renferme de très nombreux squelettes, dont celui de l'éléphante.
Le Muséum national d'Histoire naturelle est, avec les 62 millions de spécimens qu'il abrite, l'un des premiers établissements mondiaux de ce type, avec le Natural History Museum de Londres.
Outre sa Grande galerie de l'évolution, il comporte une galerie de paléontologie et d'anatomie comparée, ainsi que de nombreux autres départements abritant différentes collections (animaux vivants ou naturalisés, plantes vivantes, objets ethnographiques...).
Il reçoit quelque 1,9 million de visiteurs par an sur l'ensemble de ses sites.
En décembre 2011, une corne de rhinocéros blanc avait été volée au musée de la Chasse et de la nature à Paris par des malfaiteurs qui avaient utilisé du gaz paralysant contre les surveillants. Ce vol avait été considéré un exemple de l'explosion de la délinquance destinée à alimenter le marché asiatique, où l'on prête des vertus aphrodisiaques à la corne de rhinocéros, qui peut se vendre plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Le cambrioleur du Muséum d'histoire naturelle a été placé en garde à vue. L'enquête est menée par les policiers de la sûreté parisienne, a précisé la police.