PARIS, 28 nov 2012 (AFP) - Des astronomes pensent avoir découvert le plus gros trou noir jamais observé, un monstre doté d'une masse équivalent à 17 milliards de fois celle de notre Soleil, tapi au coeur d'une lointaine galaxie.
Ce trou noir est si gigantesque qu'il représente 14% de la masse totale de sa galaxie, contre seulement 0,1% habituellement. Une proportion tellement élevée qu'elle pourrait contraindre les spécialistes à réviser leurs théories sur la formation des galaxies, estiment-ils.
Le monstre "NGC 1277" est situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. La gueule du trou noir est énorme: onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
"C'est vraiment une galaxie insolite", résume dans un communiqué Karl Gebhardt, de l'Université du Texas à Austin.
"C'est presque entièrement un trou noir. Elle pourrait constituer le premier objet d'une nouvelle classe, les trous noirs galactiques", ajoute le chercheur, co-auteur de l'étude publiée mercredi par la revue britannique Nature.
NGCC 1277 est à coup sûr le deuxième plus gros trou noir identifié, et il pourrait bien ravir la première place du classement. La masse du numéro un actuel, découvert en 2011 seulement, n'a pas encore été calculée précisément et oscille entre 6 et 37 milliards celle du Soleil.
Les trous noirs sont les forces les plus puissantes dans notre Univers, créant un champ gravitationnel si intense que même la lumière ne peut s'en échapper.
Un trou noir de masse stellaire se forme lorsqu'une très grosse étoile s'effondre sur elle-même à la fin de sa vie. Il peut alors continuer à grandir en engloutissant d'autres étoiles ou fusionner avec d'autres trous noirs, ce qui crée parfois ces trous noirs supermassifs qui occupent le centre des galaxies.
Mais NGC 1277 remet en question cette théorie par sa taille disproportionnée par rapport à sa galaxie hôte.
D'autres études sont nécessaires pour déterminer si ce trou noir hors-norme est unique en son genre ou s'il est révélateur d'un mécanisme de formation cosmique jusque là ignoré.
"La galaxie hébergeant ce nouveau trou noir semble s'être formée voici plus de huit milliards d'années, et ne paraît pas avoir beaucoup changé depuis lors", souligne l'Institut Max Planck, qui a dirigé l'étude.
"Quel que soit le processus ayant donné naissance à ce trou noir géant, il a dû se produire il y a très longtemps", selon l'Institut.
ri-ban/fa/plh
Ce trou noir est si gigantesque qu'il représente 14% de la masse totale de sa galaxie, contre seulement 0,1% habituellement. Une proportion tellement élevée qu'elle pourrait contraindre les spécialistes à réviser leurs théories sur la formation des galaxies, estiment-ils.
Le monstre "NGC 1277" est situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. La gueule du trou noir est énorme: onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
"C'est vraiment une galaxie insolite", résume dans un communiqué Karl Gebhardt, de l'Université du Texas à Austin.
"C'est presque entièrement un trou noir. Elle pourrait constituer le premier objet d'une nouvelle classe, les trous noirs galactiques", ajoute le chercheur, co-auteur de l'étude publiée mercredi par la revue britannique Nature.
NGCC 1277 est à coup sûr le deuxième plus gros trou noir identifié, et il pourrait bien ravir la première place du classement. La masse du numéro un actuel, découvert en 2011 seulement, n'a pas encore été calculée précisément et oscille entre 6 et 37 milliards celle du Soleil.
Les trous noirs sont les forces les plus puissantes dans notre Univers, créant un champ gravitationnel si intense que même la lumière ne peut s'en échapper.
Un trou noir de masse stellaire se forme lorsqu'une très grosse étoile s'effondre sur elle-même à la fin de sa vie. Il peut alors continuer à grandir en engloutissant d'autres étoiles ou fusionner avec d'autres trous noirs, ce qui crée parfois ces trous noirs supermassifs qui occupent le centre des galaxies.
Mais NGC 1277 remet en question cette théorie par sa taille disproportionnée par rapport à sa galaxie hôte.
D'autres études sont nécessaires pour déterminer si ce trou noir hors-norme est unique en son genre ou s'il est révélateur d'un mécanisme de formation cosmique jusque là ignoré.
"La galaxie hébergeant ce nouveau trou noir semble s'être formée voici plus de huit milliards d'années, et ne paraît pas avoir beaucoup changé depuis lors", souligne l'Institut Max Planck, qui a dirigé l'étude.
"Quel que soit le processus ayant donné naissance à ce trou noir géant, il a dû se produire il y a très longtemps", selon l'Institut.
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