Tahiti, le 6 décembre – Un touriste américain de 64 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel à la confiscation de son arme. Le 16 juin dernier, il avait été contrôlé à Tahiti alors qu'il allait embarquer pour Bora Bora avec un 9 mm chargé dans sa valise.
C'est une bien étrange affaire qui a été jugée mardi par le tribunal correctionnel en l'absence du prévenu, un touriste américain de 64 ans, qui était jugé pour “transport sans motif légitime d'arme de catégorie B”. Le 16 juin dernier, ce conseiller financier avait été interpellé à l'aéroport de Tahiti alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Bora Bora avec son épouse et un couple d'amis. Une arme de poing de catégorie B, un 9 mm chargé, ainsi que six cartouches avaient été découvertes dans sa valise. Placé en garde à vue, le sexagénaire avait tout d'abord nié en expliquant qu'il n'avait aucune idée de la provenance de cette arme. Il s’était finalement repris en reconnaissant que cette arme était bien la sienne mais qu'il n'avait aucune idée de la raison pour laquelle elle se trouvait dans sa valise, alors qu'elle devait normalement être rangée dans une armoire de sa maison située dans le Colorado.
En l'absence du prévenu mardi, le procureur de la République a requis “deux à trois mois de sursis” à son encontre en affirmant qu'il était impossible que le touriste, qui était à Tahiti depuis cinq jours lors de son arrestation, ne se soit pas aperçu que l'arme était dans sa valise. Pour la défense de l'Américain, Me Armour-Lazzari a expliqué que c'était la fille du prévenu qui avait rangé cette arme dans la valise de son père car des ouvriers effectuaient alors des travaux dans la maison de ses parents : “Elle est tombée sur l'arme et l'a mise dans la valise en oubliant d'en parler à son père.” Si le tribunal a finalement condamné l'Américain à la simple confiscation de l'arme, il n'en demeure pas moins que certaines zones d'ombre subsistent dans cette affaire et notamment sur la manière dont le prévenu a pu voyager des États-Unis vers la Polynésie sans être inquiété à l'aéroport de Los Angeles.
C'est une bien étrange affaire qui a été jugée mardi par le tribunal correctionnel en l'absence du prévenu, un touriste américain de 64 ans, qui était jugé pour “transport sans motif légitime d'arme de catégorie B”. Le 16 juin dernier, ce conseiller financier avait été interpellé à l'aéroport de Tahiti alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour Bora Bora avec son épouse et un couple d'amis. Une arme de poing de catégorie B, un 9 mm chargé, ainsi que six cartouches avaient été découvertes dans sa valise. Placé en garde à vue, le sexagénaire avait tout d'abord nié en expliquant qu'il n'avait aucune idée de la provenance de cette arme. Il s’était finalement repris en reconnaissant que cette arme était bien la sienne mais qu'il n'avait aucune idée de la raison pour laquelle elle se trouvait dans sa valise, alors qu'elle devait normalement être rangée dans une armoire de sa maison située dans le Colorado.
En l'absence du prévenu mardi, le procureur de la République a requis “deux à trois mois de sursis” à son encontre en affirmant qu'il était impossible que le touriste, qui était à Tahiti depuis cinq jours lors de son arrestation, ne se soit pas aperçu que l'arme était dans sa valise. Pour la défense de l'Américain, Me Armour-Lazzari a expliqué que c'était la fille du prévenu qui avait rangé cette arme dans la valise de son père car des ouvriers effectuaient alors des travaux dans la maison de ses parents : “Elle est tombée sur l'arme et l'a mise dans la valise en oubliant d'en parler à son père.” Si le tribunal a finalement condamné l'Américain à la simple confiscation de l'arme, il n'en demeure pas moins que certaines zones d'ombre subsistent dans cette affaire et notamment sur la manière dont le prévenu a pu voyager des États-Unis vers la Polynésie sans être inquiété à l'aéroport de Los Angeles.