Stéphanie Betz (qui organisait un cocktail de bienvenue au nom de la Mairie de Papeete et de Tahiti Tourisme), François Chaumette (capitaine du Port) et Jimmy Cornell (organisateur de la Blue Planet Odyssey) ont échangé de petits cadeaux.
PAPEETE, le 6 mai 2015 - Une douzaine de voiliers se sont embarqués dans un tour du monde de deux ans, sponsorisé par l'UNESCO, pour déposer des sondes de mesure scientifiques, participer à des projets éducatifs sur le changement climatiques… Et visiter les plus belles îles du monde. Ils sont en escale à Papeete en ce moment même.
À peine ouverte, la nouvelle marina de Papeete est décidément bien occupée. Après les 17 voiliers du World ARC, qui étaient à Tahiti il y a dix jours avant de participer (pour certains) à la Tahiti Pearl Regatta, c'est au tour du Blue Planet Odyssey et de ses 12 bateaux de faire escale en ville. Il y a un mois le rallye arrivait aux Marquises, puis il a traversé les Tuamotu et est maintenant à Papeete. Dans quelques jours il repartira pour Bora Bora avant de continuer son tour du monde.
La grande boucle prendra deux ans à ces plaisanciers qui se sont embarqués pour une aventure, mais aussi une bonne cause. C'est Jimmy Cornell, une vraie star du milieu qui a déjà organisé 5 tours du monde, et a aussi créé le premier grand rallye de voiliers transatlantique dans les années 80, qui organise l'Odyssey en partenariat avec l'UNESCO.
Sur sa route, la flotte a déjà déposé 20 balises océanographiques automatiques qui effectuent des relevés de surface ou en profondeur dans l'Atlantique et le Pacifique. Température de l'eau, courants, salinité, pression, etc., tout est transmis par satellite aux scientifiques qui étudient les conséquences du réchauffement de la planète.
La Blue Planet Odyssey a aussi un but éducatif : "nous avons un rôle actif car nous sommes en contact avec des îles où les gens sont en train de se préparer aux conséquences du changement climatique, et nous sommes aussi en contact avec des écoles dans les pays d'origine de nos équipages. Nous essayons d'informer et de sensibiliser les gens" explique Jimmy Cornell. "Mais quand nous visitons des îles comme Tuvalu ou Tokelau, nous sommes simplement là pour témoigner de leur attitude et de leurs préparations aux changements en cours. Tuvalu par exemple sera la première nation à disparaitre et nous y seront dans quelques mois."
Le rallye a commencé dans les îles Canarie, près des côtes africaines, en novembre 2014. Il se terminera aux Antilles début 2017.
À peine ouverte, la nouvelle marina de Papeete est décidément bien occupée. Après les 17 voiliers du World ARC, qui étaient à Tahiti il y a dix jours avant de participer (pour certains) à la Tahiti Pearl Regatta, c'est au tour du Blue Planet Odyssey et de ses 12 bateaux de faire escale en ville. Il y a un mois le rallye arrivait aux Marquises, puis il a traversé les Tuamotu et est maintenant à Papeete. Dans quelques jours il repartira pour Bora Bora avant de continuer son tour du monde.
La grande boucle prendra deux ans à ces plaisanciers qui se sont embarqués pour une aventure, mais aussi une bonne cause. C'est Jimmy Cornell, une vraie star du milieu qui a déjà organisé 5 tours du monde, et a aussi créé le premier grand rallye de voiliers transatlantique dans les années 80, qui organise l'Odyssey en partenariat avec l'UNESCO.
Sur sa route, la flotte a déjà déposé 20 balises océanographiques automatiques qui effectuent des relevés de surface ou en profondeur dans l'Atlantique et le Pacifique. Température de l'eau, courants, salinité, pression, etc., tout est transmis par satellite aux scientifiques qui étudient les conséquences du réchauffement de la planète.
La Blue Planet Odyssey a aussi un but éducatif : "nous avons un rôle actif car nous sommes en contact avec des îles où les gens sont en train de se préparer aux conséquences du changement climatique, et nous sommes aussi en contact avec des écoles dans les pays d'origine de nos équipages. Nous essayons d'informer et de sensibiliser les gens" explique Jimmy Cornell. "Mais quand nous visitons des îles comme Tuvalu ou Tokelau, nous sommes simplement là pour témoigner de leur attitude et de leurs préparations aux changements en cours. Tuvalu par exemple sera la première nation à disparaitre et nous y seront dans quelques mois."
Le rallye a commencé dans les îles Canarie, près des côtes africaines, en novembre 2014. Il se terminera aux Antilles début 2017.
Des lunettes pour les enfants du Pacifique
De petits projets communautaires se greffent aussi sur le rallye. L'un d'eux est à l'initiative de l'allemand Peter Kaupke, fondateur du Hamburg institute of research, training and therapy (HIT). Cette fondation a fourni aux voiliers un appareil presque automatique de diagnostic de l'acuité visuelle. Les équipages l'utiliseront sur les enfants de 4 à 8 ans dans les pays qu'ils traverseront, quand l'accès aux soins ophtalmiques est limité. Les plaisanciers transmettront ensuite les résultats à la fondation allemande, qui expédiera des lunettes adaptées aux enfants. "Ça permettra d'améliorer leurs chances de réussites scolaires, et leur vie en général. La plupart n'aurait jamais eu l'opportunité de recevoir des lunettes à leur vue" explique Peter Kaupke, qui était présent à Papeete pour remettre l'appareil de diagnostic au Blue Planet Odyssey.
De petits projets communautaires se greffent aussi sur le rallye. L'un d'eux est à l'initiative de l'allemand Peter Kaupke, fondateur du Hamburg institute of research, training and therapy (HIT). Cette fondation a fourni aux voiliers un appareil presque automatique de diagnostic de l'acuité visuelle. Les équipages l'utiliseront sur les enfants de 4 à 8 ans dans les pays qu'ils traverseront, quand l'accès aux soins ophtalmiques est limité. Les plaisanciers transmettront ensuite les résultats à la fondation allemande, qui expédiera des lunettes adaptées aux enfants. "Ça permettra d'améliorer leurs chances de réussites scolaires, et leur vie en général. La plupart n'aurait jamais eu l'opportunité de recevoir des lunettes à leur vue" explique Peter Kaupke, qui était présent à Papeete pour remettre l'appareil de diagnostic au Blue Planet Odyssey.
Les plaisanciers du rallye apprécient beaucoup la capitainerie toute neuve de la marina de Papeete : internet, lounge climatisé, douches, laverie... Il ne manque qu'un petit snack à côté.
"Il ne manque qu'une buvette à cette marina"
La première fois que Jimmy Cornell est venu en Polynésie à bord d'un bateau, c'était il y a quarante ans. Il a donc pu assister aux transformations de Tahiti, et il est ravi des aménagements du front de mer de Papeete qui ont été réalisés cette dernière décennie : "Le port maintenant c'est fantastique. Déjà la marina c'est un bon exemple, avant on n'avait rien, c'était toujours un problème pour les gens qui arrivaient après une grande traversée. Et aussi, la dernière fois que j'étais ici avec mon bateau en 2003, toute la zone était sur la chaussée, et maintenant c'est excellent avec le parc (les jardins de Paofai), avec les roulottes, la capitainerie climatisée avec le Wi-Fi… Tout est devenu très propre et bien organisé, c'est vraiment un très joli port. Il faut le dire, avant ce n'était pas le cas, c'était sale, on avait des problèmes, le trafic passait par là et il y avait du bruit…"
Il note tout de même qu'il manque quelque chose : "le directeur de cette marina a de très bonnes idées, j'ai parlé avec lui. Mais ce qu'il manque encore c'est une cafétéria, parce qu'on ne peut pas traverser la route jusqu'aux restaurants. Même quelque chose de petit, une échoppe, une petite roulotte, pour pouvoir prendre un café ou s'acheter une bouteille d'eau. Mais il faut vraiment que ce soit ouvert au public, pas juste aux plaisanciers." Le capitaine du Port nous assure que la suite des travaux de la capitainerie de la marina prévoit justement de tels aménagements.
Enfin, Jimmy Cornell précise que pour les autres îles, la priorité est différente : "Aux Marquises il n'y a pas de marina, et c'est très bien comme ça. Les îles sont magnifiques et un bon ancrage est tout ce qu'il faut. Dans une ville comme Papeete il faut une marina, mais aux Marquises ou aux Tuamotu, ce n'est pas nécessaire."
La première fois que Jimmy Cornell est venu en Polynésie à bord d'un bateau, c'était il y a quarante ans. Il a donc pu assister aux transformations de Tahiti, et il est ravi des aménagements du front de mer de Papeete qui ont été réalisés cette dernière décennie : "Le port maintenant c'est fantastique. Déjà la marina c'est un bon exemple, avant on n'avait rien, c'était toujours un problème pour les gens qui arrivaient après une grande traversée. Et aussi, la dernière fois que j'étais ici avec mon bateau en 2003, toute la zone était sur la chaussée, et maintenant c'est excellent avec le parc (les jardins de Paofai), avec les roulottes, la capitainerie climatisée avec le Wi-Fi… Tout est devenu très propre et bien organisé, c'est vraiment un très joli port. Il faut le dire, avant ce n'était pas le cas, c'était sale, on avait des problèmes, le trafic passait par là et il y avait du bruit…"
Il note tout de même qu'il manque quelque chose : "le directeur de cette marina a de très bonnes idées, j'ai parlé avec lui. Mais ce qu'il manque encore c'est une cafétéria, parce qu'on ne peut pas traverser la route jusqu'aux restaurants. Même quelque chose de petit, une échoppe, une petite roulotte, pour pouvoir prendre un café ou s'acheter une bouteille d'eau. Mais il faut vraiment que ce soit ouvert au public, pas juste aux plaisanciers." Le capitaine du Port nous assure que la suite des travaux de la capitainerie de la marina prévoit justement de tels aménagements.
Enfin, Jimmy Cornell précise que pour les autres îles, la priorité est différente : "Aux Marquises il n'y a pas de marina, et c'est très bien comme ça. Les îles sont magnifiques et un bon ancrage est tout ce qu'il faut. Dans une ville comme Papeete il faut une marina, mais aux Marquises ou aux Tuamotu, ce n'est pas nécessaire."