Tahiti, le 17 décembre 2019 - L'ISPF vient de faire paraître une étude sur « les logements en Polynésie française en 2017 ». Elle y recense ainsi 94 600 logements ordinaires dont 76 800 résidences principales, soit 81,2% du parc, et fait le constat d'une baisse de quatre points par rapport à 2007 au bénéfice des résidences secondaires.
Issue du retraitement des données du recensement de la population en 2017, l'étude de l'ISPF constate que le parc total de logements en Polynésie française est majoritairement de type individuel (86,3% des logements). Pour les seules résidences principales, les maisons individuelles représentent désormais 73,7% en 2017, des chiffres en hausse depuis 2012. Du coté des résidences secondaires, l'institut relève qu'il s'agit là encore « principalement de maisons individuelles aux îles du vent, notamment à Moorea ». Si l'étude n'est pas avare en chiffres de toutes sortes, elle ne fournit cependant que peu d'explications sur certaines évolutions.
Issue du retraitement des données du recensement de la population en 2017, l'étude de l'ISPF constate que le parc total de logements en Polynésie française est majoritairement de type individuel (86,3% des logements). Pour les seules résidences principales, les maisons individuelles représentent désormais 73,7% en 2017, des chiffres en hausse depuis 2012. Du coté des résidences secondaires, l'institut relève qu'il s'agit là encore « principalement de maisons individuelles aux îles du vent, notamment à Moorea ». Si l'étude n'est pas avare en chiffres de toutes sortes, elle ne fournit cependant que peu d'explications sur certaines évolutions.
Un logement sur dix est « récent »
Tout juste lit-on que, concernant l'ancienneté du parc de logement des îles du vent (plus de la moitié des logements ont plus de 20 ans) que cela laisse à « supposer que les logements construits dans les îles du Vent sont plus durables que ceux construits dans les quatre autres subdivisions ». La part de logements récents est cependant relativement homogène selon les archipels. Environ un logement sur dix a ainsi été construit après 2013 avec un pourcentage plus élevé au Tuamotu-Gambier où le taux de propriétaire en indivision (43,6%) est par ailleurs 3,5 fois plus élevé qu'aux îles du Vent (12,9%). Un constat d'homogénéité qui pourrait notamment s'expliquer par la prise en charge du fret sur les matériaux de constructions dans les îles éloignées, décidée et mise en place par le gouvernement Temaru. Un dispositif qui permet aux habitants des autres archipels de ne pas supporter d'autres coûts que ceux des marchandises et qui favorise les constructions et rénovations.
Immeubles collectifs plus neufs mais moins occupés
Concernant le développement des immeubles collectifs, ils « se situent essentiellement sur l’île de Tahiti (95,1 %) » mais « ont été, pour un tiers d’entre eux, construits à partir de 2008 ». Si l'institut ne s'avance pas sur les facteurs explicatifs, cette évolution peut en grande partie s'appuyer sur les différents mécanismes de défiscalisation locale et nationale en matière de constructions d'immeubles neufs, les dispositifs Girardin et LODEOM ayant notamment commencé à produire leurs effets depuis 2005. Des dispositifs qui ont certes amélioré l'offre en logements mais qui n'ont pas rencontré une demande à la même hauteur, le taux de logements collectifs vacants est en effet élevé.
Selon l'ISPF, « près d’un quart (24,4%) des logements construits à Tahiti entre 2013 et 2017 sont des logements collectifs dont 33,3% de logements vacants contre seulement 13,4% pour les logements individuels ». Des chiffres qui devraient conduire à s'interroger sur l'adéquation des dispositifs aux préférences des Polynésiens en matière de logement.
Selon l'ISPF, « près d’un quart (24,4%) des logements construits à Tahiti entre 2013 et 2017 sont des logements collectifs dont 33,3% de logements vacants contre seulement 13,4% pour les logements individuels ». Des chiffres qui devraient conduire à s'interroger sur l'adéquation des dispositifs aux préférences des Polynésiens en matière de logement.