PARIS, 31 juillet 2011 (AFP) - Un test sanguin portatif bon marché, un "labo sur puce" très facile à utiliser, permet de détecter le virus du sida, la syphilis ou d'autres maladies infectieuses, avec une fiabilité équivalente à celle des coûteux laboratoires hospitaliers, selon une étude publiée dimanche.
Des chercheurs ont testé des prototypes de cette biopuce, de la taille d'une carte bancaire, sur des centaines de patients au Rwanda et sont parvenus à un taux de détection dont la précision frise les 100%, indique l'étude publiée dans la revue scientifique Nature Medicine.
Baptisé "mChip", ce laboratoire d'analyse de sang miniaturisé sur une puce électronique, dont le coût de production estimé ne dépasserait pas un dollar pièce, pourrait constituer dans un avenir proche la solution rêvée pour les patients des régions les plus pauvres du monde.
"L'idée est de produire un grand éventail de tests accessible à n'importe quel type de patients dans le monde, plutôt que de les contraindre à se rendre dans une clinique pour un prélèvement de sang et à attendre les résultats des jours et des jours", explique Samuel Sia, enseignant à l'Université américaine de Columbia et concepteur de cette biopuce.
Capable de dépister différentes protéines, révélatrices des maladies qui leur sont liées, dans un seul échantillon de sang, ce dispositif serait même probablement meilleur marché et plus fiable que les tests rapides "à bandelette" actuellement disponibles, dont les résultats peuvent être mal interprétés.
D'après ses inventeurs, pour lire le résultat de la "mChip", il suffit d'un détecteur aussi facile d'utilisation qu'un téléphone mobile et coûtant une centaine de dollars seulement.
Le dispositif utilise une technologie fondée sur des nano-particules d'or et d'argent couplées à une puce électronique enfermées dans un boîtier plastique.
Une dizaine de maladies différentes peuvent être dépistées simultanément, l'appareil réagissant de manière distincte lorsqu'il entre en contact avec les "marqueurs" biologiques d'une de ces maladies. Et il produit un film plus ou moins opaque selon la concentration d'agents pathogènes contenus dans l'échantillon de sang.
Les résultats peuvent alors être mesurés à l'aide de détecteurs optiques ou même interprétés à l'oeil nu.
mh-ban/ah/ia
Des chercheurs ont testé des prototypes de cette biopuce, de la taille d'une carte bancaire, sur des centaines de patients au Rwanda et sont parvenus à un taux de détection dont la précision frise les 100%, indique l'étude publiée dans la revue scientifique Nature Medicine.
Baptisé "mChip", ce laboratoire d'analyse de sang miniaturisé sur une puce électronique, dont le coût de production estimé ne dépasserait pas un dollar pièce, pourrait constituer dans un avenir proche la solution rêvée pour les patients des régions les plus pauvres du monde.
"L'idée est de produire un grand éventail de tests accessible à n'importe quel type de patients dans le monde, plutôt que de les contraindre à se rendre dans une clinique pour un prélèvement de sang et à attendre les résultats des jours et des jours", explique Samuel Sia, enseignant à l'Université américaine de Columbia et concepteur de cette biopuce.
Capable de dépister différentes protéines, révélatrices des maladies qui leur sont liées, dans un seul échantillon de sang, ce dispositif serait même probablement meilleur marché et plus fiable que les tests rapides "à bandelette" actuellement disponibles, dont les résultats peuvent être mal interprétés.
D'après ses inventeurs, pour lire le résultat de la "mChip", il suffit d'un détecteur aussi facile d'utilisation qu'un téléphone mobile et coûtant une centaine de dollars seulement.
Le dispositif utilise une technologie fondée sur des nano-particules d'or et d'argent couplées à une puce électronique enfermées dans un boîtier plastique.
Une dizaine de maladies différentes peuvent être dépistées simultanément, l'appareil réagissant de manière distincte lorsqu'il entre en contact avec les "marqueurs" biologiques d'une de ces maladies. Et il produit un film plus ou moins opaque selon la concentration d'agents pathogènes contenus dans l'échantillon de sang.
Les résultats peuvent alors être mesurés à l'aide de détecteurs optiques ou même interprétés à l'oeil nu.
mh-ban/ah/ia