Helsinki, Finlande | AFP | lundi 08/01/2018 - Un pschitt dans les narines et l'envie de jouer disparaît: des chercheurs finlandais ont annoncé lundi lancer une étude unique en son genre pour mesurer l'efficacité d'un spray nasal contre l'addiction aux jeux de hasard.
Le spray contient du naloxone, un traitement d'urgence des overdoses aux opiacés qui permet d'agir sur la production de dopamine, un neuro-transmetteur lié au plaisir, au rôle central dans les addictions.
"Jouer répond à un comportement très impulsif (...). Le besoin de jouer est immédiat, c'est pour cette raison que nous cherchons un médicament à effet rapide (...). Le spray nasal agit en quelques minutes", a expliqué à l'AFP Hannu Alho, professeur de toxicologie à l'Institut national de la santé et du bien-être de Helsinki.
Chaque volontaire - M. Ahlo compte en rassembler 130 - pourra utiliser son spray pendant trois mois. La moitié d'entre eux recevra un spray placebo.
Selon le chercheur, l'étude est la première en son genre. Des scientifiques avaient auparavant essayé d'utiliser une substance similaire au naloxone, en gélules, mais le traitement n'était pas efficace, au moins une heure s'écouant avant que le médicament ne fasse effet.
Les résultats de l'étude devraient être connus dans un an et demi.
Le spray contient du naloxone, un traitement d'urgence des overdoses aux opiacés qui permet d'agir sur la production de dopamine, un neuro-transmetteur lié au plaisir, au rôle central dans les addictions.
"Jouer répond à un comportement très impulsif (...). Le besoin de jouer est immédiat, c'est pour cette raison que nous cherchons un médicament à effet rapide (...). Le spray nasal agit en quelques minutes", a expliqué à l'AFP Hannu Alho, professeur de toxicologie à l'Institut national de la santé et du bien-être de Helsinki.
Chaque volontaire - M. Ahlo compte en rassembler 130 - pourra utiliser son spray pendant trois mois. La moitié d'entre eux recevra un spray placebo.
Selon le chercheur, l'étude est la première en son genre. Des scientifiques avaient auparavant essayé d'utiliser une substance similaire au naloxone, en gélules, mais le traitement n'était pas efficace, au moins une heure s'écouant avant que le médicament ne fasse effet.
Les résultats de l'étude devraient être connus dans un an et demi.