Bruxelles, Belgique | AFP | mardi 21/03/2017 - Les dirigeants des pays européens se réuniront le 29 avril, sans le Royaume-Uni, pour définir à 27 leur position dans la négociation du Brexit, a annoncé mardi le président du Conseil européen Donald Tusk.
Le gouvernement britannique avait annoncé la veille qu'il déclencherait officiellement le 29 mars la procédure de séparation d'avec le reste de l'UE en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen qui réunit les dirigeants des Etats membres.
Cette étape va permettre d'entamer les tractations entre Londres et Bruxelles, prévues pour durer jusqu'à deux ans, en vue de mener à bien les négociations complexes devant mettre fin à plus de quarante années d'une relation tourmentée.
Mais les dirigeants des 27 vont d'abord devoir se mettre d'accord entre eux sur des "orientations de négociations", qui devront ensuite être détaillées par des "directives de négociations", à adopter pendant une nouvelle réunion à 27, au niveau ministériel.
"J'ai convoqué un Conseil européen pour le samedi 29 avril afin d'adopter les orientations de négociations pour les discussions du Brexit", a annoncé M. Tusk mardi, au cours d'un point de presse à Bruxelles.
La date retenue pour ce sommet correspond au week-end entre les deux tours de l'élection présidentielle française.
"J'aurais personnellement préféré que le Royaume-Uni ne choisisse pas de quitter l'UE mais la majorité des électeurs britanniques en a décidé autrement", a commenté M. Tusk. "Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour rendre le divorce le moins douloureux possible pour l'UE", a-t-il ajouté.
Donald Tusk avait déclaré lundi qu'il présenterait "sous 48 heures" après le déclenchement par Londres de la procédure du Brexit les "orientations de négociations" que les 27 doivent adopter pendant leur sommet.
La "principale priorité dans les négociations doit être de créer autant de certitude et de clarté que possible pour tous les citoyens, toutes les entreprises et les Etats membres qui vont être affectés négativement par le Brexit", a-t-il souligné mardi, au cours d'un point de presse organisé à l'occasion d'une visite du Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"Une Europe forte sera bonne pour le monde entier", a quant à lui commenté M. Abe au sujet des négociations entre Londres et Bruxelles, estimant qu'"avoir une période de transition sera important pour toutes les parties concernées".
La nécessité d'adopter des "orientations de négociation" au sommet du 29 avril, puis des "directives de négociations" au cours d'une autre rencontre des ministres des 27, fait que les tractations ne devraient pas commencer concrètement avant la fin du mois de mai.
Côté européen, elles seront conduites par la Commission européenne, sous la direction du Français Michel Barnier, qui sera mandaté par les 27 Etats membres.
L'un des premiers dossiers, et l'un des plus explosifs, qu'ouvriront les négociateurs sera celui de la "facture" que devra payer Londres en quittant l'UE, correspondant à des engagements déjà pris par le Royaume-Uni.
Aucun chiffre officiel n'a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d'euros le montant que la Grande-Bretagne devra verser pour honorer l'ensemble de ces engagements.
Le gouvernement britannique avait annoncé la veille qu'il déclencherait officiellement le 29 mars la procédure de séparation d'avec le reste de l'UE en invoquant l'article 50 du Traité de Lisbonne auprès du Conseil européen qui réunit les dirigeants des Etats membres.
Cette étape va permettre d'entamer les tractations entre Londres et Bruxelles, prévues pour durer jusqu'à deux ans, en vue de mener à bien les négociations complexes devant mettre fin à plus de quarante années d'une relation tourmentée.
Mais les dirigeants des 27 vont d'abord devoir se mettre d'accord entre eux sur des "orientations de négociations", qui devront ensuite être détaillées par des "directives de négociations", à adopter pendant une nouvelle réunion à 27, au niveau ministériel.
"J'ai convoqué un Conseil européen pour le samedi 29 avril afin d'adopter les orientations de négociations pour les discussions du Brexit", a annoncé M. Tusk mardi, au cours d'un point de presse à Bruxelles.
La date retenue pour ce sommet correspond au week-end entre les deux tours de l'élection présidentielle française.
-De la 'clarté'-
"J'aurais personnellement préféré que le Royaume-Uni ne choisisse pas de quitter l'UE mais la majorité des électeurs britanniques en a décidé autrement", a commenté M. Tusk. "Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour rendre le divorce le moins douloureux possible pour l'UE", a-t-il ajouté.
Donald Tusk avait déclaré lundi qu'il présenterait "sous 48 heures" après le déclenchement par Londres de la procédure du Brexit les "orientations de négociations" que les 27 doivent adopter pendant leur sommet.
La "principale priorité dans les négociations doit être de créer autant de certitude et de clarté que possible pour tous les citoyens, toutes les entreprises et les Etats membres qui vont être affectés négativement par le Brexit", a-t-il souligné mardi, au cours d'un point de presse organisé à l'occasion d'une visite du Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"Une Europe forte sera bonne pour le monde entier", a quant à lui commenté M. Abe au sujet des négociations entre Londres et Bruxelles, estimant qu'"avoir une période de transition sera important pour toutes les parties concernées".
La nécessité d'adopter des "orientations de négociation" au sommet du 29 avril, puis des "directives de négociations" au cours d'une autre rencontre des ministres des 27, fait que les tractations ne devraient pas commencer concrètement avant la fin du mois de mai.
Côté européen, elles seront conduites par la Commission européenne, sous la direction du Français Michel Barnier, qui sera mandaté par les 27 Etats membres.
L'un des premiers dossiers, et l'un des plus explosifs, qu'ouvriront les négociateurs sera celui de la "facture" que devra payer Londres en quittant l'UE, correspondant à des engagements déjà pris par le Royaume-Uni.
Aucun chiffre officiel n'a été rendu public, mais selon un haut responsable européen, la Commission a évalué à entre 55 et 60 milliards d'euros le montant que la Grande-Bretagne devra verser pour honorer l'ensemble de ces engagements.