PARIS, 15 mars 2013 (AFP) - Le site internet abcmoteurs.fr appelle les automobilistes à relever et diffuser les plaques d'immatriculation des véhicules à bord desquels sont embarqués les vingt nouveaux radars mobiles mis en service vendredi, afin d'aider les conducteurs à identifier ce dispositif inédit de lutte contre la vitesse.
Embarqués dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, ces radars mobiles de nouvelle génération (RMNG) se fondent dans la circulation et flashent en roulant les automobilistes qui dépassent le véhicule des forces de l'ordre grâce à une antenne radar, dissimulée dans la plaque d'immatriculation et émettant un flash invisible.
"Le radar n’étant plus fixe ou à un endroit de manière temporaire, il est très difficile d’avertir une communauté d’utilisateurs de l’endroit où se trouve la voiture radar", constate abcmoteurs.fr, un blog spécialisé qui se présente comme un "lieu de rencontre" de passionnés de voitures.
"Pour remédier à cela, tout en restant dans la légalité (...), il suffit de faire la liste des plaques d’immatriculation des voitures - pour le moment des Renault Megane III 5 portes - équipées du dispositif tout en précisant le département", suggère le site internet.
Vendredi, le site internet présentait déjà une liste de huit véhicules, dont il fournit un numéro d'immatriculation, avec une description du véhicule et, le cas échéant, une photo.
D'abord déployés dans 18 départements, ces radars vont remplacer à terme les 300 radars mobiles d'ancienne génération, utilisés entre 2004 et 2005, à raison de 100 par an pendant trois ans.
"La communication entre automobilistes a toujours existé", a réagi Pierre Chasseray, directeur de l'association 40 millions d'automobilistes, qui a exprimé son scepticisme sur ces nouveaux radars.
"Ce qui m'inquiète, c'est le stress que cela peut générer sur la route, avec des automobilistes qui quitteront la route des yeux chaque fois qu'apparaîtra une voiture suspecte au détriment des panneaux de limitation de vitesse", a-t-il ajouté.
Les associations de victimes de la route ont, elles, salué ces nouveaux radars.
Embarqués dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, ces radars mobiles de nouvelle génération (RMNG) se fondent dans la circulation et flashent en roulant les automobilistes qui dépassent le véhicule des forces de l'ordre grâce à une antenne radar, dissimulée dans la plaque d'immatriculation et émettant un flash invisible.
"Le radar n’étant plus fixe ou à un endroit de manière temporaire, il est très difficile d’avertir une communauté d’utilisateurs de l’endroit où se trouve la voiture radar", constate abcmoteurs.fr, un blog spécialisé qui se présente comme un "lieu de rencontre" de passionnés de voitures.
"Pour remédier à cela, tout en restant dans la légalité (...), il suffit de faire la liste des plaques d’immatriculation des voitures - pour le moment des Renault Megane III 5 portes - équipées du dispositif tout en précisant le département", suggère le site internet.
Vendredi, le site internet présentait déjà une liste de huit véhicules, dont il fournit un numéro d'immatriculation, avec une description du véhicule et, le cas échéant, une photo.
D'abord déployés dans 18 départements, ces radars vont remplacer à terme les 300 radars mobiles d'ancienne génération, utilisés entre 2004 et 2005, à raison de 100 par an pendant trois ans.
"La communication entre automobilistes a toujours existé", a réagi Pierre Chasseray, directeur de l'association 40 millions d'automobilistes, qui a exprimé son scepticisme sur ces nouveaux radars.
"Ce qui m'inquiète, c'est le stress que cela peut générer sur la route, avec des automobilistes qui quitteront la route des yeux chaque fois qu'apparaîtra une voiture suspecte au détriment des panneaux de limitation de vitesse", a-t-il ajouté.
Les associations de victimes de la route ont, elles, salué ces nouveaux radars.