MOSCOU, 11 juillet 2013 (AFP) - Après les révélations de l'informaticien américain Edward Snowden, l'un des services spéciaux russes a décidé d'acheter des machines à écrire pour taper des documents secrets, écrit jeudi le quotidien russe Izvestia.
Le FSO, Service fédéral de protection, issu de l'ancien KGB, a lancé un appel d'offre pour l'achat de 20 machines à écrire.
Cette décision a été prise "après les scandales de WikiLeaks, les révélations de Snowden ainsi que les informations selon lesquelles le Premier ministre Dmitri Medvedev avait été écouté lors d'un sommet du G20 à Londres", explique au journal une source au sein du service.
"Il a été décidé d'utiliser davantage de documents papier", selon la même source.
Interrogé par l'AFP, le service de presse du FSO s'est refusé à tout commentaire.
Selon d'autres sources citées par le journal, les services spéciaux ainsi que le ministère de la Défense utilisent toujours des machines à écrire.
"De point de vue de la sécurité, toute sorte de télécommunication électronique est vulnérable. On peut capter n'importe quelle information depuis un ordinateur", selon le député et ex-directeur du FSB (ex-KGB) Nikolaï Kovalev.
"Le moyen le plus primitif est à privilégier: la main humaine ou la machine à écrire", a-t-il ajouté, interrogé par Izvestia.
L'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, bloqué dans la zone de transit d'un aéroport moscovite depuis près de trois semaines, a fait des révélations fracassantes sur un programme américain de surveillance des communications mondiales.
Le FSO, Service fédéral de protection, issu de l'ancien KGB, a lancé un appel d'offre pour l'achat de 20 machines à écrire.
Cette décision a été prise "après les scandales de WikiLeaks, les révélations de Snowden ainsi que les informations selon lesquelles le Premier ministre Dmitri Medvedev avait été écouté lors d'un sommet du G20 à Londres", explique au journal une source au sein du service.
"Il a été décidé d'utiliser davantage de documents papier", selon la même source.
Interrogé par l'AFP, le service de presse du FSO s'est refusé à tout commentaire.
Selon d'autres sources citées par le journal, les services spéciaux ainsi que le ministère de la Défense utilisent toujours des machines à écrire.
"De point de vue de la sécurité, toute sorte de télécommunication électronique est vulnérable. On peut capter n'importe quelle information depuis un ordinateur", selon le député et ex-directeur du FSB (ex-KGB) Nikolaï Kovalev.
"Le moyen le plus primitif est à privilégier: la main humaine ou la machine à écrire", a-t-il ajouté, interrogé par Izvestia.
L'ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, bloqué dans la zone de transit d'un aéroport moscovite depuis près de trois semaines, a fait des révélations fracassantes sur un programme américain de surveillance des communications mondiales.