Tahiti, le 21 décembre 2020 - Organisé ce matin à la présidence, un séminaire rassemblant une centaine de perliculteurs devrait déboucher sur la réforme d'une filière "à l'arrêt" et soumise à de sérieux enjeux environnementaux, du fait notamment de l'accumulation des structures d'élevage en plastiques dans les lagons.
« Si la perliculture est en crise depuis près de deux décennies ; aujourd’hui, comme le tourisme, elle est à l’arrêt ! » introduit le président du Pays, Edouard Fritch, au séminaire de la perliculture organisé ce matin à la présidence. L'occasion de rassembler une centaine de représentants et d'acteurs de la filière pour « créer un nouveau partenariat entre les professionnels de la perle et le Pays » « insuffler une nouvelle dynamique » et surtout « réinventer le modèle en profondeur ».
En souffrance depuis 2000, le secteur de la perle a vu son chiffre d'affaires s'effondrer de 20 à 5 milliards de francs. Covid oblige, « l’incapacité de faire revenir les greffeurs étrangers et de réaliser des ventes » n'arrange pas ses affaires. A cela s'ajoutent les enjeux environnementaux liés aux quelques milliers de tonnes de déchets perlicoles qui tapissent le fonds des lagons. Une véritable bombe à retardement du propre aveux du Pays. « Combien de temps allons-nous continuer à laisser les prix chuter et les lagons se polluer ? » interroge le président du Pays. Les résultats des ateliers devraient alimenter « un document de politique publique » qui sera soumis au vote de l'assemblée d’ici fin 2021. Le Pays s'y est engagé.
« Si la perliculture est en crise depuis près de deux décennies ; aujourd’hui, comme le tourisme, elle est à l’arrêt ! » introduit le président du Pays, Edouard Fritch, au séminaire de la perliculture organisé ce matin à la présidence. L'occasion de rassembler une centaine de représentants et d'acteurs de la filière pour « créer un nouveau partenariat entre les professionnels de la perle et le Pays » « insuffler une nouvelle dynamique » et surtout « réinventer le modèle en profondeur ».
En souffrance depuis 2000, le secteur de la perle a vu son chiffre d'affaires s'effondrer de 20 à 5 milliards de francs. Covid oblige, « l’incapacité de faire revenir les greffeurs étrangers et de réaliser des ventes » n'arrange pas ses affaires. A cela s'ajoutent les enjeux environnementaux liés aux quelques milliers de tonnes de déchets perlicoles qui tapissent le fonds des lagons. Une véritable bombe à retardement du propre aveux du Pays. « Combien de temps allons-nous continuer à laisser les prix chuter et les lagons se polluer ? » interroge le président du Pays. Les résultats des ateliers devraient alimenter « un document de politique publique » qui sera soumis au vote de l'assemblée d’ici fin 2021. Le Pays s'y est engagé.