Tahiti, le 8 juillet 2020 - Après plus de trois mois et demi de fermeture, les cinémas polynésiens ont enfin rouvert ce mercredi avec des places à des tarifs très intéressants jusqu’au 19 juillet. Si les spectateurs étaient ravis de retrouver l’ambiance des salles obscures, les professionnels du secteur s’inquiètent du peu de sorties de films, notamment américains dans les semaines à venir en raison du coronavirus.
Bols de pop-corn dans les mains, bon film d’horreur au titre sympathique de “Invisible man“ et bandes d’adolescents ravis de sortir au cinéma… Le scénario semblait plutôt bien ficelé ce midi, au cinéma Le Concorde à Papeete.
“On attendait vraiment de pouvoir aller au ciné ça nous manquait vraiment. C’est une super sortie entre amies. C’est tout de même carrément mieux que de regarder un film sur son ordinateur sur Netflix”, explique dans un grand sourire Hanavei. “C’est trop top”, lance à son tour Manoa, en compagnie de sa petite amie.
Et comme Hanavei ou Manoa, ils étaient plusieurs dizaines de jeunes à s’être déplacés aujourd’hui pour la réouverture, dès les premières séances. En effet, fermés depuis le début du confinement le 20 mars, les cinémas polynésiens n’ont rouvert leurs salles que ce mercredi, même s’ils avaient l’autorisation de le faire depuis le 21 mai.
“On a fait quelques privatisations de nos salles fin juin, mais entre les mesures sanitaires et le peu de nouveautés, on était un peu dans l’expectative“, explique Jenny, en charge de la programmation des cinémas Majestic à Papeete et Taravao.
Si le scénario est plutôt agréable sur le papier, il est en réalité loin de ressembler à une gentille comédie à l’eau de rose.
Bols de pop-corn dans les mains, bon film d’horreur au titre sympathique de “Invisible man“ et bandes d’adolescents ravis de sortir au cinéma… Le scénario semblait plutôt bien ficelé ce midi, au cinéma Le Concorde à Papeete.
“On attendait vraiment de pouvoir aller au ciné ça nous manquait vraiment. C’est une super sortie entre amies. C’est tout de même carrément mieux que de regarder un film sur son ordinateur sur Netflix”, explique dans un grand sourire Hanavei. “C’est trop top”, lance à son tour Manoa, en compagnie de sa petite amie.
Et comme Hanavei ou Manoa, ils étaient plusieurs dizaines de jeunes à s’être déplacés aujourd’hui pour la réouverture, dès les premières séances. En effet, fermés depuis le début du confinement le 20 mars, les cinémas polynésiens n’ont rouvert leurs salles que ce mercredi, même s’ils avaient l’autorisation de le faire depuis le 21 mai.
“On a fait quelques privatisations de nos salles fin juin, mais entre les mesures sanitaires et le peu de nouveautés, on était un peu dans l’expectative“, explique Jenny, en charge de la programmation des cinémas Majestic à Papeete et Taravao.
Si le scénario est plutôt agréable sur le papier, il est en réalité loin de ressembler à une gentille comédie à l’eau de rose.
“On est bien sûr très content de rouvrir les salles, de retrouver notre public, cela nous manquait vraiment, mais cette joie est en demi-teinte, car il y a peu de nouvelles sorties de films”, reconnaît également Bryan Hyckson, le directeur de Pacific films (les salles Concorde, Liberty et Hollywood).
Car effectivement avec la pandémie, c’est toute l’industrie cinématographique mondiale et notamment américaine qui est au ralenti. Sortie du dernier James Bond “Mourir peut attendre”, retardée en novembre 2020, celle de l’adaptation cinématographique de “Mulan” seulement en août…, les exemples de blockbusters qui n’ont pu sortir comme prévu, sont nombreux.
Car effectivement avec la pandémie, c’est toute l’industrie cinématographique mondiale et notamment américaine qui est au ralenti. Sortie du dernier James Bond “Mourir peut attendre”, retardée en novembre 2020, celle de l’adaptation cinématographique de “Mulan” seulement en août…, les exemples de blockbusters qui n’ont pu sortir comme prévu, sont nombreux.
Entre 70 à 80 % des films programmés sont américains
Et forcément, cela a de fortes conséquences sur les programmations. “Nous dépendons beaucoup du cinéma américain. En France, c’est environ la moitié des films, mais en Polynésie, ils représentent entre 70 à 80 % des films que l’on programme. On espérait diffuser “Mulan” en juillet, mais finalement ce sera en août. Le problème est que ces films ne peuvent pas être diffusés sans être sortis aux Etats-unis par les distributeurs et, comme le coronavirus est encore très présent là-bas, cela bloque les sorties », explique Bryan Hyckson.
Si la situation des cinémas ne ressemble donc pas à celle d’un long fleuve tranquille, les dirigeants des salles ont toutefois encore quelques cartouches, dignes d’un bon western de John Wayne, et ne comptent pas sombrer tel le Titanic.
En effet, que ce soit du côté du Majestic ou des salles de Pacific Films, les films programmés pour cette reprise sont loin d’être là pour faire de la figuration. A commencer par plusieurs nouveautés, à l’instar du biopic “De Gaulle” avec Lambert Wilson dans le rôle du général ou encore de la comédie ”La bonne épouse” avec Juliette Binoche, en tête du box-office depuis la réouverture des cinémas en France.
Du côté des sorties internationales, les spectateurs pourront, entre autres, trembler devant “The demon inside” et “The Hunt” ou se divertir avec “Scooby” à sa sortie le 15 juillet.
Les cinémas misent également sur la reprogrammation de films sortis juste avant le confinement, restés en salle que très peu de temps. A l’instar de “L’appel de la Forêt” avec Harrison Ford ou de la comédie française “Ducobu 3” réalisée par Élie Semoun.
Enfin, les cinémas comptent bien retrouver un rôle de premier plan en organisant des événements, des animations, et espérent une happy end très rapidement.
Si la situation des cinémas ne ressemble donc pas à celle d’un long fleuve tranquille, les dirigeants des salles ont toutefois encore quelques cartouches, dignes d’un bon western de John Wayne, et ne comptent pas sombrer tel le Titanic.
En effet, que ce soit du côté du Majestic ou des salles de Pacific Films, les films programmés pour cette reprise sont loin d’être là pour faire de la figuration. A commencer par plusieurs nouveautés, à l’instar du biopic “De Gaulle” avec Lambert Wilson dans le rôle du général ou encore de la comédie ”La bonne épouse” avec Juliette Binoche, en tête du box-office depuis la réouverture des cinémas en France.
Du côté des sorties internationales, les spectateurs pourront, entre autres, trembler devant “The demon inside” et “The Hunt” ou se divertir avec “Scooby” à sa sortie le 15 juillet.
Les cinémas misent également sur la reprogrammation de films sortis juste avant le confinement, restés en salle que très peu de temps. A l’instar de “L’appel de la Forêt” avec Harrison Ford ou de la comédie française “Ducobu 3” réalisée par Élie Semoun.
Enfin, les cinémas comptent bien retrouver un rôle de premier plan en organisant des événements, des animations, et espérent une happy end très rapidement.
750 Fcfp la place jusqu’au 19 juillet
Pour ramener le public dans les salles obscures, les cinémas ont organisé une fête du Cinéma de 12 jours, jusqu’au 19 juillet inclus. Les billets sont en vente au tarif unique à 750 Fcfp que ce soit pour un film en 2D ou 3D.