Le rugby, sport fétiche des Afrikaners, ces descendants des premiers colons européens, se déplace pour la première fois pour une rencontre de haut niveau au coeur d'un township noir, où le football est roi.
Les Northern Bulls de Pretoria accueillent les Néo-Zélandais de Canterbury Crusaders pour la demi-finale du Super 14 dans le temple historique du ballon rond à Soweto: le stade d'Orlando, 40.000 places habituellement bondées grâce aux fans du club de football des Pirates, affiche complet.
Les Bulls ont dû quitter leur bastion de Loftus Versfeld, en domaine afrikaner à Pretoria, car le stade a été livré à la Fédération internationale de football (Fifa) pour le Mondial qui s'ouvre dans 20 jours.
Le choc de cultures est tel, dans un pays où l'apartheid a imprimé des divisions raciales toujours profondes, que l'Afrique du Sud toute entière ne parle que de cela depuis des jours.
L'ancien archevêque anglican Desmond Tutu, Nobel de la Paix et figure de la lutte contre le régime ségrégationniste tombé en 1994, a estimé que la décision de jouer à Soweto était "le plus important développement pour ce sport depuis que les Springboks (le Quinze national) ont gagné la Coupe du monde (de rugby) en 1995."
A quelques encâblures d'Orlando, le gigantesque stade flambant neuf de Soccer City, construit dans le no man's land entre Johannesburg et Soweto pour accueillir le match d'ouverture et la finale du Mondial-2010, verra son premier match de foot professionel.
Pour la finale de la Coupe Nedbank, ultime compétition nationale avant la Coupe du monde, les deux modestes équipes en lice attirent une foule incroyable: 74.000 personnes ont saisi cette chance de vivre le stade de l'intérieur.
Les Northern Bulls de Pretoria accueillent les Néo-Zélandais de Canterbury Crusaders pour la demi-finale du Super 14 dans le temple historique du ballon rond à Soweto: le stade d'Orlando, 40.000 places habituellement bondées grâce aux fans du club de football des Pirates, affiche complet.
Les Bulls ont dû quitter leur bastion de Loftus Versfeld, en domaine afrikaner à Pretoria, car le stade a été livré à la Fédération internationale de football (Fifa) pour le Mondial qui s'ouvre dans 20 jours.
Le choc de cultures est tel, dans un pays où l'apartheid a imprimé des divisions raciales toujours profondes, que l'Afrique du Sud toute entière ne parle que de cela depuis des jours.
L'ancien archevêque anglican Desmond Tutu, Nobel de la Paix et figure de la lutte contre le régime ségrégationniste tombé en 1994, a estimé que la décision de jouer à Soweto était "le plus important développement pour ce sport depuis que les Springboks (le Quinze national) ont gagné la Coupe du monde (de rugby) en 1995."
A quelques encâblures d'Orlando, le gigantesque stade flambant neuf de Soccer City, construit dans le no man's land entre Johannesburg et Soweto pour accueillir le match d'ouverture et la finale du Mondial-2010, verra son premier match de foot professionel.
Pour la finale de la Coupe Nedbank, ultime compétition nationale avant la Coupe du monde, les deux modestes équipes en lice attirent une foule incroyable: 74.000 personnes ont saisi cette chance de vivre le stade de l'intérieur.