PAPEETE, le 12 juin 2019. L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) constate dans le rapport annuel qu’il a publié cette semaine un écart de 24.3 % d’écart entre le salaire moyen public et privé.
L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) vient de publier son rapport annuel. C’est un document de référence à la fois pour la société civile, mais aussi pour les décideurs politiques et économiques, le rapport annuel de l’IEOM offre un éclairage sur les structures économiques et financières de la Polynésie française, ainsi que leur évolution au cours de l’année 2018.
« De janvier à septembre 2018, le salaire brut moyen équivalent temps plein (ETP) a légèrement progressé (+0,6 %) en Polynésie française pour s’établir à 323 000 Fcfp par mois », constate l’IEOM. « Le tertiaire et l’industrie concentrent les plus fortes rémunérations, respectivement 344 000 Fcfp et 319 000 Fcfp. Ils sont suivis par la construction (247 000 Fcfp), puis l’agriculture (212 000 Fcfp). Stable dans l’industrie et la construction, le salaire brut moyen ETP a augmenté dans le tertiaire (+1 %) et reculé dans l’agriculture (-0,7 %). »
L’IEOM compare aussi les rémunérations entre le secteur public et le secteur privé. L’écart est de « 24,3 %, au profit du secteur public ». Le salaire moyen ETP est ainsi de 378 000 Fcfp dans la fonction publique territoriale contre 304 000 Fcfp dans le privé.
Les femmes gagnent toujours moins que les hommes
Sur les neuf premiers mois de 2018 en cumul, les archipels les plus rémunérateurs en moyenne sont les îles du Vent (334 000 Fcfp) et les îles Sous-le-Vent (231 000 Fcfp), relève l’IEOM. Viennent ensuite les Australes (220 000 Fcfp), les Marquises (216 000 Fcfp), puis les Tuamotu-Gambier (202 000 Fcfp). Sur l’année, les salaires ont crû dans tous les archipels, et plus particulièrement aux Marquises (+1,6 %), à l’exception des Tuamotu-Gambier (-1,1 %).
L’IEOM relève aussi des « différences notables » entre les femmes et les hommes. « Alors que le salaire moyen mensuel ETP est de 327 000 Fcfp pour les hommes, il n’est que de 317 000 Fcfp pour les femmes, soit un écart de 3 % », décrit l’IEOM.
L’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) vient de publier son rapport annuel. C’est un document de référence à la fois pour la société civile, mais aussi pour les décideurs politiques et économiques, le rapport annuel de l’IEOM offre un éclairage sur les structures économiques et financières de la Polynésie française, ainsi que leur évolution au cours de l’année 2018.
« De janvier à septembre 2018, le salaire brut moyen équivalent temps plein (ETP) a légèrement progressé (+0,6 %) en Polynésie française pour s’établir à 323 000 Fcfp par mois », constate l’IEOM. « Le tertiaire et l’industrie concentrent les plus fortes rémunérations, respectivement 344 000 Fcfp et 319 000 Fcfp. Ils sont suivis par la construction (247 000 Fcfp), puis l’agriculture (212 000 Fcfp). Stable dans l’industrie et la construction, le salaire brut moyen ETP a augmenté dans le tertiaire (+1 %) et reculé dans l’agriculture (-0,7 %). »
L’IEOM compare aussi les rémunérations entre le secteur public et le secteur privé. L’écart est de « 24,3 %, au profit du secteur public ». Le salaire moyen ETP est ainsi de 378 000 Fcfp dans la fonction publique territoriale contre 304 000 Fcfp dans le privé.
Les femmes gagnent toujours moins que les hommes
Sur les neuf premiers mois de 2018 en cumul, les archipels les plus rémunérateurs en moyenne sont les îles du Vent (334 000 Fcfp) et les îles Sous-le-Vent (231 000 Fcfp), relève l’IEOM. Viennent ensuite les Australes (220 000 Fcfp), les Marquises (216 000 Fcfp), puis les Tuamotu-Gambier (202 000 Fcfp). Sur l’année, les salaires ont crû dans tous les archipels, et plus particulièrement aux Marquises (+1,6 %), à l’exception des Tuamotu-Gambier (-1,1 %).
L’IEOM relève aussi des « différences notables » entre les femmes et les hommes. « Alors que le salaire moyen mensuel ETP est de 327 000 Fcfp pour les hommes, il n’est que de 317 000 Fcfp pour les femmes, soit un écart de 3 % », décrit l’IEOM.