PARIS, 2 mai 2011 (AFP) - La valeur économique d'un requin vivant peut être une bonne raison de ne pas continuer à pêcher cette espèce: un seul prédateur des mers peut générer au cours de sa vie près de 2 millions de dollars de retombées touristiques, selon une étude publiée lundi en Australie.
L'étude, basée sur l'exemple de Palau, un archipel du Pacifique, montre qu'un requin de récif a plus de valeur pour l'économie locale vivant que mort alors que les requins, dont les ailerons sont très recherchés, sont aujourd'hui victimes de surpêche.
"Notre étude montre que ces animaux peuvent être beaucoup plus utiles en tant que ressource touristique que cible de capture", relève Mark Meekan, chercheur à l'Institut australien des sciences marines (AIMS).
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 30% des différentes espèces de requins sont menacées d'extinction alors qu'environ 73 millions de ces animaux sont tués chaque année essentiellement pour l'utilisation de leurs ailerons dans la cuisine des pays asiatiques.
Les requins, maillon important de l'équilibre écologique des océans, sont vulnérables à la surpêche parce qu'ils ne se reproduisent qu'à un âge avancé et ne mettent au monde que très peu de petits.
A Palau, la valeur d'un requin de récif fréquentant les principaux sites de plongée de l'archipel peut se chiffrer à environ 179.000 dollars (121.000 euros) par an, soit environ 1,9 million de dollars (1,3 million d'euros) sur l'ensemble de sa vie, selon les chercheurs australiens.
La plongée parmi les requins apporte environ 18 millions de dollars par an à l'économie locale, soit environ 8% du PIB, selon cette étude.
En septembre 2009, cet archipel, situé dans le Pacifique nord à 800 km à l'est des Philippines, a créé le premier sanctuaire mondial des requins.
Depuis, l'Etat américain d'Hawaï, les territoires de Guam et des Mariannes du Nord et les Iles Marshall ont interdit la possession, la vente et la distribution d'ailerons de requins.
"Cette étude peut inciter davantage de pays à s'intéresser à ces animaux pour leur contribution aux océans et au bien-être financier d'un pays", espère Matt Rand, spécialiste des requins à la Fondation américaine PEW à l'origine de cette étude.
mh-alu/bp/sb
L'étude, basée sur l'exemple de Palau, un archipel du Pacifique, montre qu'un requin de récif a plus de valeur pour l'économie locale vivant que mort alors que les requins, dont les ailerons sont très recherchés, sont aujourd'hui victimes de surpêche.
"Notre étude montre que ces animaux peuvent être beaucoup plus utiles en tant que ressource touristique que cible de capture", relève Mark Meekan, chercheur à l'Institut australien des sciences marines (AIMS).
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 30% des différentes espèces de requins sont menacées d'extinction alors qu'environ 73 millions de ces animaux sont tués chaque année essentiellement pour l'utilisation de leurs ailerons dans la cuisine des pays asiatiques.
Les requins, maillon important de l'équilibre écologique des océans, sont vulnérables à la surpêche parce qu'ils ne se reproduisent qu'à un âge avancé et ne mettent au monde que très peu de petits.
A Palau, la valeur d'un requin de récif fréquentant les principaux sites de plongée de l'archipel peut se chiffrer à environ 179.000 dollars (121.000 euros) par an, soit environ 1,9 million de dollars (1,3 million d'euros) sur l'ensemble de sa vie, selon les chercheurs australiens.
La plongée parmi les requins apporte environ 18 millions de dollars par an à l'économie locale, soit environ 8% du PIB, selon cette étude.
En septembre 2009, cet archipel, situé dans le Pacifique nord à 800 km à l'est des Philippines, a créé le premier sanctuaire mondial des requins.
Depuis, l'Etat américain d'Hawaï, les territoires de Guam et des Mariannes du Nord et les Iles Marshall ont interdit la possession, la vente et la distribution d'ailerons de requins.
"Cette étude peut inciter davantage de pays à s'intéresser à ces animaux pour leur contribution aux océans et au bien-être financier d'un pays", espère Matt Rand, spécialiste des requins à la Fondation américaine PEW à l'origine de cette étude.
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