Pris vivant dans des filets en début de semaine dans la baie de Saint-Paul (ouest de l'île), l'animal d'un poids de 150 kg et mesurant deux mètres, a aussitôt été vendu à l'aquarium de Saint-Gilles où il a fait sensation auprès des visiteurs. Appelé poisson-guitare, raie-guitare ou encore requin-guitare, la nouvelle vedette de l'aquarium, au nom scientifique imprononçable (Rhynchobatus djiddensis), a la forme d'un requin aplati avec des nageoires en forme d'ailes.
Dès la nouvelle de sa capture connue, ce fut le buzz sur internet. Lancement d'une pétition, critiques virulentes contre les motivations mercantiles des responsables de l'aquarium et même une chanson ("libérons le requin-guitare") dont il devenu le héros sur YouTube, ont alimenté la toile et les forums de discussions. "Sauvé des filets pour se retrouver en prison. Relâchez-le en mer, c'est sa seule et vraie place", écrit Coralie sur un site d'information locale. "Pauvre petit requin, il doit être fatigué de faire la star. Combien on lui donne à lui?", renchérit Kamylla sur le même site.
"C'était l'aquarium ou l'assiette", ont répliqué les responsables de l'aquarium, contraints de s'expliquer dans les médias face à l'ampleur de la polémique. "Si nous ne l'avions pas récupéré, il aurait fini à la casserole, sa chair et ses ailerons étant très prisés", a dit Thierry Mulocheau, biologiste et co-directeur de la structure.
Le nouveau venu correspond parfaitement au but que poursuit l'aquarium depuis sa création il y a dix ans, a ajouté Sophie Durville, codirectrice. "Nous avons fait le choix de ne présenter que des espèces locales, représentatives de la faune sous-marine de la Réunion. Cette raie complète les autres espèces-phare que sont le requin-nourrice, le requin-bouledogue, les barracudas, mérous et autres poissons-pierre ou poissons clown" s'est-elle défendue. Et de s'étonner des critiques qui "n'existaient pas dans le passé" et qui illustrent, selon elle, la "prise de conscience" du public pour tout ce qui tout touche à la biodiversité.
Les responsables de l'aquarium ont rappelé à ce sujet que la structure joue un rôle pédagogique en accueillant plus de 20.000 scolaires par an et en participant à de nombreuses missions scientifiques. Ils ont également promis que l'animal sera remis en liberté s'il ne s'adapte pas à sa captivité.
Mais rien n'y a fait, la polémique ne s'est pas éteinte. Samedi, des internautes continuaient à prôner sa libération sur le web. "Nous gagnerons ce combat" assure Doudou63 sur le site d'une chaîne de télé privée.
ii/jlp/phb
Dès la nouvelle de sa capture connue, ce fut le buzz sur internet. Lancement d'une pétition, critiques virulentes contre les motivations mercantiles des responsables de l'aquarium et même une chanson ("libérons le requin-guitare") dont il devenu le héros sur YouTube, ont alimenté la toile et les forums de discussions. "Sauvé des filets pour se retrouver en prison. Relâchez-le en mer, c'est sa seule et vraie place", écrit Coralie sur un site d'information locale. "Pauvre petit requin, il doit être fatigué de faire la star. Combien on lui donne à lui?", renchérit Kamylla sur le même site.
"C'était l'aquarium ou l'assiette", ont répliqué les responsables de l'aquarium, contraints de s'expliquer dans les médias face à l'ampleur de la polémique. "Si nous ne l'avions pas récupéré, il aurait fini à la casserole, sa chair et ses ailerons étant très prisés", a dit Thierry Mulocheau, biologiste et co-directeur de la structure.
Le nouveau venu correspond parfaitement au but que poursuit l'aquarium depuis sa création il y a dix ans, a ajouté Sophie Durville, codirectrice. "Nous avons fait le choix de ne présenter que des espèces locales, représentatives de la faune sous-marine de la Réunion. Cette raie complète les autres espèces-phare que sont le requin-nourrice, le requin-bouledogue, les barracudas, mérous et autres poissons-pierre ou poissons clown" s'est-elle défendue. Et de s'étonner des critiques qui "n'existaient pas dans le passé" et qui illustrent, selon elle, la "prise de conscience" du public pour tout ce qui tout touche à la biodiversité.
Les responsables de l'aquarium ont rappelé à ce sujet que la structure joue un rôle pédagogique en accueillant plus de 20.000 scolaires par an et en participant à de nombreuses missions scientifiques. Ils ont également promis que l'animal sera remis en liberté s'il ne s'adapte pas à sa captivité.
Mais rien n'y a fait, la polémique ne s'est pas éteinte. Samedi, des internautes continuaient à prôner sa libération sur le web. "Nous gagnerons ce combat" assure Doudou63 sur le site d'une chaîne de télé privée.
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