WASHINGTON, 18 mars 2013 (AFP) - Un réchauffement de deux degrés de la planète pourrait entraîner une décuplement du nombre des ouragans de grande puissance, selon une étude d'un climatologue danois publiée lundi aux Etats-Unis.
"Si la température monte d'un degré, la fréquence des ouragans extrêmes augmentera de trois à quatre fois et si le climat de la planète devient deux degrés plus chaud, le nombre de ces phénomènes sera dix fois plus grand", précise Aslak Grinsted, de l'Institut Niels Bohr à l'Université de Copenhague, qui se fonde sur un modèle de prédiction prenant en compte l'évolution des températures autour du globe.
"Cela signifie qu'il y a aura un ouragan de la puissance de "Katrina" tous les deux ans" au lieu de tous les vingt ans jusqu'alors, a-t-il dit.
Des recherches précédentes avaient déjà constaté un lien entre la fréquence des tempêtes tropicales et les ouragans avec le réchauffement du climat.
Katrina, un ouragan de force 5 (avec des vents de 280 km/h) a dévasté La Nouvelle-Orléans en 2005 et été le désastre naturel le plus coûteux dans l'Histoire des Etats-Unis, ainsi que le cinquième plus meurtrier.
"Notre modèle indique qu'un réchauffement de seulement 0,4 degré correspond à un doublement de la fréquence d'ouragans comme Katrina", explique le scientifique.
Avec le réchauffement de la planète au 20e siècle, nous avons déjà dépassé la limite qui fait que la moitié des ouragans entrant dans la catégorie de Katrina sont attribuables au réchauffement", l'autre moitié s'expliquant par d'autres facteurs naturels comme le courant chaud du Pacifique El Nino, dit-il.
En outre, relève ce climatologue, le niveau des océans va monter avec le réchauffement qui entraîne une fonte accélérée des glaces polaires, surtout dans l'Antarctique. Cette montée des eaux va encore amplifier la puissance des ouragans et les rendre potentiellement plus destructeurs.
Les cyclones tropicaux tirent leur énergie de la chaleur à la surface de l'océan combinée à l'évaporation de l'eau.
Cette étude est publiée dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (Proceedings of the National Academy of Science).
js/bdx
"Si la température monte d'un degré, la fréquence des ouragans extrêmes augmentera de trois à quatre fois et si le climat de la planète devient deux degrés plus chaud, le nombre de ces phénomènes sera dix fois plus grand", précise Aslak Grinsted, de l'Institut Niels Bohr à l'Université de Copenhague, qui se fonde sur un modèle de prédiction prenant en compte l'évolution des températures autour du globe.
"Cela signifie qu'il y a aura un ouragan de la puissance de "Katrina" tous les deux ans" au lieu de tous les vingt ans jusqu'alors, a-t-il dit.
Des recherches précédentes avaient déjà constaté un lien entre la fréquence des tempêtes tropicales et les ouragans avec le réchauffement du climat.
Katrina, un ouragan de force 5 (avec des vents de 280 km/h) a dévasté La Nouvelle-Orléans en 2005 et été le désastre naturel le plus coûteux dans l'Histoire des Etats-Unis, ainsi que le cinquième plus meurtrier.
"Notre modèle indique qu'un réchauffement de seulement 0,4 degré correspond à un doublement de la fréquence d'ouragans comme Katrina", explique le scientifique.
Avec le réchauffement de la planète au 20e siècle, nous avons déjà dépassé la limite qui fait que la moitié des ouragans entrant dans la catégorie de Katrina sont attribuables au réchauffement", l'autre moitié s'expliquant par d'autres facteurs naturels comme le courant chaud du Pacifique El Nino, dit-il.
En outre, relève ce climatologue, le niveau des océans va monter avec le réchauffement qui entraîne une fonte accélérée des glaces polaires, surtout dans l'Antarctique. Cette montée des eaux va encore amplifier la puissance des ouragans et les rendre potentiellement plus destructeurs.
Les cyclones tropicaux tirent leur énergie de la chaleur à la surface de l'océan combinée à l'évaporation de l'eau.
Cette étude est publiée dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (Proceedings of the National Academy of Science).
js/bdx