JAKARTA, 11 janvier 2012 (AFP) - Un puissant séisme de magnitude 7,3 s'est produit mercredi au large de l'île indonésienne de Sumatra, sans faire ni dégâts ni victimes, mais suscitant la panique parmi la population après le lancement d'une alerte au tsunami levée peu après.
La secousse est survenue en pleine nuit, à 01H37 locales mercredi (18H37 GMT mardi), à environ 420 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh sur l'île de Sumatra, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS).
"Nous n'avons reçu aucune information concernant des dégâts ou des victimes et c'est toujours le cas", a déclaré à l'AFP un responsable de l'agence de géophysique indonésienne, Tiar Prasetya, onze heures environ après le séisme.
Une alerte au tsunami a été lancée par le Centre d'alerte du Pacifique, ainsi que par l'Agence de météorologie et de géophysique en Indonésie, qui l'a levée environ deux heures plus tard sans que soient signalés de mouvements des eaux significatifs.
Le tremblement de terre n'en a pas moins déclenché un vent de panique parmi la population, réveillant le spectre du violent séisme, de 9,1 celui-là, qui était survenu le 26 décembre 2004 non loin de là. Un tsunami s'en était suivi, faisant plus de 220.000 morts sur les rives de l'océan Indien, dont 168.000 en Indonésie.
A Banda Aceh, ville de plus de 200.000 habitants, le sol a tremblé pendant 30 secondes, précipitant dans la rue des centaines d'habitants, certains sautant sur leur cyclomoteur pour s'abriter dans des mosquées ou pour rejoindre des reliefs moins susceptibles d'être inondés, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Je suis tellement terrifiée", a témoigné une résidente de Banda Aceh réveillée par la secousse, tout en se précipitant, avec son jeune garçon dans les bras, sur un cyclomoteur conduit par son mari.
Une vingtaine d'habitants inquiets se sont réunis sur un pont de la capitale provinciale, scrutant la mer à la recherche de signe d'un tsunami.
Sur l'île de Simeulue, à 200 km seulement de l'épicentre, des milliers de personnes ont également fui le rivage.
Mais la levée de l'alerte au tsunami les a vite rassurées et la plupart d'entre elles étaient rentrées chez elles dans la matinée.
Deux répliques de magnitude 5,4 et 5 sont survenues, respectivement une demi-heure et une heure après la première secousse, mais elles n'ont pas été ressenties à Banda Aceh.
Dans le village de Sinabang, un des plus proches de l'épicentre du séisme, des habitants ont constaté avec angoisse que le niveau des eaux avait baissé, signe prémonitoire de l'arrivée imminente d'un tsunami. Mais la menace ne s'est pas concrétisée.
L'Indonésie est située sur la "Ceinture de Feu" du Pacifique, où la rencontre de plusieurs plaques continentales provoque une forte activité volcanique et sismique.
En septembre 2009, un puissant séisme avait tué plus de mille personnes sur l'île de Sumatra. Les sismologues avertissent régulièrement que la région est susceptible d'être frappée par une autre forte secousse dans les années à venir.
La secousse est survenue en pleine nuit, à 01H37 locales mercredi (18H37 GMT mardi), à environ 420 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh sur l'île de Sumatra, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS).
"Nous n'avons reçu aucune information concernant des dégâts ou des victimes et c'est toujours le cas", a déclaré à l'AFP un responsable de l'agence de géophysique indonésienne, Tiar Prasetya, onze heures environ après le séisme.
Une alerte au tsunami a été lancée par le Centre d'alerte du Pacifique, ainsi que par l'Agence de météorologie et de géophysique en Indonésie, qui l'a levée environ deux heures plus tard sans que soient signalés de mouvements des eaux significatifs.
Le tremblement de terre n'en a pas moins déclenché un vent de panique parmi la population, réveillant le spectre du violent séisme, de 9,1 celui-là, qui était survenu le 26 décembre 2004 non loin de là. Un tsunami s'en était suivi, faisant plus de 220.000 morts sur les rives de l'océan Indien, dont 168.000 en Indonésie.
A Banda Aceh, ville de plus de 200.000 habitants, le sol a tremblé pendant 30 secondes, précipitant dans la rue des centaines d'habitants, certains sautant sur leur cyclomoteur pour s'abriter dans des mosquées ou pour rejoindre des reliefs moins susceptibles d'être inondés, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Je suis tellement terrifiée", a témoigné une résidente de Banda Aceh réveillée par la secousse, tout en se précipitant, avec son jeune garçon dans les bras, sur un cyclomoteur conduit par son mari.
Une vingtaine d'habitants inquiets se sont réunis sur un pont de la capitale provinciale, scrutant la mer à la recherche de signe d'un tsunami.
Sur l'île de Simeulue, à 200 km seulement de l'épicentre, des milliers de personnes ont également fui le rivage.
Mais la levée de l'alerte au tsunami les a vite rassurées et la plupart d'entre elles étaient rentrées chez elles dans la matinée.
Deux répliques de magnitude 5,4 et 5 sont survenues, respectivement une demi-heure et une heure après la première secousse, mais elles n'ont pas été ressenties à Banda Aceh.
Dans le village de Sinabang, un des plus proches de l'épicentre du séisme, des habitants ont constaté avec angoisse que le niveau des eaux avait baissé, signe prémonitoire de l'arrivée imminente d'un tsunami. Mais la menace ne s'est pas concrétisée.
L'Indonésie est située sur la "Ceinture de Feu" du Pacifique, où la rencontre de plusieurs plaques continentales provoque une forte activité volcanique et sismique.
En septembre 2009, un puissant séisme avait tué plus de mille personnes sur l'île de Sumatra. Les sismologues avertissent régulièrement que la région est susceptible d'être frappée par une autre forte secousse dans les années à venir.