Les deux porteurs du projet espèrent voir désormais leur projet se concrétiser aux Tuamotu.
PAPEETE, le 29 janvier 2018. La société Tahiti Seaplanes espère faire voler son hydravion d'ici la fin de l'année aux Tuamotu.
La société Tahiti Seaplanes a obtenu le 18 janvier dernier la licence de transport aérien. Ce document, paraphé en conseil des ministres, n'est qu'une étape avant que l'hydravion de Tahiti Seaplanes puisse se poser au fenua. La société doit en effet obtenir l'autorisation d'ouvrir des hydrosurfaces, c’est-à-dire des plans d'eau, qui seront utilisés à des fins de décollage ou d'atterrissage. Après ce feu vert, qui sera donné le Pays, l'Etat devra encore fournir un certificat de transporteur aérien.
Arthur Cottrel, pilote de ligne, a créé la société Tahiti Seaplanes avec son associé Pascal Gabriel, ingénieur en aéronautique. Il espère que l'hydravion, un Cessna 206, pourra décoller au fenua d'ici la fin de l'année 2018.
Initialement, les deux hommes espéraient mettre en place les liaisons entre Tahiti et Moorea et Papeete et la presqu'île. Mais le projet s'est heurté à un avis défavorable de la commission locale de l'espace maritime dans le cadre de la révision du plan de gestion de l'espace maritime de l'île sœur. Selon nos informations, ses membres ont estimé que le lagon était déjà suffisamment occupé par les bateaux et navettes et que l'île était suffisamment bien desservie. Le Pays a suivi cet avis. Les deux porteurs du projet espèrent donc voir leur projet se concrétiser aux Tuamotu.
"Avoir la licence de transport aérien n'est qu'une étape. Ce n'est pas la plus importante," explique Arthur Cottrel. "Mais ce premier feu vert de la part du Pays a montré que celui-ci est d'accord sur le principe de ce projet. On attend de sa part qu'il aille au bout de sa démarche en nous accordant des hydrosurfaces. "
Tahiti Seaplanes vise d'abord une clientèle touristique en proposant un service individualisé avec cinq passagers maximum à bord. "Nous proposerons d'abord une prestation touristique, mais nous souhaitons aussi aider à l'aménagement du territoire et apporter un plus à la population", ajoute Arthur Cottrel.
Les hydravions vont peut être ainsi pouvoir de nouveau repeupler bientôt le ciel du fenua. Nos confrères de TNTV ont ainsi annoncé le lancement de vols en hydravion assurés par Tahiti Air Charter à partir de juin prochain. Cette société prévoit d'être présente aux îles Sous-le-Vent. La compagnie disposera de deux appareils pour démarrer, mais espère par la suite exploiter six hydravions.
La société Tahiti Seaplanes a obtenu le 18 janvier dernier la licence de transport aérien. Ce document, paraphé en conseil des ministres, n'est qu'une étape avant que l'hydravion de Tahiti Seaplanes puisse se poser au fenua. La société doit en effet obtenir l'autorisation d'ouvrir des hydrosurfaces, c’est-à-dire des plans d'eau, qui seront utilisés à des fins de décollage ou d'atterrissage. Après ce feu vert, qui sera donné le Pays, l'Etat devra encore fournir un certificat de transporteur aérien.
Arthur Cottrel, pilote de ligne, a créé la société Tahiti Seaplanes avec son associé Pascal Gabriel, ingénieur en aéronautique. Il espère que l'hydravion, un Cessna 206, pourra décoller au fenua d'ici la fin de l'année 2018.
Initialement, les deux hommes espéraient mettre en place les liaisons entre Tahiti et Moorea et Papeete et la presqu'île. Mais le projet s'est heurté à un avis défavorable de la commission locale de l'espace maritime dans le cadre de la révision du plan de gestion de l'espace maritime de l'île sœur. Selon nos informations, ses membres ont estimé que le lagon était déjà suffisamment occupé par les bateaux et navettes et que l'île était suffisamment bien desservie. Le Pays a suivi cet avis. Les deux porteurs du projet espèrent donc voir leur projet se concrétiser aux Tuamotu.
"Avoir la licence de transport aérien n'est qu'une étape. Ce n'est pas la plus importante," explique Arthur Cottrel. "Mais ce premier feu vert de la part du Pays a montré que celui-ci est d'accord sur le principe de ce projet. On attend de sa part qu'il aille au bout de sa démarche en nous accordant des hydrosurfaces. "
Tahiti Seaplanes vise d'abord une clientèle touristique en proposant un service individualisé avec cinq passagers maximum à bord. "Nous proposerons d'abord une prestation touristique, mais nous souhaitons aussi aider à l'aménagement du territoire et apporter un plus à la population", ajoute Arthur Cottrel.
Les hydravions vont peut être ainsi pouvoir de nouveau repeupler bientôt le ciel du fenua. Nos confrères de TNTV ont ainsi annoncé le lancement de vols en hydravion assurés par Tahiti Air Charter à partir de juin prochain. Cette société prévoit d'être présente aux îles Sous-le-Vent. La compagnie disposera de deux appareils pour démarrer, mais espère par la suite exploiter six hydravions.