TOURS, 24 juin 2011 (AFP) - Un producteur de Vouvray installé près de Tours propose depuis quelques semaines des bouteilles de vin à étiquette odorante permettant au consommateur de sentir l'odeur de la fleur de ses vignes.
Pour le millésime 2010 de ses blancs secs et demi-secs, Frédéric Bourillon Dorléans, installé à Rochecorbon (Indre-et-Loire), commercialise des bouteilles avec une petite pastille suggérant de "gratter et sentir" ("scratch and smell" en anglais dans le texte) l'étiquette. Laquelle dégage immédiatement une odeur délicate, celle de la "fleur de chenin blanc" qui fleurit pendant quelques jours en juin sur les 26 hectares de vignobles de son domaine.
"On a commencé à vendre des bouteilles de ce genre dans la région depuis avril, tout le monde a trouvé ça sympa, ça donne une information supplémentaire au consommateur", explique le viticulteur. Il attend maintenant les retours des clients britanniques de son partenaire outre-Manche, Majestic Wines. "50.000 bouteilles sont prêtes", assure-t-il.
L'idée a germé il y a quelques années lors d'un déjeuner avec un ami, patron d'une société tourangelle spécialisée dans les microcapsules pour cosmétiques ou textiles, Lytess.
"Il m'a proposé de mettre des micro-capsules avec des odeurs de vin sur l'étiquette", raconte-t-il à l'AFP. "Je lui ai proposé de mettre plutôt l'odeur du terroir d'où provient le vin".
"Je lui ai dit: imagine, tu es à Sydney ou Tokyo, dans un restaurant, et en buvant ton Vouvray tu sens l'odeur de la terre de la région. On transporte l'odeur du terroir dans le monde entier", se souvient-il.
L'expérience est tentée pour le millésime 2009, mais sans le succès escompté: "Ca sentait fort le champignon et l'humus, ce sont des odeurs négatives pour beaucoup de gens", dit-il. L'odeur légère de fleur de vigne, plus consensuelle, vise à créer une "atmosphère".
et/sof/jmg
Pour le millésime 2010 de ses blancs secs et demi-secs, Frédéric Bourillon Dorléans, installé à Rochecorbon (Indre-et-Loire), commercialise des bouteilles avec une petite pastille suggérant de "gratter et sentir" ("scratch and smell" en anglais dans le texte) l'étiquette. Laquelle dégage immédiatement une odeur délicate, celle de la "fleur de chenin blanc" qui fleurit pendant quelques jours en juin sur les 26 hectares de vignobles de son domaine.
"On a commencé à vendre des bouteilles de ce genre dans la région depuis avril, tout le monde a trouvé ça sympa, ça donne une information supplémentaire au consommateur", explique le viticulteur. Il attend maintenant les retours des clients britanniques de son partenaire outre-Manche, Majestic Wines. "50.000 bouteilles sont prêtes", assure-t-il.
L'idée a germé il y a quelques années lors d'un déjeuner avec un ami, patron d'une société tourangelle spécialisée dans les microcapsules pour cosmétiques ou textiles, Lytess.
"Il m'a proposé de mettre des micro-capsules avec des odeurs de vin sur l'étiquette", raconte-t-il à l'AFP. "Je lui ai proposé de mettre plutôt l'odeur du terroir d'où provient le vin".
"Je lui ai dit: imagine, tu es à Sydney ou Tokyo, dans un restaurant, et en buvant ton Vouvray tu sens l'odeur de la terre de la région. On transporte l'odeur du terroir dans le monde entier", se souvient-il.
L'expérience est tentée pour le millésime 2009, mais sans le succès escompté: "Ca sentait fort le champignon et l'humus, ce sont des odeurs négatives pour beaucoup de gens", dit-il. L'odeur légère de fleur de vigne, plus consensuelle, vise à créer une "atmosphère".
et/sof/jmg