LOIC VENANCE / AFP
San Francisco, Etats-Unis | AFP | mercredi 20/10/2021 - Des ONG et observateurs critiques de Facebook accusaient mercredi le géant américain de chercher à distraire le public des nombreux problèmes et scandales liés à ses réseaux sociaux en se proposant de changer de nom.
Facebook, qui comprend, entre autres, Instagram, WhatsApp et Messenger, envisage de créer une maison mère avec un nouveau nom, selon une information du site spécialisé The Verge, publiée mercredi.
"Si vous donnez un nouveau nom à un produit qui ne marche plus, les gens vont rapidement comprendre que la nouvelle marque a les mêmes problèmes", a tweeté Benedict Evans, un analyste indépendant spécialiste de la Silicon Valley.
"Une meilleure approche serait de résoudre le problème, et ensuite de créer une nouvelle marque qui reflète le nouveau produit", a-t-il continué.
Facebook, sollicité par l'AFP, a refusé de commenter la rumeur.
D'après The Verge, la nouvelle appellation doit servir à refléter les efforts menés par le groupe pour construire le "métavers" ("metaverse" en anglais), considéré comme un possible futur d'internet, où les technologies permettront de naviguer dans un univers parallèle au monde réel.
La firme californiennne a annoncé lundi qu'elle prévoyait d'embaucher 10.000 personnes d'ici à cinq ans en Europe pour travailler sur ce "métavers", qui impliquera notamment ses divisions de réalités augmentée et virtuelle, comme sa marque de casques immersifs Oculus.
Le patron de Facebook Mark Zuckerberg pourrait révéler le nouveau nom le 28 octobre lors d'une conférence annuelle sur ces thèmes.
"Facebook pense que changer de nom peut l'aider à changer de sujet", a déclaré dans un communiqué une association anti-Facebook, qui se fait ironiquement appeler le "Véritable Conseil de surveillance de Facebook" (Real Facebook Oversight Board).
"C'est un signe qu'ils sont prêts à tout pour distraire de leur échec à assainir leurs plateformes remplies de haine. Quoi qu'ils se fassent appeler, le problème reste entier, (...) ils ont besoin de régulation réelle et indépendante, tout de suite", poursuit l'association.
L'entreprise, qui enchaîne les scandales depuis des années, traverse une passe particulièrement difficile depuis que France Haugen, une ancienne employée lanceuse d'alerte, a fait fuiter des documents internes à la presse et accusé la plateforme de faire passer "les profits avant la sécurité" de ses utilisateurs.
Le réseau social ne serait pas le premier pilier de l'internet à changer de nom.
En 2015, Google a ainsi réorganisé ses activités en créant une maison mère baptisée Alphabet, qui gère le moteur de recherche, la plateforme YouTube, la filiale de voitures autonomes Waymo, etc.
Mais comme le soulignaient plusieurs observateurs, Google n'est pas devenu Alphabet dans les médias ou l'opinion publique.
Facebook, qui comprend, entre autres, Instagram, WhatsApp et Messenger, envisage de créer une maison mère avec un nouveau nom, selon une information du site spécialisé The Verge, publiée mercredi.
"Si vous donnez un nouveau nom à un produit qui ne marche plus, les gens vont rapidement comprendre que la nouvelle marque a les mêmes problèmes", a tweeté Benedict Evans, un analyste indépendant spécialiste de la Silicon Valley.
"Une meilleure approche serait de résoudre le problème, et ensuite de créer une nouvelle marque qui reflète le nouveau produit", a-t-il continué.
Facebook, sollicité par l'AFP, a refusé de commenter la rumeur.
D'après The Verge, la nouvelle appellation doit servir à refléter les efforts menés par le groupe pour construire le "métavers" ("metaverse" en anglais), considéré comme un possible futur d'internet, où les technologies permettront de naviguer dans un univers parallèle au monde réel.
La firme californiennne a annoncé lundi qu'elle prévoyait d'embaucher 10.000 personnes d'ici à cinq ans en Europe pour travailler sur ce "métavers", qui impliquera notamment ses divisions de réalités augmentée et virtuelle, comme sa marque de casques immersifs Oculus.
Le patron de Facebook Mark Zuckerberg pourrait révéler le nouveau nom le 28 octobre lors d'une conférence annuelle sur ces thèmes.
"Facebook pense que changer de nom peut l'aider à changer de sujet", a déclaré dans un communiqué une association anti-Facebook, qui se fait ironiquement appeler le "Véritable Conseil de surveillance de Facebook" (Real Facebook Oversight Board).
"C'est un signe qu'ils sont prêts à tout pour distraire de leur échec à assainir leurs plateformes remplies de haine. Quoi qu'ils se fassent appeler, le problème reste entier, (...) ils ont besoin de régulation réelle et indépendante, tout de suite", poursuit l'association.
L'entreprise, qui enchaîne les scandales depuis des années, traverse une passe particulièrement difficile depuis que France Haugen, une ancienne employée lanceuse d'alerte, a fait fuiter des documents internes à la presse et accusé la plateforme de faire passer "les profits avant la sécurité" de ses utilisateurs.
Le réseau social ne serait pas le premier pilier de l'internet à changer de nom.
En 2015, Google a ainsi réorganisé ses activités en créant une maison mère baptisée Alphabet, qui gère le moteur de recherche, la plateforme YouTube, la filiale de voitures autonomes Waymo, etc.
Mais comme le soulignaient plusieurs observateurs, Google n'est pas devenu Alphabet dans les médias ou l'opinion publique.