PAPEETE, le 30 juillet 2014 – Un bateau de type poti marara en alu de 16 pieds, parti en mer le lundi soir, s’est retourné le lendemain à 11h au nord de Hiva Oa à cause d’une opération de pêche mal négociée.
C’est la famille des deux marins qui a prévenu le RMCC le mercredi en fin de matinée disant qu’elle n'avait pas de nouvelles et aucune position de l'embarcation. Les recherches commencent avec les bateaux du village dès 11h45, et c’est une pirogue qui finit par les retrouver à 14h15. Les deux pêcheurs étaient éprouvés, mais sans nécessiter d’hospitalisation. Le Gardien qui avait décollé à 13h de Tahiti a été rappelé une heure plus tard.
Malgré l’issue heureuse de cet évènement, des sources nous affirment que l’opération de sauvetage a été très chaotique. Le naufrage ayant eu lieu au-delà de la zone des 300 mètres, les pompiers municipaux, équipés d'un semi-rigide de 8 mètres, ne sont pas intervenus. La vedette de gendarmerie est en panne et donc ne pouvait pas intervenir non plus. Sur les trois navires ayant pris part aux opérations de sauvetage, seul le poti marara de 26 pieds avait des équipements de sécurité à bord. Enfin, aucun des trois navires n'avait de moyen de communication en dehors des téléphones mobiles pour lesquels le réseau ne couvrait pas toute la zone de recherche...
« Trois bateaux de la population y sont allés sans aucun moyen de communication. C’est la désorganisation totale. Finalement, la pirogue repère les gars et les a récupéré, l’opération s’est bien terminée. Mais il n’y avait vraiment aucune organisation sur place et ça rajoute du risque. On aimerait que l’État mette des moyens dédiés sur place, pas forcément grand-chose, une vedette de 13 m qui ferait aussi les Evasan nautiques pour Fatu Hiva et Nahoata… » plaide une des personnes impliquée dans l’opération.
Le MRCC, responsable des sauvetages en mer en Polynésie, explique que "sur Hiva Oa nous n'avons pas beaucoup de moyens à part des moyens privés. Mais nous avons engagé la station radio de Hiva Oa, les moyens pompiers de Hiva Oa, mais ils n'ont pas eu le temps d'appareiller avant que la situation soit résolue, et nous avons mobilisé le Gardian qui est rentré à mi-chemin car ils avaient été trouvés." Sur le manque de moyens le MRCC explique : "on manque toujours de moyens en Polynésie, on a déclenché ceux qu'on avait et c'est la solidarité sur place qui a réglé la situation. Mais si on avait les moyens aux Marquises, on serait plus rassuré, c'est sûr, mais les moyens ne sont pas facile à trouver."
C’est la famille des deux marins qui a prévenu le RMCC le mercredi en fin de matinée disant qu’elle n'avait pas de nouvelles et aucune position de l'embarcation. Les recherches commencent avec les bateaux du village dès 11h45, et c’est une pirogue qui finit par les retrouver à 14h15. Les deux pêcheurs étaient éprouvés, mais sans nécessiter d’hospitalisation. Le Gardien qui avait décollé à 13h de Tahiti a été rappelé une heure plus tard.
Malgré l’issue heureuse de cet évènement, des sources nous affirment que l’opération de sauvetage a été très chaotique. Le naufrage ayant eu lieu au-delà de la zone des 300 mètres, les pompiers municipaux, équipés d'un semi-rigide de 8 mètres, ne sont pas intervenus. La vedette de gendarmerie est en panne et donc ne pouvait pas intervenir non plus. Sur les trois navires ayant pris part aux opérations de sauvetage, seul le poti marara de 26 pieds avait des équipements de sécurité à bord. Enfin, aucun des trois navires n'avait de moyen de communication en dehors des téléphones mobiles pour lesquels le réseau ne couvrait pas toute la zone de recherche...
« Trois bateaux de la population y sont allés sans aucun moyen de communication. C’est la désorganisation totale. Finalement, la pirogue repère les gars et les a récupéré, l’opération s’est bien terminée. Mais il n’y avait vraiment aucune organisation sur place et ça rajoute du risque. On aimerait que l’État mette des moyens dédiés sur place, pas forcément grand-chose, une vedette de 13 m qui ferait aussi les Evasan nautiques pour Fatu Hiva et Nahoata… » plaide une des personnes impliquée dans l’opération.
Le MRCC, responsable des sauvetages en mer en Polynésie, explique que "sur Hiva Oa nous n'avons pas beaucoup de moyens à part des moyens privés. Mais nous avons engagé la station radio de Hiva Oa, les moyens pompiers de Hiva Oa, mais ils n'ont pas eu le temps d'appareiller avant que la situation soit résolue, et nous avons mobilisé le Gardian qui est rentré à mi-chemin car ils avaient été trouvés." Sur le manque de moyens le MRCC explique : "on manque toujours de moyens en Polynésie, on a déclenché ceux qu'on avait et c'est la solidarité sur place qui a réglé la situation. Mais si on avait les moyens aux Marquises, on serait plus rassuré, c'est sûr, mais les moyens ne sont pas facile à trouver."