GENEVE, 2 novembre 2011 (AFP) - "Attention, communiquer nuit" : c'est le titre de la nouvelle exposition du Musée suisse de la communication, à Berne, pour lequel l'excès d'informations peut être aussi dommageable pour la santé que l'abus d'alcool ou de tabac.
Cette exposition, présentée mercredi à la presse, ouvrira ses portes au public du 4 novembre au 15 juillet prochain, et s'adresse aux "accrocs" de l'information, qui sont sans arrêt branchés sur internet ou vérifient constamment leurs mails de peur de rater quelque chose.
Concrètement, le musée met l'accent sur le déluge d'informations dont sont abreuvés les internautes et autres détenteurs de portables ou d'e-phone, depuis les e-mails, de plus en plus nombreux, en passant par les appels intempestifs sur les portables, et la publicité.
Afin d'aider les internautes à mieux gérer ce flot continu d'informations, le musée a aménagé au centre de son exposition une "clinique de la communication".
Dans cet espace, les visiteurs sont d'abord confrontés à une impressionnante bibliothèque de 12.000 livres, qui représente ce que chaque habitant de la terre devrait lire par jour pour absorber le volume d'informations quotidien.
La clinique propose alors au visiteur de faire un "check up", en répondant à un questionnaire mise au point par l'Université de Berne, et qui permettra d'établir son IPC, soit son indice personnel de communication. Cet indice "illustre l'utilité, le plaisir ou la souffrance de chacun face à l'inflation d'informations".
Une fois que cet IPC sera établi, les visiteurs reçoivent un "traitement", permettant d'avoir "un comportement agréable et ciblé face aux flots de la communication et aux medias", avec l'aide de coachs.
A la fin du circuit, un distributeur automatique remet au visiteur un médicament, le "Comucaïne" dont le mode d'emploi résume les principaux conseils livrés par l'exposition.
mnb/ih
Cette exposition, présentée mercredi à la presse, ouvrira ses portes au public du 4 novembre au 15 juillet prochain, et s'adresse aux "accrocs" de l'information, qui sont sans arrêt branchés sur internet ou vérifient constamment leurs mails de peur de rater quelque chose.
Concrètement, le musée met l'accent sur le déluge d'informations dont sont abreuvés les internautes et autres détenteurs de portables ou d'e-phone, depuis les e-mails, de plus en plus nombreux, en passant par les appels intempestifs sur les portables, et la publicité.
Afin d'aider les internautes à mieux gérer ce flot continu d'informations, le musée a aménagé au centre de son exposition une "clinique de la communication".
Dans cet espace, les visiteurs sont d'abord confrontés à une impressionnante bibliothèque de 12.000 livres, qui représente ce que chaque habitant de la terre devrait lire par jour pour absorber le volume d'informations quotidien.
La clinique propose alors au visiteur de faire un "check up", en répondant à un questionnaire mise au point par l'Université de Berne, et qui permettra d'établir son IPC, soit son indice personnel de communication. Cet indice "illustre l'utilité, le plaisir ou la souffrance de chacun face à l'inflation d'informations".
Une fois que cet IPC sera établi, les visiteurs reçoivent un "traitement", permettant d'avoir "un comportement agréable et ciblé face aux flots de la communication et aux medias", avec l'aide de coachs.
A la fin du circuit, un distributeur automatique remet au visiteur un médicament, le "Comucaïne" dont le mode d'emploi résume les principaux conseils livrés par l'exposition.
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