Philippe Darius et Vaiana Tekakeoteragi.
TAHITI, le 29 août 2021 - Philippe Darius travaille actuellement avec une équipe sur la réalisation d’un ebook qui rassemblera 100 plantes utiles de Tahiti. Cet ouvrage paraîtra fin septembre. La version papier est prévue mi-novembre.
“Enfin !” Philippe Darius peut enfin concrétiser son projet. “Je le porte en moi depuis si longtemps.” Orthophoniste de formation, Philippe Darius est un passionné. Il a fondé Ekopia Tahiti, une école qui encourage et accompagne ceux qui le souhaitent à transformer leur jardin en fa’a’apu nourricier. Il veut à présent mettre à disposition un recueil de plantes utiles, une sorte de petite encyclopédie pratique pour reconnaître puis utiliser les végétaux environnants.
Mais qu’est-ce qu’une plante utile ? Selon Philippe Darius, pour cet ouvrage, il s’agira de plantes qui ont un usage clé “dans l’alimentation”, “dans la santé” ainsi que dans “la culture ou l’agriculture”. Il reconnaît toutefois l’aspect subjectif des réponses à cette question. “Nous ne serons pas exhaustif évidemment.” Il existe des centaines de plantes utiles et chaque plante mériterait presque un ouvrage entier pour la décrire. “Nous n’avons pas la prétention de faire un nouveau Paul Pétard.” Paul Pétard, pharmacien à l’hôpital de Papeete de 1937 à 1945, est l’auteur du fameux livre intitulé “Plantes utiles de Polynésie et rā’au tahiti” dont une réédition actualisée et augmentée a été publiée par Haere Pō en 2019 (lire aussi cet article).
Alimentation, santé, culture
De nombreuses plantes sont considérées aujourd’hui comme des mauvaises herbes alors qu’elles sont savoureuses, qu’elles possèdent diverses propriétés nutritionnelles. En plus, elles peuvent être esthétiques. Elles ont donc toutes les qualités pour garnir et embellir nos assiettes et diversifier nos menus. Le pourpier, le clitoria, l’amarante, la misère, la verveine bleue sont autant d’exemples à citer.
Côté santé, gingembre, curcuma, aloe vera servent à la préparation de ra’au tahiti. Des plantes sont utilisées au quotidien par de nombreux résidents pour leurs propriétés antibactériennes, antioxydantes, antiinflammatoires, etc.
Il existe également des plantes dont les fibres sont utilisées pour confectionner des objets artisanaux et d’autres ont un intérêt dans l’agriculture. “Le vetiver par exemple stabilise les talus, ce qui est intéressant dans les terrains en pente. Cela peut participer à lutter contre l’érosion dans nos montagnes”, précise Philippe Darius.
Certaines plantes sont bien connues, d’autres restent insoupçonnées, d’autres encore ont été oubliées comme le terevete, le patoa. L’idée de l’ouvrage est de figer et de synthétiser les éléments de connaissance, de faire la lumière sur les essentiels. “Nos jardins sont plein de plantes sauvages utiles, on veut valoriser ces plantes qui vivent tout autour de nous, qui poussent spontanément et que l’on ne regarde même pas.” Pire, elles sont arrachées et jetées.
Des volontaires passionnés
Pour atteindre le but qu’il s’est fixé, Philippe Darius s’est entouré d’une vingtaine de personnes volontaires et motivées. L’équipe doit sélectionner des plantes, mais également réaliser la rédaction, la mise en page, les photographies, les relectures et la mise aux normes de l’ebook. “Nous partons avec une première liste de 500 plantes.” Chacun amène son savoir et son expérience et des discussions suivent jusqu’au consensus. Le travail a été fait, partiellement. Philippe Darius fait référence au fichier Eden distribué par Araka qui rassemble déjà de nombreuses plantes et dont il avoue s’inspirer. Dans ce fichier, les propriétés de chaque plante sont listées.
Dans l’ouvrage de Philippe Darius et son équipe, dans chaque fiche le lecteur trouvera une à deux images. “Il s’agira de photographies in situ, prises dans un jardin, car cela semble le plus évocateur.” Le nom commun de la plante ainsi que son nom scientifique seront indiqués. Une description pratique plutôt que botanique sera rédigée. “Nous ajouterons ensuite avec un petit encadré recette ou astuce.”
L’ouvrage sortira au format ebook d’ici à fin septembre. Les fonds récoltés grâce à la vente de cette version permettra une édition imprimée. La version papier des 100 plantes utiles de Tahiti devrait paraître avant mi-novembre.
“Enfin !” Philippe Darius peut enfin concrétiser son projet. “Je le porte en moi depuis si longtemps.” Orthophoniste de formation, Philippe Darius est un passionné. Il a fondé Ekopia Tahiti, une école qui encourage et accompagne ceux qui le souhaitent à transformer leur jardin en fa’a’apu nourricier. Il veut à présent mettre à disposition un recueil de plantes utiles, une sorte de petite encyclopédie pratique pour reconnaître puis utiliser les végétaux environnants.
Mais qu’est-ce qu’une plante utile ? Selon Philippe Darius, pour cet ouvrage, il s’agira de plantes qui ont un usage clé “dans l’alimentation”, “dans la santé” ainsi que dans “la culture ou l’agriculture”. Il reconnaît toutefois l’aspect subjectif des réponses à cette question. “Nous ne serons pas exhaustif évidemment.” Il existe des centaines de plantes utiles et chaque plante mériterait presque un ouvrage entier pour la décrire. “Nous n’avons pas la prétention de faire un nouveau Paul Pétard.” Paul Pétard, pharmacien à l’hôpital de Papeete de 1937 à 1945, est l’auteur du fameux livre intitulé “Plantes utiles de Polynésie et rā’au tahiti” dont une réédition actualisée et augmentée a été publiée par Haere Pō en 2019 (lire aussi cet article).
Alimentation, santé, culture
De nombreuses plantes sont considérées aujourd’hui comme des mauvaises herbes alors qu’elles sont savoureuses, qu’elles possèdent diverses propriétés nutritionnelles. En plus, elles peuvent être esthétiques. Elles ont donc toutes les qualités pour garnir et embellir nos assiettes et diversifier nos menus. Le pourpier, le clitoria, l’amarante, la misère, la verveine bleue sont autant d’exemples à citer.
Côté santé, gingembre, curcuma, aloe vera servent à la préparation de ra’au tahiti. Des plantes sont utilisées au quotidien par de nombreux résidents pour leurs propriétés antibactériennes, antioxydantes, antiinflammatoires, etc.
Il existe également des plantes dont les fibres sont utilisées pour confectionner des objets artisanaux et d’autres ont un intérêt dans l’agriculture. “Le vetiver par exemple stabilise les talus, ce qui est intéressant dans les terrains en pente. Cela peut participer à lutter contre l’érosion dans nos montagnes”, précise Philippe Darius.
Certaines plantes sont bien connues, d’autres restent insoupçonnées, d’autres encore ont été oubliées comme le terevete, le patoa. L’idée de l’ouvrage est de figer et de synthétiser les éléments de connaissance, de faire la lumière sur les essentiels. “Nos jardins sont plein de plantes sauvages utiles, on veut valoriser ces plantes qui vivent tout autour de nous, qui poussent spontanément et que l’on ne regarde même pas.” Pire, elles sont arrachées et jetées.
Des volontaires passionnés
Pour atteindre le but qu’il s’est fixé, Philippe Darius s’est entouré d’une vingtaine de personnes volontaires et motivées. L’équipe doit sélectionner des plantes, mais également réaliser la rédaction, la mise en page, les photographies, les relectures et la mise aux normes de l’ebook. “Nous partons avec une première liste de 500 plantes.” Chacun amène son savoir et son expérience et des discussions suivent jusqu’au consensus. Le travail a été fait, partiellement. Philippe Darius fait référence au fichier Eden distribué par Araka qui rassemble déjà de nombreuses plantes et dont il avoue s’inspirer. Dans ce fichier, les propriétés de chaque plante sont listées.
Dans l’ouvrage de Philippe Darius et son équipe, dans chaque fiche le lecteur trouvera une à deux images. “Il s’agira de photographies in situ, prises dans un jardin, car cela semble le plus évocateur.” Le nom commun de la plante ainsi que son nom scientifique seront indiqués. Une description pratique plutôt que botanique sera rédigée. “Nous ajouterons ensuite avec un petit encadré recette ou astuce.”
L’ouvrage sortira au format ebook d’ici à fin septembre. Les fonds récoltés grâce à la vente de cette version permettra une édition imprimée. La version papier des 100 plantes utiles de Tahiti devrait paraître avant mi-novembre.
Contacts
FB : Ekopia Tahiti
Tél. : 87 71 21 99
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