CAEN, 20 mai 2011 (AFP) - L'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro) a relevé des niveaux de pollution "alarmants" dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daïchi, a-t-elle annoncé vendredi.
"Dans la préfecture de Fukushima, les niveaux sont comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl", affirme ce laboratoire français indépendant, qui a analysé à Caen les échantillons que lui ont envoyé des bénévoles au Japon.
"Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", poursuit l'Acro.
La situation dans la centrale de Fukushima Daïchi, endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, est impossible à stabiliser avant au moins six mois.
"Cette pollution s'étend bien au-delà de cette préfecture: les niveaux détectés dans le sud de la préfecture voisine de Miyagi (au nord de Fukushima et dont Sendaï est la capitale) sont aussi très élevés", poursuit l'association présidée par un physicien du nucléaire.
Dans les légumes analysés de Sendaï (à 80 km de Fukushima Daïchi), les teneurs en césium 134 et 137 sont supérieures aux limites fixées par la réglementation japonaise (500 Bq/kg), rendant ces produits impropres à la consommation: 790 Bq/kg pour le césium 134 et 830 Bq/kg pour le césium 137.
"Les retombées de Fukushima sont détectables à des niveaux significatifs jusqu'à Kanagawa, située à environ 270 km de la centrale", précise le laboratoire dont le détail des résultats est consultable sur http://acro.eu.org.
L'Acro a analysé de la terre, des légumes mais aussi de l'eau de mer.
"L'eau de mer prélevée à une quarantaine de kilomètres de la centrale présente aussi une contamination anormale en césium 137, 134 et iode 131. La vie marine sur place, qui a tendance à concentrer ces pollutions, doit être fortement contaminée", selon le laboratoire.
L'Acro est un des deux laboratoires français indépendants créés après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.
Selon les autorités japonaises, la quantité de radioactivité relâchée dans l'atmosphère à Fukushima, à environ 250 km au nord-est de Tokyo, a représenté environ un dixième de celle relâchée à Tchernobyl en 1986.
clc/am/er
"Dans la préfecture de Fukushima, les niveaux sont comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl", affirme ce laboratoire français indépendant, qui a analysé à Caen les échantillons que lui ont envoyé des bénévoles au Japon.
"Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", poursuit l'Acro.
La situation dans la centrale de Fukushima Daïchi, endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, est impossible à stabiliser avant au moins six mois.
"Cette pollution s'étend bien au-delà de cette préfecture: les niveaux détectés dans le sud de la préfecture voisine de Miyagi (au nord de Fukushima et dont Sendaï est la capitale) sont aussi très élevés", poursuit l'association présidée par un physicien du nucléaire.
Dans les légumes analysés de Sendaï (à 80 km de Fukushima Daïchi), les teneurs en césium 134 et 137 sont supérieures aux limites fixées par la réglementation japonaise (500 Bq/kg), rendant ces produits impropres à la consommation: 790 Bq/kg pour le césium 134 et 830 Bq/kg pour le césium 137.
"Les retombées de Fukushima sont détectables à des niveaux significatifs jusqu'à Kanagawa, située à environ 270 km de la centrale", précise le laboratoire dont le détail des résultats est consultable sur http://acro.eu.org.
L'Acro a analysé de la terre, des légumes mais aussi de l'eau de mer.
"L'eau de mer prélevée à une quarantaine de kilomètres de la centrale présente aussi une contamination anormale en césium 137, 134 et iode 131. La vie marine sur place, qui a tendance à concentrer ces pollutions, doit être fortement contaminée", selon le laboratoire.
L'Acro est un des deux laboratoires français indépendants créés après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.
Selon les autorités japonaises, la quantité de radioactivité relâchée dans l'atmosphère à Fukushima, à environ 250 km au nord-est de Tokyo, a représenté environ un dixième de celle relâchée à Tchernobyl en 1986.
clc/am/er