Papeete, le 20 décembre 2018 - Jean-Baptiste Tavanae est un agriculteur bio dans la vallée de Papeari. A fond dans ce qu'il fait, le jeune homme de 29 ans souhaite développer une filière de noni bio. Pour cela, Jean-Baptiste forme d'autres agriculteurs à pratiquer ce mode de culture et leur propose de se rassembler au sein d'une coopérative.
Si la plantation de noni de Jean-Baptiste Tavanae est bien plus majestueuse qu'un amphithéâtre d'université, l'ambiance y est tout aussi studieuse. Et pour cause, le jeune agriculteur qui a fait de sa passion pour le bio, son métier, donne un "petit cours" à d'autres cultivateurs sur la culture bio du noni, travaux pratiques inclus ! "Je conseille plutôt la technique du bouturage par rapport à celle des semences. Il faut sélectionner des boutures qui semblent en bonne santé, ainsi elles pousseront plus vite, cela permet de gagner pas mal de temps", explique Jean-Baptiste à la tête de 154 plants de noni bio, à une petite dizaine d'agriculteurs venus découvrir les techniques du jeune homme.
Une fois le bouturage planté en terre, Jean-Baptiste Tavanae va leur dévoiler l'une de ses potions magiques qui va faire de cette petite bouture un bel arbre. "Il faut lui donner un engrais riche en potasse, du calcium, un engrais de fertilisation et du lemocide, c'est de l'insecticide bio. C'est la base ", révèle l'agriculteur malicieux.
Si la plantation de noni de Jean-Baptiste Tavanae est bien plus majestueuse qu'un amphithéâtre d'université, l'ambiance y est tout aussi studieuse. Et pour cause, le jeune agriculteur qui a fait de sa passion pour le bio, son métier, donne un "petit cours" à d'autres cultivateurs sur la culture bio du noni, travaux pratiques inclus ! "Je conseille plutôt la technique du bouturage par rapport à celle des semences. Il faut sélectionner des boutures qui semblent en bonne santé, ainsi elles pousseront plus vite, cela permet de gagner pas mal de temps", explique Jean-Baptiste à la tête de 154 plants de noni bio, à une petite dizaine d'agriculteurs venus découvrir les techniques du jeune homme.
Une fois le bouturage planté en terre, Jean-Baptiste Tavanae va leur dévoiler l'une de ses potions magiques qui va faire de cette petite bouture un bel arbre. "Il faut lui donner un engrais riche en potasse, du calcium, un engrais de fertilisation et du lemocide, c'est de l'insecticide bio. C'est la base ", révèle l'agriculteur malicieux.
LA CRÉATION D'UN LABEL DE NONI BIO
"C'est très intéressant, je ne connaissais pas bien tout cela et c'est bon pour l'environnement", admet convaincu Victor Vivish.
A travers cette formation au noni bio, Jean-Baptiste souhaiterait à terme que les différents cultivateurs de noni bio se fédèrent au sein d'une coopérative permettant ainsi de disposer d'une grande production. Le jeune agriculteur prône également la création d'un nouveau label spécifique pour le noni bio. "Ce regroupement devrait nous permettre d'être plus forts et de sortir un produit certifié de bonne qualité que nous pourrions vendre un peu plus cher. A l'heure actuelle, le noni est acheté 50 francs le kilo, le prix n'a pas augmenté depuis des années. Nous aimerions le vendre 100 francs le kilo. Il y a une baisse de production actuellement, car les agriculteurs préfèrent se mettre à la vanille ou à d'autres produits, car le prix d'achat n'est pas assez élevé. Le noni de Tahiti est très réputé dans le monde", conclut le jeune agriculteur.
A travers cette formation au noni bio, Jean-Baptiste souhaiterait à terme que les différents cultivateurs de noni bio se fédèrent au sein d'une coopérative permettant ainsi de disposer d'une grande production. Le jeune agriculteur prône également la création d'un nouveau label spécifique pour le noni bio. "Ce regroupement devrait nous permettre d'être plus forts et de sortir un produit certifié de bonne qualité que nous pourrions vendre un peu plus cher. A l'heure actuelle, le noni est acheté 50 francs le kilo, le prix n'a pas augmenté depuis des années. Nous aimerions le vendre 100 francs le kilo. Il y a une baisse de production actuellement, car les agriculteurs préfèrent se mettre à la vanille ou à d'autres produits, car le prix d'achat n'est pas assez élevé. Le noni de Tahiti est très réputé dans le monde", conclut le jeune agriculteur.
Scott Tuitupou, directeur de Morinda à Tahiti
"Il faut que nous développions la filière partout dans les îles"
"Je suis venu voir ce que propose Jean-Baptiste pour le noni bio, c'est intéressant. Notre société n'est pas certifiée bio, mais nous interdisons l'utilisation des engrais conventionnels.
Nous achetons actuellement environ 2000 tonnes par an de noni, nous comptons augmenter ce chiffre en 2019, car notre maison-mère a des marchés très demandeurs en Chine ou au Japon. Il faut donc que nous développions notre filière de noni partout dans les îles, notamment aux Marquises et bientôt aux Tuamotu. Nous sommes le principal acheteur de noni en Polynésie, les agriculteurs souhaiteraient que nous augmentions le prix d'achat, mais pour l'instant on ne va pas augmenter."
"Il faut que nous développions la filière partout dans les îles"
"Je suis venu voir ce que propose Jean-Baptiste pour le noni bio, c'est intéressant. Notre société n'est pas certifiée bio, mais nous interdisons l'utilisation des engrais conventionnels.
Nous achetons actuellement environ 2000 tonnes par an de noni, nous comptons augmenter ce chiffre en 2019, car notre maison-mère a des marchés très demandeurs en Chine ou au Japon. Il faut donc que nous développions notre filière de noni partout dans les îles, notamment aux Marquises et bientôt aux Tuamotu. Nous sommes le principal acheteur de noni en Polynésie, les agriculteurs souhaiteraient que nous augmentions le prix d'achat, mais pour l'instant on ne va pas augmenter."
Page facebook : Le potager BIO de JB