Romain PERROCHEAU / AFP
Angoulême, France | AFP | mercredi 21/08/2024 - Un homme a mis le feu mercredi dans un bureau de la mairie d'Angoulême, sans faire de blessé, avant d'être "neutralisé" par des tirs de la police municipale qui l'ont grièvement atteint, ses motivations étant inconnues à ce stade.
Cet individu âgé de 46 ans et de nationalité française, sans casier judiciaire, a fait irruption vers midi dans l'hôtel de ville après avoir garé son véhicule, sur le capot duquel figuraient des inscriptions en langue arabe - la profession de foi musulmane.
Vêtu d'un treillis militaire et muni d'un bidon d'essence, il s'est rendu dans le bureau des élus à l'étage où se trouvaient deux assistantes, selon le maire de la ville, Xavier Bonnefont, et le préfet de Charente Jérôme Harnois.
"Il a répandu de l'essence dans cette pièce. Les assistantes ont pu sortir en hurlant, ce qui a alerté les policiers municipaux", a expliqué ce dernier à la presse.
Les agents "ont tenté de maîtriser dans un premier temps l'individu avec un tonfa (une sorte de matraque, NDLR), et compte tenu la virulence de l'homme, ils ont fait usage à plusieurs reprises de leur arme à feu", a-t-il détaillé.
Grièvement touché, l'homme a été hospitalisé. L'incendie qu'il avait déclenché, sans faire de blessé, a été rapidement éteint par les pompiers.
L'hôtel de ville a été évacué et un important dispositif de sécurité et de secours a été déployé autour des lieux.
- "Comme un dingue" -
"Il ne semble pas y avoir de contentieux" entre cet homme et le personnel de la mairie, selon le maire d'Angoulême. "Ce n'est pas un individu connu de nos services à l'heure où je vous parle", a déclaré l'élu à France Info, saluant le "sang-froid" des assistantes qui lui ont fait face et ont été "en partie aspergées".
Les services de déminage sont intervenus sur la voiture de l'assaillant, autour de laquelle la police scientifique s'affairait toujours en fin d'après-midi, selon un photographe de l'AFP.
Une perquisition a été effectuée à son domicile dans un quartier d'Angoulême, ville qui compte quelque 41.000 habitants.
Selon une voisine, interrogée par le journal Charente Libre, l'homme, qui s'était récemment rasé les cheveux, "n'était pas comme d'habitude" mercredi matin: "il était énervé, il est descendu comme un dingue avec deux bombes de peinture", a-t-elle dit, sans connaître le motif de son comportement.
La division de la criminalité organisée et spécialisée de Limoges a été co-saisie de l'enquête avec la police judiciaire d'Angoulême.
Le parquet d'Angoulême n'a pas communiqué pour l'instant sur l'affaire, en cours d'évaluation par la sous-direction anti-terroriste selon une source proche du dossier.
Cet individu âgé de 46 ans et de nationalité française, sans casier judiciaire, a fait irruption vers midi dans l'hôtel de ville après avoir garé son véhicule, sur le capot duquel figuraient des inscriptions en langue arabe - la profession de foi musulmane.
Vêtu d'un treillis militaire et muni d'un bidon d'essence, il s'est rendu dans le bureau des élus à l'étage où se trouvaient deux assistantes, selon le maire de la ville, Xavier Bonnefont, et le préfet de Charente Jérôme Harnois.
"Il a répandu de l'essence dans cette pièce. Les assistantes ont pu sortir en hurlant, ce qui a alerté les policiers municipaux", a expliqué ce dernier à la presse.
Les agents "ont tenté de maîtriser dans un premier temps l'individu avec un tonfa (une sorte de matraque, NDLR), et compte tenu la virulence de l'homme, ils ont fait usage à plusieurs reprises de leur arme à feu", a-t-il détaillé.
Grièvement touché, l'homme a été hospitalisé. L'incendie qu'il avait déclenché, sans faire de blessé, a été rapidement éteint par les pompiers.
L'hôtel de ville a été évacué et un important dispositif de sécurité et de secours a été déployé autour des lieux.
- "Comme un dingue" -
"Il ne semble pas y avoir de contentieux" entre cet homme et le personnel de la mairie, selon le maire d'Angoulême. "Ce n'est pas un individu connu de nos services à l'heure où je vous parle", a déclaré l'élu à France Info, saluant le "sang-froid" des assistantes qui lui ont fait face et ont été "en partie aspergées".
Les services de déminage sont intervenus sur la voiture de l'assaillant, autour de laquelle la police scientifique s'affairait toujours en fin d'après-midi, selon un photographe de l'AFP.
Une perquisition a été effectuée à son domicile dans un quartier d'Angoulême, ville qui compte quelque 41.000 habitants.
Selon une voisine, interrogée par le journal Charente Libre, l'homme, qui s'était récemment rasé les cheveux, "n'était pas comme d'habitude" mercredi matin: "il était énervé, il est descendu comme un dingue avec deux bombes de peinture", a-t-elle dit, sans connaître le motif de son comportement.
La division de la criminalité organisée et spécialisée de Limoges a été co-saisie de l'enquête avec la police judiciaire d'Angoulême.
Le parquet d'Angoulême n'a pas communiqué pour l'instant sur l'affaire, en cours d'évaluation par la sous-direction anti-terroriste selon une source proche du dossier.