Paris, France | AFP | lundi 02/07/2017 - Un homme de 23 ans qui menaçait de tuer Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet et de s'en prendre à diverses minorités a été mis en examen et écroué, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Interpellé le 28 juin à Argenteuil (Val-d'Oise), il a été mis en examen samedi pour "entreprise individuelle terroriste" (BIEN entreprise individuelle terroriste), a précisé cette source, confirmant une information de RMC.
En garde à vue, l'homme proche de l'idéologie d'extrême droite, qui se décrit comme "nationaliste", a déclaré vouloir s'en prendre à des "musulmans, juifs, noirs, homosexuels", selon une source proche de l'enquête. Il a ensuite indiqué aux enquêteurs avoir envisagé de tuer le président de la République lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
Le suspect avait été repéré après avoir cherché à faire l'acquisition d'une arme à feu sur un site de jeux vidéo.
Après les signalements de plusieurs internautes sur la plateforme Pharos, des policiers l'ont interpellé à son domicile.
Trois couteaux de cuisine ont été retrouvés dans son véhicule et l'exploitation de son ordinateur a révélé qu'il avait effectué des recherches sur internet concernant des cibles potentielles, d'après la source proche de l'enquête.
Le jeune homme est connu de la justice: il avait été condamné en 2016 à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve pour provocation à la haine raciale et apologie du terrorisme après avoir vanté les actes d'Anders Behring Breivik, l'auteur de l'attentat du 22 juillet 2011 en Norvège (77 morts).
Le 14 juillet 2002 lors du défilé militaire sur les Champs-Elysées, Maxime Brunerie, 25 ans, avait tenté d'atteindre le président Jacques Chirac avec un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare. Le tir avait été dévié par un spectateur.
L'homme a été condamné en décembre 2004 à dix ans de réclusion criminelle. "Je voulais faire quelque chose d'historique", avait-il expliqué lors de son procès. Il a été libéré en août 2009.
Interpellé le 28 juin à Argenteuil (Val-d'Oise), il a été mis en examen samedi pour "entreprise individuelle terroriste" (BIEN entreprise individuelle terroriste), a précisé cette source, confirmant une information de RMC.
En garde à vue, l'homme proche de l'idéologie d'extrême droite, qui se décrit comme "nationaliste", a déclaré vouloir s'en prendre à des "musulmans, juifs, noirs, homosexuels", selon une source proche de l'enquête. Il a ensuite indiqué aux enquêteurs avoir envisagé de tuer le président de la République lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
Le suspect avait été repéré après avoir cherché à faire l'acquisition d'une arme à feu sur un site de jeux vidéo.
Après les signalements de plusieurs internautes sur la plateforme Pharos, des policiers l'ont interpellé à son domicile.
Trois couteaux de cuisine ont été retrouvés dans son véhicule et l'exploitation de son ordinateur a révélé qu'il avait effectué des recherches sur internet concernant des cibles potentielles, d'après la source proche de l'enquête.
Le jeune homme est connu de la justice: il avait été condamné en 2016 à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l'épreuve pour provocation à la haine raciale et apologie du terrorisme après avoir vanté les actes d'Anders Behring Breivik, l'auteur de l'attentat du 22 juillet 2011 en Norvège (77 morts).
Le 14 juillet 2002 lors du défilé militaire sur les Champs-Elysées, Maxime Brunerie, 25 ans, avait tenté d'atteindre le président Jacques Chirac avec un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare. Le tir avait été dévié par un spectateur.
L'homme a été condamné en décembre 2004 à dix ans de réclusion criminelle. "Je voulais faire quelque chose d'historique", avait-il expliqué lors de son procès. Il a été libéré en août 2009.