Washington, Etats-Unis | AFP | lundi 08/10/2018 - Une variation génétique a été identifiée par des chercheurs comme l'un des responsables des problèmes d'érection, ce qui pourrait contribuer à améliorer un jour les traitements, selon des résultats publiés lundi dans les compte-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
Les scientifiques ont trouvé, sur l'immense chaîne de l'ADN humain, un endroit spécifique où une variation était liée à la dysfonction érectile, en travaillant à partir d'une base de données de 36.649 patients de Kaiser Permanente Northern California.
Selon ces résultats, les hommes ayant une copie de cette variante ont 26% de risque supplémentaire d'avoir des problèmes d'érection, par rapport à la moyenne de la population. Ceux ayant deux copies de la variante ont un risque augmenté de 59%, selon le généticien Eric Jorgenson, auteur principal de l'étude.
Le risque normal est d'environ un homme sur cinq, selon une étude de 2007 aux Etats-Unis, mais la proportion augmente nettement avec l'âge.
Environ un tiers du risque de dysfonction érectile est dû à des facteurs génétiques et, selon cette nouvelle étude, la variation génétique identifiée correspond à 2% à elle seule, soit plus qu'aucune autre identifiée à ce jour, dit Eric Jorgenson à l'AFP.
L'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, qui ont des composants génétiques, sont également liés aux problèmes d'érection.
"Les traitements disponibles contre la dysfonction érectile ne fonctionnent pas chez environ la moitié des hommes traités", explique M. Jorgenson. "Si l'on arrivait à développer de nouveaux traitements qui ciblent cette variation génétique, nous pourrions aider ces hommes-là".
Ces résultats confirment de précédentes études et ont été validés en étudiant une seconde base de données au Royaume-Uni.
ico/elm
Les scientifiques ont trouvé, sur l'immense chaîne de l'ADN humain, un endroit spécifique où une variation était liée à la dysfonction érectile, en travaillant à partir d'une base de données de 36.649 patients de Kaiser Permanente Northern California.
Selon ces résultats, les hommes ayant une copie de cette variante ont 26% de risque supplémentaire d'avoir des problèmes d'érection, par rapport à la moyenne de la population. Ceux ayant deux copies de la variante ont un risque augmenté de 59%, selon le généticien Eric Jorgenson, auteur principal de l'étude.
Le risque normal est d'environ un homme sur cinq, selon une étude de 2007 aux Etats-Unis, mais la proportion augmente nettement avec l'âge.
Environ un tiers du risque de dysfonction érectile est dû à des facteurs génétiques et, selon cette nouvelle étude, la variation génétique identifiée correspond à 2% à elle seule, soit plus qu'aucune autre identifiée à ce jour, dit Eric Jorgenson à l'AFP.
L'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, qui ont des composants génétiques, sont également liés aux problèmes d'érection.
"Les traitements disponibles contre la dysfonction érectile ne fonctionnent pas chez environ la moitié des hommes traités", explique M. Jorgenson. "Si l'on arrivait à développer de nouveaux traitements qui ciblent cette variation génétique, nous pourrions aider ces hommes-là".
Ces résultats confirment de précédentes études et ont été validés en étudiant une seconde base de données au Royaume-Uni.
ico/elm