La cellule de crise réunie au haut commissariat.
PAPEETE, mardi 22 octobre 2013. La cellule de crise de gestion d’un événement cyclonique touchant particulièrement les archipels des Tuamotu et des Gambier a été activée ce mardi dans les locaux du haut commissariat de Papeete. Il s’agissait, à quelques jours de l’ouverture de la saison cyclonique dans le Pacifique sud, d’un exercice visant à tester en grandeur nature la réactivité de tous les services concernés (Météo France, gendarmerie, les mairies, les services de santé, l’armée, la protection civile etc.). L’exercice d’alerte cyclonique a été également vécu en direct et avec la participation de l’ensemble des populations concernées de Reao (575 habitants) et Pukarua (213 habitants) dans les Tuamotu. Les habitants de ces deux îles ont participé activement à cet exercice et ont rejoint les abris cycloniques pendant toute la durée du passage virtuel du phénomène cyclonique.
Pour le haut commissaire, Lionel Beffre la priorité de l’organisation des secours réside dans une coordination fluide entre les différents acteurs sur un territoire très dispersé. «L’important est avant tout que le système d’alerte et d’information des populations fonctionne correctement pour qu’ils puissent rejoindre les abris de survie» précise-t-il. Dans la cellule de crise installée au 3e étage du haut commissariat les informations sur cet exercice d’alerte cyclonique arrivent en temps réel pour que les autorités apprennent à prioriser leurs réponses. Le point est fait par exemple sur le nombre de victimes, les moyens de communication qui restent en activité, les possibilités d’envoyer des équipes de secours et notamment des médecins urgentistes. Le scénario n’est pas connu à l’avance par les personnes réunies dans la cellule de crise afin de tester les réflexes des uns et des autres.
Organisé chaque année, ce type d’exercice d’alerte cyclonique permet d’améliorer des points jugés perfectibles la fois précédente. «L’an dernier par exemple j’avais trouvé que nous étions un peu lents dans la rédaction des arrêtés du haut commissariat pour interdire la circulation des personnes. C’est un point que nous avons corrigé. Cette fois la publication des arrêtés a été réalisé à un rythme cadencé» se félicite Stéphane Jarlégand, directeur du cabinet du haut commissaire. Autre point introduit dans cet exercice, l’influence des réseaux sociaux dans les informations qui se diffusent sur la toile lors d’évènements exceptionnels. «Nous avons réagi dans cet exercice en faisant publier un communiqué de presse validant les seules informations sur le phénomène en provenance de Météo France» poursuit Stéphane Jarlégand. Insolite, l’exercice d’alerte cyclonique a même introduit cette année une manifestation impromptue d’opposants à l’installation de la mosquée à Papeete ! Des personnes qu’il a fallu gérer en pleine crise cyclonique.
La saison cyclonique dans le Pacifique sud va théoriquement début du mois de novembre à avril. La semaine prochaine Météo France organisera une conférence de presse pour présenter les caractéristiques de la saison qui va s’ouvrir prochainement. Il s’agit de prévisions tirées à partir de différentes observations climatiques. La semaine dernière, l’institut néo-zélandais de recherche atmosphérique, NIWA (National Institute of Water & Atmospheric Research) a publié ses prévisions concernant la saison cyclonique à venir pour l’hémisphère Sud du Pacifique Ouest. Pour le NIWA, cette saison à venir est proche de la « moyenne » (une dizaine de phénomènes), mais pourrait s’intensifier en fin de période.
Le dernier cyclone important qui a touché la Polynésie était Oli en janvier-février 2010. A Tahiti et Moorea, l’alerte rouge impliquant le confinement de la population avec interdiction de sortir était déclenchée le 4 février 2010, mais ce sont les Australes qui sont plus gravement touchées avec des pointes de vent mesurées à 260 km/h. Au total les intempéries liées à Oli avaient provoqué le décès d’un homme à Tubuai et des dégâts sur 500 maisons.
Pour le haut commissaire, Lionel Beffre la priorité de l’organisation des secours réside dans une coordination fluide entre les différents acteurs sur un territoire très dispersé. «L’important est avant tout que le système d’alerte et d’information des populations fonctionne correctement pour qu’ils puissent rejoindre les abris de survie» précise-t-il. Dans la cellule de crise installée au 3e étage du haut commissariat les informations sur cet exercice d’alerte cyclonique arrivent en temps réel pour que les autorités apprennent à prioriser leurs réponses. Le point est fait par exemple sur le nombre de victimes, les moyens de communication qui restent en activité, les possibilités d’envoyer des équipes de secours et notamment des médecins urgentistes. Le scénario n’est pas connu à l’avance par les personnes réunies dans la cellule de crise afin de tester les réflexes des uns et des autres.
Organisé chaque année, ce type d’exercice d’alerte cyclonique permet d’améliorer des points jugés perfectibles la fois précédente. «L’an dernier par exemple j’avais trouvé que nous étions un peu lents dans la rédaction des arrêtés du haut commissariat pour interdire la circulation des personnes. C’est un point que nous avons corrigé. Cette fois la publication des arrêtés a été réalisé à un rythme cadencé» se félicite Stéphane Jarlégand, directeur du cabinet du haut commissaire. Autre point introduit dans cet exercice, l’influence des réseaux sociaux dans les informations qui se diffusent sur la toile lors d’évènements exceptionnels. «Nous avons réagi dans cet exercice en faisant publier un communiqué de presse validant les seules informations sur le phénomène en provenance de Météo France» poursuit Stéphane Jarlégand. Insolite, l’exercice d’alerte cyclonique a même introduit cette année une manifestation impromptue d’opposants à l’installation de la mosquée à Papeete ! Des personnes qu’il a fallu gérer en pleine crise cyclonique.
La saison cyclonique dans le Pacifique sud va théoriquement début du mois de novembre à avril. La semaine prochaine Météo France organisera une conférence de presse pour présenter les caractéristiques de la saison qui va s’ouvrir prochainement. Il s’agit de prévisions tirées à partir de différentes observations climatiques. La semaine dernière, l’institut néo-zélandais de recherche atmosphérique, NIWA (National Institute of Water & Atmospheric Research) a publié ses prévisions concernant la saison cyclonique à venir pour l’hémisphère Sud du Pacifique Ouest. Pour le NIWA, cette saison à venir est proche de la « moyenne » (une dizaine de phénomènes), mais pourrait s’intensifier en fin de période.
Le dernier cyclone important qui a touché la Polynésie était Oli en janvier-février 2010. A Tahiti et Moorea, l’alerte rouge impliquant le confinement de la population avec interdiction de sortir était déclenchée le 4 février 2010, mais ce sont les Australes qui sont plus gravement touchées avec des pointes de vent mesurées à 260 km/h. Au total les intempéries liées à Oli avaient provoqué le décès d’un homme à Tubuai et des dégâts sur 500 maisons.