PAPEETE, le 31 août 2019 - Une sculpture grandeur réelle de dauphin à long bec vient d’être inaugurée dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles. Initiée par l’association Mata Tohora, cette œuvre est la pièce maîtresse d’un espace dédié aux cétacés.
La réalisation de cette sculpture a pour objectif de "sensibiliser à la protection des cétacés qui évoluent dans le sanctuaire des mammifères marins du Pays", indique Agnès Benet, biologiste marin, fondatrice de Mata Tohora.
Le sanctuaire polynésien des mammifères marins est un des plus grand au monde avec ses 5 millions de km2 d'océan. "Nous sommes en première ligne ! Lorsque les baleines et les dauphins ne seront plus que des centaines, il sera déjà trop tard ! ", insiste la biologiste. D’où la sculpture.
Il s’agit d’une représentation à taille réelle de dauphin à long bec, Stenella longirostris. Une espèce très courante qui circule dans les eaux du monde entier.
Le dauphin à long bec aime particulièrement les côtes et les baies, le matin, pour se reposer. Ce qui fait de lui une "proie" facile pour les dolphin-watching. Il est très souvent dérangé.
"Marquer les esprits"
Mata Tohora a porté le projet de sculpture pour "marquer les esprits". L’association ne cesse de mener des actions pour la sauvegarde des baleines, du dauphin à long bec et de tous les cétacés voisins.
L’association utilisera par ailleurs la sculpture comme "support sensoriel de sensibilisation et de communication" auprès des résidents et touristes de tous âges.
"Avec un tel support pédagogique nous espérons sensibiliser plus vivement encore une large population à sa responsabilisation pour la préservation non seulement des dauphins mais aussi de l’ensemble des cétacés qui subissent des harcèlements sur l'ensemble de nos océans y compris en Polynésie."
"Il y a une urgence : toutes les sensibilités scientifiques et les grandes sagesses internationales se rejoignent pour alerter l'opinion publique et politique", insiste Agnès Benet.
Deux mètres de matériaux récupérés
La sculpture fait 2 mètres, elle est composée de bois flotté et de matériaux récupérés. Le bois flotté a été fourni par l’association Planète écotour et sa Brigade verte qui nettoie régulièrement les rivières.
La sculpture va encore évoluer. Teva Victor, fils de l’explorateur Paul Émile Victor, pionnier des études des cétacés aux 2 pôles de la Terre est le parrain de l’opération. L’artiste a promis d’ajouter des motifs polynésiens.
Inaugurée mercredi en présence du ministre de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, la sculpture est "un cadeau pour plusieurs générations du public du Musée de Tahiti et ses Îles". Elle vient compléter sa "collection cétacés".
"Cet espace", indique Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles en montrant la sculpture et ses alentours "devient petit à petit un espace consacré aux mammifères marins en particulier et à l’environnement en général".
Depuis deux ans, l’association Tamari’i pointe des pêcheurs a ses habitudes. Elle vient régulièrement y assurer des animations. Mata Tohora aussi.
De plus, des panneaux explicatifs parlent de ces animaux. Un puna baleine trouvé sur le site se dresse en lisière de l’espace et la mâchoire supérieure de cachalot initialement installée dans l’enceinte du Musée a été placée sous un arbre du jardin. D’autres panneaux devraient venir enrichir le parcours au fil du temps.
La réalisation de cette sculpture a pour objectif de "sensibiliser à la protection des cétacés qui évoluent dans le sanctuaire des mammifères marins du Pays", indique Agnès Benet, biologiste marin, fondatrice de Mata Tohora.
Le sanctuaire polynésien des mammifères marins est un des plus grand au monde avec ses 5 millions de km2 d'océan. "Nous sommes en première ligne ! Lorsque les baleines et les dauphins ne seront plus que des centaines, il sera déjà trop tard ! ", insiste la biologiste. D’où la sculpture.
Il s’agit d’une représentation à taille réelle de dauphin à long bec, Stenella longirostris. Une espèce très courante qui circule dans les eaux du monde entier.
Le dauphin à long bec aime particulièrement les côtes et les baies, le matin, pour se reposer. Ce qui fait de lui une "proie" facile pour les dolphin-watching. Il est très souvent dérangé.
"Marquer les esprits"
Mata Tohora a porté le projet de sculpture pour "marquer les esprits". L’association ne cesse de mener des actions pour la sauvegarde des baleines, du dauphin à long bec et de tous les cétacés voisins.
L’association utilisera par ailleurs la sculpture comme "support sensoriel de sensibilisation et de communication" auprès des résidents et touristes de tous âges.
"Avec un tel support pédagogique nous espérons sensibiliser plus vivement encore une large population à sa responsabilisation pour la préservation non seulement des dauphins mais aussi de l’ensemble des cétacés qui subissent des harcèlements sur l'ensemble de nos océans y compris en Polynésie."
"Il y a une urgence : toutes les sensibilités scientifiques et les grandes sagesses internationales se rejoignent pour alerter l'opinion publique et politique", insiste Agnès Benet.
Deux mètres de matériaux récupérés
La sculpture fait 2 mètres, elle est composée de bois flotté et de matériaux récupérés. Le bois flotté a été fourni par l’association Planète écotour et sa Brigade verte qui nettoie régulièrement les rivières.
La sculpture va encore évoluer. Teva Victor, fils de l’explorateur Paul Émile Victor, pionnier des études des cétacés aux 2 pôles de la Terre est le parrain de l’opération. L’artiste a promis d’ajouter des motifs polynésiens.
Inaugurée mercredi en présence du ministre de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, la sculpture est "un cadeau pour plusieurs générations du public du Musée de Tahiti et ses Îles". Elle vient compléter sa "collection cétacés".
"Cet espace", indique Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles en montrant la sculpture et ses alentours "devient petit à petit un espace consacré aux mammifères marins en particulier et à l’environnement en général".
Depuis deux ans, l’association Tamari’i pointe des pêcheurs a ses habitudes. Elle vient régulièrement y assurer des animations. Mata Tohora aussi.
De plus, des panneaux explicatifs parlent de ces animaux. Un puna baleine trouvé sur le site se dresse en lisière de l’espace et la mâchoire supérieure de cachalot initialement installée dans l’enceinte du Musée a été placée sous un arbre du jardin. D’autres panneaux devraient venir enrichir le parcours au fil du temps.
Rendez-vous
Mata Tohora assurera une conférence le dimanche 22 septembre de 16 heures à 17h30 dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles à l’occasion des journées du patrimoine.
Entrée libre.
Mata Tohora assurera une conférence le dimanche 22 septembre de 16 heures à 17h30 dans le jardin du Musée de Tahiti et des îles à l’occasion des journées du patrimoine.
Entrée libre.
Contacts
Musée de Tahiti et des îles, Pointe des pêcheurs à Punaauia.
Tél. : 40 54 84 35
Mail. : info@museetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha
Facebook de l’association Mata Tohora : Mata Tohora
Musée de Tahiti et des îles, Pointe des pêcheurs à Punaauia.
Tél. : 40 54 84 35
Mail. : info@museetahiti.pf
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