Le ministre du Logement a pour objectif "la remise sur le marché locatif de près de 6 000 logements vacants avec, comme contrepartie de l’aide accordée pour la rénovation, l’encadrement des loyers au bénéfice d’un public prioritaire social".
PAPEETE, le 31 mars 2016. Le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce jeudi que des incitations fiscales seront mises en place pour inciter les propriétaires à faire des travaux dans les logements vacants. Le dispositif devrait être présenté d'ici le mois de juin.
Plus de 8 800 logements étaient vacants en 2012, selon le dernier recensement de l'Institut de la statistique de la Polynésie française. Une situation paradoxale quand on sait que de nombreuses familles attendent depuis des mois voire des années un logement auprès de l'Office polynésien de l'habitat (OPH).
Les deux tiers de ces logements vacants se situent dans l’île de Tahiti, principalement dans les communes de Punaauia et Papeete qui concentrent chacune 12 % des logements vacants. Moorea regroupe 10 % des logements vacants, essentiellement des maisons individuelles. Sur Papeete, la moitié de ces logements ont été construits avant 1989 et concernent davantage les immeubles privés. Les logements vacants sur Punaauia sont soit des appartements en immeubles collectifs récents, soit des maisons individuelles plus anciennes.
Pour mettre fin à cette situation, le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce mercredi matin lors du séminaire de l'association Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF) que ses équipes travaillaient sur un dispositif incitatif pour encourager la rénovation du parc immobilier. Cette aide prendra la forme "d'un avantage fiscal, d'une exonération d'impôts fonciers ou d'autres taxes", indique le maire de Teva i Uta. "En contrepartie, le loyer devra être encadré après que l'appartement ou la maison soit rénovée".
Tearii Alpha a également annoncé que ce dispositif pourrait être géré par l’AISPF, "forte de son expérience et de son professionnalisme dans le domaine de la gestion locative, puisse se positionner ensuite sur cette nouvelle offre et accroitre son parc de logements à loyers encadrés".
Le ministre du Logement ajoute : "Imaginez qu'il y ait 200 ou 300 propriétaires qui acceptent de rentrer dans le dispositif que nous souhaitons mettre en place, ce serait 300 possibilités de relogement pour des situations d'urgence. Par les temps, qui courent c'est intéressant."
En novembre 2015, les dossiers de demande de logements sociaux de l'OPH atteignaient près de 6000 familles non satisfaites.
Plus de 8 800 logements étaient vacants en 2012, selon le dernier recensement de l'Institut de la statistique de la Polynésie française. Une situation paradoxale quand on sait que de nombreuses familles attendent depuis des mois voire des années un logement auprès de l'Office polynésien de l'habitat (OPH).
Les deux tiers de ces logements vacants se situent dans l’île de Tahiti, principalement dans les communes de Punaauia et Papeete qui concentrent chacune 12 % des logements vacants. Moorea regroupe 10 % des logements vacants, essentiellement des maisons individuelles. Sur Papeete, la moitié de ces logements ont été construits avant 1989 et concernent davantage les immeubles privés. Les logements vacants sur Punaauia sont soit des appartements en immeubles collectifs récents, soit des maisons individuelles plus anciennes.
Pour mettre fin à cette situation, le ministre du Logement Tearii Alpha a annoncé ce mercredi matin lors du séminaire de l'association Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF) que ses équipes travaillaient sur un dispositif incitatif pour encourager la rénovation du parc immobilier. Cette aide prendra la forme "d'un avantage fiscal, d'une exonération d'impôts fonciers ou d'autres taxes", indique le maire de Teva i Uta. "En contrepartie, le loyer devra être encadré après que l'appartement ou la maison soit rénovée".
Tearii Alpha a également annoncé que ce dispositif pourrait être géré par l’AISPF, "forte de son expérience et de son professionnalisme dans le domaine de la gestion locative, puisse se positionner ensuite sur cette nouvelle offre et accroitre son parc de logements à loyers encadrés".
Le ministre du Logement ajoute : "Imaginez qu'il y ait 200 ou 300 propriétaires qui acceptent de rentrer dans le dispositif que nous souhaitons mettre en place, ce serait 300 possibilités de relogement pour des situations d'urgence. Par les temps, qui courent c'est intéressant."
En novembre 2015, les dossiers de demande de logements sociaux de l'OPH atteignaient près de 6000 familles non satisfaites.