Un directeur français nommé à la banque BRED - Fidji


SUVA, vendredi 10 octobre 2014 (Flash d’Océanie) – Le groupe bancaire français BRED a annoncé en milieu de semaine la prise de fonctions d’un nouveau directeur général pour sa filiale fidjienne, BRED Bank (Fiji) Ltd, en la personne de Fréderic Reynaud, rapporte jeudi le quotidien Fiji Times.
Au poste de directeur exécutif et en remplacement de Satish Deb, il siège aussi de plein droit au conseil d’administration de cette banque, nouvelle venue sur le marché fidjien.
Selon le groupe bancaire, M. Reynaud a occupé, au cours des vingt dernières années, des postes de responsabilité à la fois en France et sur le continent africain.
Ce groupe bancaire français a ouvert boutique à Fidji en novembre 2012 et affiche depuis une volonté de constituer un réseau étoffé de succursales, non seulement dans la capitale Suva et sa grande banlieue, mais aussi à l’Ouest de l’île principale de Viti Levu, où se trouve l’aéroport international et la ville de Nadi.
Depuis son arrivée sur un marché relativement concurrentiel et jusque là dominé par des banques australiennes (ANZ, Westpac), papoues (Bank South Pacific) ou encore indiennes (Bank of Baroda), la BRED Fidji a mené, depuis, une politique agressive d’implantation et misant sur des taux d’intérêts compétitifs en matière de prêts.
En d’autres points du Pacifique, ce groupe bancaire français est aussi implanté en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et plus récemment à Vanuatu (depuis 2008).
Début septembre 2013, Olivier Klein, directeur de la Bred, effectuait une série de visites en Océanie, notamment à Fidji, à Vanuatu et en Nouvelle-Calédonie.

« Fidji, pour nous, c’est très stratégique »

L’investissement initial, pour la BRED, dans le secteur bancaire fidjien aurait représenté près de vingt millions d’euros.
Darryl Constantin, Vice-président de BRED Bank (Fiji) Ltd, et par ailleurs directeur général de la filiale ouverte à Port-Vila (Vanuatu) en mai 2008, estimait fin 2012 qu’après Fidji, d’autres pays océaniens pourraient encore venir.
« Est-ce qu’on regarde d’autres pays dans le Pacifique ? Je dis oui, (…) Dans les années à venir, je crois que la présence de BRED va se faire sentir dans le Pacifique, ça c’est sûr… Ça a été Vanuatu en 2008, puis il y a eu les achats d’actions dans la Bank of Queensland, et dans Bendigo Bank, en Australie, maintenant Fidji, (…) On est très bien reçus ici (…) Fidji, pour nous, c’est très stratégique. C’est près de Vanuatu, il y a une bonne synergie entre Vanuatu et Fidji et la Nouvelle-Calédonie », a-t-il confié au cours d’une interview accordée à Flash d’Océanie.

Approfondir les relations commerciales avec les territoires français du Pacifique

Fin 2012, le Gouverneur de la banque centrale fidjienne estimait que « le potentiel existe aussi pour approfondir les relations commerciales avec les pays du Pacifique où la BRED est présente, en particulier les territoires français, ainsi qu’avec le réseau mondial de la BRED ».

Au plan du groupe français, la banque BRED Fidji se place en tant que filiale du groupe COFIBRED (Compagnie Financière de la BRED), filiale de Bred-Banque Populaire.
Dans la région Océanie, la banque a fait des avancées ces dernières années en Australie (Bank of Queensland et Bendigo Bank -Melbourne-) et à Vanuatu, où elle a ouvert ses portes en mai 2008 et aurait capté depuis environ trente pour cent du marché local.
Elle est aussi bien implantée en Nouvelle-Calédonie (via la BCI -Banque Calédonienne d'Investissement) et en Polynésie française.

pad

Rédigé par PAD le Vendredi 10 Octobre 2014 à 11:22 | Lu 2090 fois