Les patients de l’hôpital sont aussi venus se renseigner sur les différentes méthodes pour arrêter de fumer.
PAPEETE, le 13 juin 2019. Le service de médecine du travail du CHPF a organisé jeudi un défi sportif pour le personnel de l’hôpital. Par équipe de deux, un fumeur et un non-fumeur, les participants se sont affrontés en enchainant vélo, squats et abdos. En ligne de mire : l’arrêt du tabac.
« Allez Christine ! » Ces encouragements résonnent ce jeudi midi dans le hall de l’hôpital de Taaone. Christine et ses collègues, Laura, Célia et Angèle sont venues participer au challenge organisé par le service de médecine du travail du CHPF. Par équipe de deux, un fumeur et un non-fumeur, les participants, uniquement le personnel, se sont affrontés en enchainant vélo, squats et abdos. « Nous avons organisé cet événement dans le cadre de notre démarche ‘Hôpital sans tabac’ », explique Heirani Estall, psychologue du travail. « Nous avons mis en place des binômes fumeur et non-fumeur pour sensibiliser les personnes qui ne fument pas à l’arrêt du tabac. Les non-fumeur ont parfois des a priori et disent parfois qu’il suffit de ne pas acheter de cigarettes pour ne plus fumer. Cela ne suffit pas, il faut comprendre qu’il y a une dépendance physique liée à l’absorption de nicotine, une dépendance comportementale, liée aux habitudes avec le café, l’alcool… et une dépendance psychologique. »
En février, le service de médecine du travail avait déjà organisé une opération « Un mois sans Tabac ». 26 personnes avaient participé. Trois mois et demi après, six n’ont pas refumé.
Ce jeudi, ils étaient 32 à participer au challenge. « Le sport entraîne une dynamique d’entraide et de motivation », souligne Heirani Estall en regardant Christine pédaler, encouragée par ses collègues. « J’aimerais arrêter de fumer », confie Christine. « J’ai envie de voir grandir mes futurs petits-enfants. » A ses côtés, Laura souligne qu’arrêter de fumer est « un projet à plus ou moins long terme ». Elle est en binôme avec Célia, une ancienne fumeuse. « Un jour, je suis passée à côté d’un magasin de cigarette électronique. J’ai vite arrêté la cigarette. Un jour, huit mois après avoir commencé, j’ai oublié la cigarette électronique. Je ne l’ai pas eue de la journée et j’ai arrêté d’un coup. » Après avoir fumé de 14 ans à 39 ans, Célia insiste : « je suis beaucoup mieux aujourd’hui, je n’ai pas envie de recommencer. Le souffle et le goût sont revenus. Et le temps que je prenais pour fumer je le prends maintenant pour moi. »
Sur les 1 900 personnes travaillant au CHPF. 300 à 400 d’entre eux seraient fumeurs.
« Allez Christine ! » Ces encouragements résonnent ce jeudi midi dans le hall de l’hôpital de Taaone. Christine et ses collègues, Laura, Célia et Angèle sont venues participer au challenge organisé par le service de médecine du travail du CHPF. Par équipe de deux, un fumeur et un non-fumeur, les participants, uniquement le personnel, se sont affrontés en enchainant vélo, squats et abdos. « Nous avons organisé cet événement dans le cadre de notre démarche ‘Hôpital sans tabac’ », explique Heirani Estall, psychologue du travail. « Nous avons mis en place des binômes fumeur et non-fumeur pour sensibiliser les personnes qui ne fument pas à l’arrêt du tabac. Les non-fumeur ont parfois des a priori et disent parfois qu’il suffit de ne pas acheter de cigarettes pour ne plus fumer. Cela ne suffit pas, il faut comprendre qu’il y a une dépendance physique liée à l’absorption de nicotine, une dépendance comportementale, liée aux habitudes avec le café, l’alcool… et une dépendance psychologique. »
En février, le service de médecine du travail avait déjà organisé une opération « Un mois sans Tabac ». 26 personnes avaient participé. Trois mois et demi après, six n’ont pas refumé.
Ce jeudi, ils étaient 32 à participer au challenge. « Le sport entraîne une dynamique d’entraide et de motivation », souligne Heirani Estall en regardant Christine pédaler, encouragée par ses collègues. « J’aimerais arrêter de fumer », confie Christine. « J’ai envie de voir grandir mes futurs petits-enfants. » A ses côtés, Laura souligne qu’arrêter de fumer est « un projet à plus ou moins long terme ». Elle est en binôme avec Célia, une ancienne fumeuse. « Un jour, je suis passée à côté d’un magasin de cigarette électronique. J’ai vite arrêté la cigarette. Un jour, huit mois après avoir commencé, j’ai oublié la cigarette électronique. Je ne l’ai pas eue de la journée et j’ai arrêté d’un coup. » Après avoir fumé de 14 ans à 39 ans, Célia insiste : « je suis beaucoup mieux aujourd’hui, je n’ai pas envie de recommencer. Le souffle et le goût sont revenus. Et le temps que je prenais pour fumer je le prends maintenant pour moi. »
Sur les 1 900 personnes travaillant au CHPF. 300 à 400 d’entre eux seraient fumeurs.