Nicolas Sarkozy lors de sa dernière visite en Nouvelle Calédonie
NOUMEA, 2 mars 2012 (AFP) - Un comité de soutien à Nicolas Sarkozy a été créé vendredi en Nouvelle-Calédonie, où le candidat avait réalisé son meilleur score en 2007, ont annoncé les responsables du Rassemblement-UMP à Nouméa.
"Il faut que dès le premier tour du 22 avril les 50% soient largement dépassés, pour faire encore mieux qu'en 2007. C'est notre objectif", a déclaré Gaël Yanno, député UMP devant un parterre de militants.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait rassemblé 49,74% des suffrages au premier tour, et 62,8% au second, obtenant dans ce territoire français du Pacifique sud son meilleur score national.
Des échéances importantes auront lieu en Nouvelle-Calédonie au cours du prochain quinquennat: entre 2014 et 2018 les Calédoniens devront décider par référendum, en vertu de l'accord de Nouméa (1998), de maintenir ou pas des liens avec la France.
"Les enjeux locaux vont être intimement liés à la personnalité du prochain président. Nous avons besoin de Nicolas Sarkozy, qui veut le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a déclaré Pierre Frogier, député UMP.
Soulignant que depuis la paix des accords de Matignon en 1988, le Caillou n'est plus un sujet "d'affrontement national", M.Frogier a cependant mis en garde sur les risques, selon lui, d'une élection de François Hollande.
"Personne dans la famille socialiste ne s'intéresse au dossier calédonien", a-t-il affirmé.
La droite calédonienne est divisée. L'Avenir Ensemble, petite formation, soutient aussi la candidature du chef de l'Etat tandis que Calédonie Ensemble a décidé de laisser le libre choix à ses électeurs.
Parallèlement, un comité de soutien à François Hollande a été créé jeudi en Nouvelle-Calédonie où le PS n'a pas d'élus. Le parti dispose néanmoins d'une section locale et M.Hollande a le soutien des indépendantistes du FLNKS (Front de Libération nationale kanak socialiste).
cw/sla/jmg
"Il faut que dès le premier tour du 22 avril les 50% soient largement dépassés, pour faire encore mieux qu'en 2007. C'est notre objectif", a déclaré Gaël Yanno, député UMP devant un parterre de militants.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait rassemblé 49,74% des suffrages au premier tour, et 62,8% au second, obtenant dans ce territoire français du Pacifique sud son meilleur score national.
Des échéances importantes auront lieu en Nouvelle-Calédonie au cours du prochain quinquennat: entre 2014 et 2018 les Calédoniens devront décider par référendum, en vertu de l'accord de Nouméa (1998), de maintenir ou pas des liens avec la France.
"Les enjeux locaux vont être intimement liés à la personnalité du prochain président. Nous avons besoin de Nicolas Sarkozy, qui veut le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a déclaré Pierre Frogier, député UMP.
Soulignant que depuis la paix des accords de Matignon en 1988, le Caillou n'est plus un sujet "d'affrontement national", M.Frogier a cependant mis en garde sur les risques, selon lui, d'une élection de François Hollande.
"Personne dans la famille socialiste ne s'intéresse au dossier calédonien", a-t-il affirmé.
La droite calédonienne est divisée. L'Avenir Ensemble, petite formation, soutient aussi la candidature du chef de l'Etat tandis que Calédonie Ensemble a décidé de laisser le libre choix à ses électeurs.
Parallèlement, un comité de soutien à François Hollande a été créé jeudi en Nouvelle-Calédonie où le PS n'a pas d'élus. Le parti dispose néanmoins d'une section locale et M.Hollande a le soutien des indépendantistes du FLNKS (Front de Libération nationale kanak socialiste).
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