Crédit Daniel Cole / POOL / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 08/11/2023 - Un centre de formation de pilotes de bombardiers d'eau va s'installer à Nîmes (Gard), au coeur d'une région vulnérable aux incendies de forêts, ont annoncé mercredi l'agglomération et la société canadienne Conair qui gèrera ces installations.
Ce "centre international d'excellence pour la formation des pilotes de bombardiers d'eau", doté d'un budget initial allant "jusqu'à 35 millions d'euros", s'établira dans l'enceinte de l'aéroport de Nîmes-Grande Provence-Méditerranée, selon un communiqué commun de Nîmes Métropole et de Conair.
Voué à former des pilotes français et européens, ce centre "sera équipé de deux simulateurs de vol" classiques, reproduisant des conditions réelles, ainsi que de "quatre simulateurs tactiques immersifs pour former à la lutte aérienne contre les incendies de forêt dans des conditions réalistes", selon la même source.
Ce projet "promet de renforcer l'expertise des pilotes européens, de stimuler l'économie locale et de renforcer la réputation internationale de Nîmes dans le domaine de la Sécurité civile et de la lutte contre les feux de forêt. Elle renforcera également la capacité de Conair à qualifier et former des pilotes pour répondre aux besoins croissants de lutte contre les incendies à travers le monde", selon ses promoteurs.
Faisant part de sa "grande satisfaction", le président de Nîmes Métropole Franck Proust, cité dans le communiqué, note que "notre territoire est idéalement situé en Europe pour accueillir un centre de formation de cette envergure", alors que l'aéroport de Nîmes accueille déjà une base de la Sécurité civile.
Conair, basée en Colombie-Britannique (ouest du Canada), est spécialisée dans l'exploitation et la modernisation des avions de lutte contre les incendies et loue une importante flotte d'avions bombardiers d'eau.
Les incendies de forêt ont relativement épargné la France pendant l'été 2023: début octobre, les autorités avaient recensé 14.558 hectares brûlés depuis le début de l'année contre 72.000 l'an dernier, alors que la moyenne annuelle se situe autour de 15.000 ces 15 dernières années.
Après les brasiers de 2022, le président Emmanuel Macron avait annoncé une "stratégie nouvelle", avec des moyens financiers, humains et des bombardiers d'eau supplémentaires. La flotte d'avions et hélicoptères spécialisés est ainsi passée à 47 contre 38 un an auparavant.
Ce "centre international d'excellence pour la formation des pilotes de bombardiers d'eau", doté d'un budget initial allant "jusqu'à 35 millions d'euros", s'établira dans l'enceinte de l'aéroport de Nîmes-Grande Provence-Méditerranée, selon un communiqué commun de Nîmes Métropole et de Conair.
Voué à former des pilotes français et européens, ce centre "sera équipé de deux simulateurs de vol" classiques, reproduisant des conditions réelles, ainsi que de "quatre simulateurs tactiques immersifs pour former à la lutte aérienne contre les incendies de forêt dans des conditions réalistes", selon la même source.
Ce projet "promet de renforcer l'expertise des pilotes européens, de stimuler l'économie locale et de renforcer la réputation internationale de Nîmes dans le domaine de la Sécurité civile et de la lutte contre les feux de forêt. Elle renforcera également la capacité de Conair à qualifier et former des pilotes pour répondre aux besoins croissants de lutte contre les incendies à travers le monde", selon ses promoteurs.
Faisant part de sa "grande satisfaction", le président de Nîmes Métropole Franck Proust, cité dans le communiqué, note que "notre territoire est idéalement situé en Europe pour accueillir un centre de formation de cette envergure", alors que l'aéroport de Nîmes accueille déjà une base de la Sécurité civile.
Conair, basée en Colombie-Britannique (ouest du Canada), est spécialisée dans l'exploitation et la modernisation des avions de lutte contre les incendies et loue une importante flotte d'avions bombardiers d'eau.
Les incendies de forêt ont relativement épargné la France pendant l'été 2023: début octobre, les autorités avaient recensé 14.558 hectares brûlés depuis le début de l'année contre 72.000 l'an dernier, alors que la moyenne annuelle se situe autour de 15.000 ces 15 dernières années.
Après les brasiers de 2022, le président Emmanuel Macron avait annoncé une "stratégie nouvelle", avec des moyens financiers, humains et des bombardiers d'eau supplémentaires. La flotte d'avions et hélicoptères spécialisés est ainsi passée à 47 contre 38 un an auparavant.