Tokyo, Japon | AFP | mercredi 27/05/2015 - Un capitaine de bateau de pêche chinois a été condamné mercredi à un an de prison ferme et à une amende de 10 millions de yens (75.000 euros) par un tribunal japonais pour s'être livré au braconnage de corail dans les eaux nippones, selon les médias locaux.
Le marin-pêcheur, Fang Dongbing, âgé de 46 ans, était accusé d'avoir pillé du corail rouge près de l'archipel d'Izu, à 600 km au sud de Tokyo, en décembre.
Le procureur avait réclamé une peine de 18 mois et une amende de 15 millions de yens à l'encontre du prévenu, a précisé l'agence de presse Jiji.
Il s'agit de la première condamnation du genre depuis que les gardes-côtes japonais se sont alarmés fin 2014 du nombre croissant de braconniers de corail chinois dans les eaux territoriales de l'archipel.
Plus de 200 bateaux chinois y avaient été recensés en octobre dernier, mais cette flotte a diminué depuis que le Japon a décidé de tripler les amendes encourues pour pêche illégale dans ses eaux.
Un autre braconnier avait été condamné en mars, mais il avait été condamné à une peine moins sévère (18 mois avec sursis et amende de trois millions de yens).
Le corail rouge, qui sert à la fabrication de bimbeloterie et de bijoux, est très recherché en Chine, où il se négocie à des prix très élevés.
Les bateaux garde-côtes japonais s'appliquent à chasser les équipages chinois braconnant les coraux dans la région, mais ces affaires ne causent pas de tensions particulières entre les deux pays, contrairement au différend sur la souveraineté d'îles inhabitées de mer de Chine orientale, appelées Senkaku par le Japon et Diaoyu par la Chine qui y dépêche souvent des navires.
Le marin-pêcheur, Fang Dongbing, âgé de 46 ans, était accusé d'avoir pillé du corail rouge près de l'archipel d'Izu, à 600 km au sud de Tokyo, en décembre.
Le procureur avait réclamé une peine de 18 mois et une amende de 15 millions de yens à l'encontre du prévenu, a précisé l'agence de presse Jiji.
Il s'agit de la première condamnation du genre depuis que les gardes-côtes japonais se sont alarmés fin 2014 du nombre croissant de braconniers de corail chinois dans les eaux territoriales de l'archipel.
Plus de 200 bateaux chinois y avaient été recensés en octobre dernier, mais cette flotte a diminué depuis que le Japon a décidé de tripler les amendes encourues pour pêche illégale dans ses eaux.
Un autre braconnier avait été condamné en mars, mais il avait été condamné à une peine moins sévère (18 mois avec sursis et amende de trois millions de yens).
Le corail rouge, qui sert à la fabrication de bimbeloterie et de bijoux, est très recherché en Chine, où il se négocie à des prix très élevés.
Les bateaux garde-côtes japonais s'appliquent à chasser les équipages chinois braconnant les coraux dans la région, mais ces affaires ne causent pas de tensions particulières entre les deux pays, contrairement au différend sur la souveraineté d'îles inhabitées de mer de Chine orientale, appelées Senkaku par le Japon et Diaoyu par la Chine qui y dépêche souvent des navires.