ANDREW KUTAN / AFP
Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | lundi 19/02/2023 - Un archéologue australien et plusieurs autres personnes ont été enlevés en Papouasie-Nouvelle-Guinée, leurs ravisseurs cherchant à obtenir une rançon, a annoncé lundi le Premier ministre du pays océanien.
Selon des responsables de la police et du gouvernement, un groupe composé d'universitaires ou encore de guides a été kidnappé dimanche matin dans une région montagneuse accidentée du pays.
Les ravisseurs ont d'abord exigé le versement d'une rançon d'un million de dollars sous 24 heures avant de réévaluer leur demande à la baisse.
Selon le Premier ministre James Marape, c'est la première fois qu'une telle rançon est réclamée. Son gouvernement "prend cette affaire très, très au sérieux, nous ne voulons pas qu'elle crée un précédent", a-t-il déclaré.
"Tout ce qui est possible" est fait pour libérer les otages et le gouvernement ne "tolérera" pas de tels actes criminels, a fait savoir M. Marape.
L'Australie a refusé de commenter publiquement l'affaire. Par le passé, Canberra avait déclaré que la médiatisation des enlèvements pouvait accroître les risques que courent les personnes enlevées.
Les régions montagneuses de la Papouasie-Nouvelle-Guinée forment une vaste étendue de collines envahies par la jungle où le gouvernement central et les forces de sécurité ont peu d'emprise, et où les conflits tribaux ont augmenté ces dernières années au même titre que la circulation d'armes.
Selon des responsables de la police et du gouvernement, un groupe composé d'universitaires ou encore de guides a été kidnappé dimanche matin dans une région montagneuse accidentée du pays.
Les ravisseurs ont d'abord exigé le versement d'une rançon d'un million de dollars sous 24 heures avant de réévaluer leur demande à la baisse.
Selon le Premier ministre James Marape, c'est la première fois qu'une telle rançon est réclamée. Son gouvernement "prend cette affaire très, très au sérieux, nous ne voulons pas qu'elle crée un précédent", a-t-il déclaré.
"Tout ce qui est possible" est fait pour libérer les otages et le gouvernement ne "tolérera" pas de tels actes criminels, a fait savoir M. Marape.
L'Australie a refusé de commenter publiquement l'affaire. Par le passé, Canberra avait déclaré que la médiatisation des enlèvements pouvait accroître les risques que courent les personnes enlevées.
Les régions montagneuses de la Papouasie-Nouvelle-Guinée forment une vaste étendue de collines envahies par la jungle où le gouvernement central et les forces de sécurité ont peu d'emprise, et où les conflits tribaux ont augmenté ces dernières années au même titre que la circulation d'armes.