Oslo, Norvège | AFP | mardi 20/03/2018 - Un homme politique condamné pour avoir donné un coup de tête à un demandeur d'asile a été nommé ministre de la Justice par intérim mardi en Norvège, suscitant des sarcasmes sur les réseaux sociaux.
Déjà ministre de la Pêche, Per Sandberg, élu de la droite anti-immigration (parti du Progrès, FrP), a été chargé de reprendre provisoirement le portefeuille de la justice après la démission mardi de sa collègue, Sylvi Listhaug.
Lui aussi considéré comme un représentant de l'aile populiste du FrP, M. Sandberg, 58 ans, a souvent fait les gros titres de la presse.
En 1997, il avait été condamné à 3.000 couronnes (un peu moins de 400 euros) pour s'être battu avec un demandeur d'asile originaire de l'ex-Yougoslavie au cours d'une soirée arrosée chez lui.
"Qui a commencé à frapper qui ? Je ne m'en souviens plus. Mais le coup de tête est parti comme un pur réflexe et puis c'était fini", écrivait M. Sandberg dans ses mémoires parus en 2013.
Les internautes s'en sont donné à coeur joie. "Au moins le nouveau ministre de la Justice a-t-il une expérience de première main du système judiciaire", s'est amusé un compte parodique du FrP sur Twitter.
"Bonne nouvelle, les gars ! Vous avez été condamné pour violences sur un demandeur d'asile ? Alors, le FrP a un job pour vous de ministre par intérim de la Justice et de l'Immigration", raille un autre utilisateur de Twitter.
Dans la tempête depuis une dizaine de jours, Mme Listhaug a démissionné mardi matin, évitant au gouvernement minoritaire de droite une crise annoncée. Elle avait choqué la Norvège le 9 mars lorsqu'elle avait accusé sur Facebook l'opposition travailliste de privilégier les droits des terroristes sur la sécurité nationale.
Ce parti a été la principale victime de l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik -un temps membre du FrP- qui avait tué 77 personnes le 22 juillet 2011 dans une double attaque contre le siège du gouvernement, alors dirigé par le travailliste Jens Stoltenberg, et contre un camp des Jeunes travaillistes sur l'île d'Utøya.
Déjà ministre de la Pêche, Per Sandberg, élu de la droite anti-immigration (parti du Progrès, FrP), a été chargé de reprendre provisoirement le portefeuille de la justice après la démission mardi de sa collègue, Sylvi Listhaug.
Lui aussi considéré comme un représentant de l'aile populiste du FrP, M. Sandberg, 58 ans, a souvent fait les gros titres de la presse.
En 1997, il avait été condamné à 3.000 couronnes (un peu moins de 400 euros) pour s'être battu avec un demandeur d'asile originaire de l'ex-Yougoslavie au cours d'une soirée arrosée chez lui.
"Qui a commencé à frapper qui ? Je ne m'en souviens plus. Mais le coup de tête est parti comme un pur réflexe et puis c'était fini", écrivait M. Sandberg dans ses mémoires parus en 2013.
Les internautes s'en sont donné à coeur joie. "Au moins le nouveau ministre de la Justice a-t-il une expérience de première main du système judiciaire", s'est amusé un compte parodique du FrP sur Twitter.
"Bonne nouvelle, les gars ! Vous avez été condamné pour violences sur un demandeur d'asile ? Alors, le FrP a un job pour vous de ministre par intérim de la Justice et de l'Immigration", raille un autre utilisateur de Twitter.
Dans la tempête depuis une dizaine de jours, Mme Listhaug a démissionné mardi matin, évitant au gouvernement minoritaire de droite une crise annoncée. Elle avait choqué la Norvège le 9 mars lorsqu'elle avait accusé sur Facebook l'opposition travailliste de privilégier les droits des terroristes sur la sécurité nationale.
Ce parti a été la principale victime de l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik -un temps membre du FrP- qui avait tué 77 personnes le 22 juillet 2011 dans une double attaque contre le siège du gouvernement, alors dirigé par le travailliste Jens Stoltenberg, et contre un camp des Jeunes travaillistes sur l'île d'Utøya.