Paris, France | AFP | vendredi 06/04/2018 - Dès l'âge de 35 ans, un ancien footballeur professionnel sur trois souffre d'arthrose du genou, une proportion bien supérieure à celle de l'ensemble de la population, s'inquiète la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs, dans une étude diffusée vendredi.
Cette étude porte sur 400 joueurs encore en activité et 900 footballeurs qui ont pris leur retraite sportive.
Elle montre que 33% des anciens joueurs âgés de 35 à 40 ans souffrent d'arthrose du genou (maladie chronique du cartilage) et 34% pour les 40 à 45 ans, contre 8 à 13% de l'ensemble de la population aux mêmes tranches d'âge, selon la Fifpro.
"Il y a une certaine logique puisque les footballeurs sont plus sujets à des blessures musculo-squelettiques ou des interventions chirurgicales. Le problème, c'est que les joueurs ne sont pas au courant, et qu'ils ne font pas forcément tout ce qu'il faut quand ils prennent leurs retraites", explique à l'AFP le docteur Vincent Gouttebarge, le chef du service médical de la Fifpro.
"Il faut rester actif, avoir une activité physique saine, une bonne hygiène de vie. Mais une fois qu'on raccroche les crampons, on se laisse un peu aller, on prend du poids. C'est un cercle vicieux. Pendant la carrière, la seule chose qui compte c'est la performance. On ne discute pas d'arthrose dans les vestiaires. Et après, on n'a pas forcément toutes les informations pour retarder la maladie", ajoute-t-il.
Les opérations au genou pendant la carrière sont bien sûr un facteur de risque supplémentaire. Interrogé par la Fifpro, l'ancien international suédois Pontus Kamark explique qu'il a mis fin à sa carrière à l'âge de 32 ans après trois interventions chirurgicales aux ligaments: "Mon médecin a remarqué que mon cartilage du genou avait presque disparu. Il m'a conseillé d'arrêter".
"J'ai vu certains joueurs qui ne pouvaient même plus marcher. Ce sont des estropiés", témoigne-t-il.
La Fifpro, qui a basé son étude sur le dossier médical des joueurs, va la poursuivre en réalisant un série de radiographies sur des anciens footballeurs. L'étude ne porte pas que sur le genou, mais aussi sur les articulations des hanches et des chevilles.
Cette étude porte sur 400 joueurs encore en activité et 900 footballeurs qui ont pris leur retraite sportive.
Elle montre que 33% des anciens joueurs âgés de 35 à 40 ans souffrent d'arthrose du genou (maladie chronique du cartilage) et 34% pour les 40 à 45 ans, contre 8 à 13% de l'ensemble de la population aux mêmes tranches d'âge, selon la Fifpro.
"Il y a une certaine logique puisque les footballeurs sont plus sujets à des blessures musculo-squelettiques ou des interventions chirurgicales. Le problème, c'est que les joueurs ne sont pas au courant, et qu'ils ne font pas forcément tout ce qu'il faut quand ils prennent leurs retraites", explique à l'AFP le docteur Vincent Gouttebarge, le chef du service médical de la Fifpro.
"Il faut rester actif, avoir une activité physique saine, une bonne hygiène de vie. Mais une fois qu'on raccroche les crampons, on se laisse un peu aller, on prend du poids. C'est un cercle vicieux. Pendant la carrière, la seule chose qui compte c'est la performance. On ne discute pas d'arthrose dans les vestiaires. Et après, on n'a pas forcément toutes les informations pour retarder la maladie", ajoute-t-il.
Les opérations au genou pendant la carrière sont bien sûr un facteur de risque supplémentaire. Interrogé par la Fifpro, l'ancien international suédois Pontus Kamark explique qu'il a mis fin à sa carrière à l'âge de 32 ans après trois interventions chirurgicales aux ligaments: "Mon médecin a remarqué que mon cartilage du genou avait presque disparu. Il m'a conseillé d'arrêter".
"J'ai vu certains joueurs qui ne pouvaient même plus marcher. Ce sont des estropiés", témoigne-t-il.
La Fifpro, qui a basé son étude sur le dossier médical des joueurs, va la poursuivre en réalisant un série de radiographies sur des anciens footballeurs. L'étude ne porte pas que sur le genou, mais aussi sur les articulations des hanches et des chevilles.