Un an ferme pour le boss du trafic d'anabolisants


Tahiti, le 30 novembre 2022- Dans l'affaire du trafic d'anabolisants entre Paris et Papeete organisé entre 2017 et 2022, le tribunal correctionnel a condamné mardi neuf des dix prévenus. Parmi eux, deux écopent de peines de prison ferme, respectivement un an pour le militaire métropolitain considéré comme instigateur du réseau, et six mois pour un Polynésien. Les sept autres ont été condamnés à des peines de 6 à 18 mois de prison avec sursis.
 
Le tribunal correctionnel a rendu son délibéré mardi dans l'affaire du trafic d'anabolisants opéré entre Paris et Tahiti de 2017 à 2022, comme l'indiquent nos confrères de Radio 1. Au total ils étaient dix prévenus jugés pour leur implication dans ce trafic d'anabolisants, de stéroïdes et d'hormones de croissance –des produits dont la vente est strictement encadrée– qui avaient été découverts lors d'une perquisition en 2020. Ce trafic était organisé par un militaire basé à Paris qui commandait les anabolisants dans des pays étrangers, les envoyait à Tahiti où un employé de l'OPT récupérait les colis pour les distribuer à des personnes évoluant pour la plupart dans le monde du sport et de la musculation.
 
Sur les très nombreux chefs d'accusation tels que l'exercice illégal de la médecine, de la pharmacie, importation, vente, transport et détention illicite en bande organisée de substances psychotropes ou blanchiment aggravé… seuls certains délits ont été retenus.  
 
Seuls neufs des dix prévenus ont été condamnés hier. Parmi eux, le militaire métropolitain, considéré comme le chef de réseau, écope d'un an de prison ferme et un Polynésien, déjà condamné par le passé, écope de six mois ferme. Les sept autres ont été condamnés à des peines variant de 6 à 18 mois de prison avec sursis.

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Rédigé par Julie Barnac le Mercredi 30 Novembre 2022 à 14:54 | Lu 1458 fois