VANCOUVER, lundi 26 mars 2012 (Flash d’Océanie) – Un bateau de pêche japonais d’une quinzaine de mètres, avec comme port d’attache enregistré la ville japonaise Hokkaido a été repéré à la dérive en fin de semaine dernière, au large des côtes canadiennes, dans l’Océan Pacifique.
Ce navire inhabité est réputé avoir été emporté par le tsunami qui a frappé la région de Fukushima le 11 mars 2011, déclenché par un énorme séisme de magnitude 8,9.
Cette catastrophe avait fait plus de quinze mille victimes et déclenché l’un des plus graves incidents de l’histoire du nucléaire civil.
Ce navire japonais, retrouvé plus d’un an après le tsunami, aurait entre-temps dérivé à travers l’Océan Pacifique et a été repéré à quelque 1.500 kilomètres au Nord de Vancouver par un avion des gardes-côtes canadiens, dans le cadre d’une patrouille de routine au large des côtes de la Colombie Britannique.
Selon les observations aériennes, aucun signe de vie n’a été détecté à bord.
Le propriétaire japonais de ce bateau a pu être identifié et contacté.
Depuis le tsunami de mars 2011, plusieurs groupes des scientifiques se sont attachés à évaluer le volume de débris emportés par la mer.
Certains, dont ceux de l’université d’Hawaii, estiment cette quantité à pas moins de vingt cinq millions de tonnes, dont un à deux millions seraient détectables du fait qu’ils flottent encore à la surface de l’océan.
Mi-octobre 2011, un navire russe croisant dans la zone des îles Midway (à plus de trois mille kilomètres à l’Est des côtes japonaises) avait déjà repéré une énorme masse flottante composée, en vrac, de débris de maisons, de carcasses de voitures et de petits bateaux et d’une multitude d’appareils ménagers tels que des postes de télévision ou encore des réfrigérateurs.
Lourdes factures
Début mars 2012, à l’approche du premier anniversaire de cette catastrophe naturelle, l’Organisation des Nations-Unies et le Japon ont annoncé ce qu’ils qualifient de « nouveau plan international pour la réduction des pertes lors des catastrophes naturelles ».
Les consultations font partie des préparations à la Conférence mondiale sur la réduction des catastrophes qui aura lieue au Japon en 2015, a précisé la Représentante spéciale pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström.
Toujours début mars 2012, Mme Wahlström estimait que la seule catastrophe nippone du 11 mars 2011 a entraîné des dégâts d’un montant évalué à pas moins de 210 milliards de dollars US.
Au plan mondial, pour l’année 2011 entière, la facture s’élèverait à quelque 380 milliards de dollars US, selon les mêmes sources.
Dans cette facture sont également incorporés les deux énormes séismes qui ont ravagé la région de Canterbury (île du Sud de la Nouvelle-Zélande), les 4 septembre 2010 (magnitude 7) et 22 février 2011 (magnitude 6,3).
Alors que le premier de ces deux séismes n’avait pas fait de victimes, le second a causé la mort de plus de 180 personnes.
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Ce navire inhabité est réputé avoir été emporté par le tsunami qui a frappé la région de Fukushima le 11 mars 2011, déclenché par un énorme séisme de magnitude 8,9.
Cette catastrophe avait fait plus de quinze mille victimes et déclenché l’un des plus graves incidents de l’histoire du nucléaire civil.
Ce navire japonais, retrouvé plus d’un an après le tsunami, aurait entre-temps dérivé à travers l’Océan Pacifique et a été repéré à quelque 1.500 kilomètres au Nord de Vancouver par un avion des gardes-côtes canadiens, dans le cadre d’une patrouille de routine au large des côtes de la Colombie Britannique.
Selon les observations aériennes, aucun signe de vie n’a été détecté à bord.
Le propriétaire japonais de ce bateau a pu être identifié et contacté.
Depuis le tsunami de mars 2011, plusieurs groupes des scientifiques se sont attachés à évaluer le volume de débris emportés par la mer.
Certains, dont ceux de l’université d’Hawaii, estiment cette quantité à pas moins de vingt cinq millions de tonnes, dont un à deux millions seraient détectables du fait qu’ils flottent encore à la surface de l’océan.
Mi-octobre 2011, un navire russe croisant dans la zone des îles Midway (à plus de trois mille kilomètres à l’Est des côtes japonaises) avait déjà repéré une énorme masse flottante composée, en vrac, de débris de maisons, de carcasses de voitures et de petits bateaux et d’une multitude d’appareils ménagers tels que des postes de télévision ou encore des réfrigérateurs.
Lourdes factures
Début mars 2012, à l’approche du premier anniversaire de cette catastrophe naturelle, l’Organisation des Nations-Unies et le Japon ont annoncé ce qu’ils qualifient de « nouveau plan international pour la réduction des pertes lors des catastrophes naturelles ».
Les consultations font partie des préparations à la Conférence mondiale sur la réduction des catastrophes qui aura lieue au Japon en 2015, a précisé la Représentante spéciale pour la réduction des risques de catastrophes, Margareta Wahlström.
Toujours début mars 2012, Mme Wahlström estimait que la seule catastrophe nippone du 11 mars 2011 a entraîné des dégâts d’un montant évalué à pas moins de 210 milliards de dollars US.
Au plan mondial, pour l’année 2011 entière, la facture s’élèverait à quelque 380 milliards de dollars US, selon les mêmes sources.
Dans cette facture sont également incorporés les deux énormes séismes qui ont ravagé la région de Canterbury (île du Sud de la Nouvelle-Zélande), les 4 septembre 2010 (magnitude 7) et 22 février 2011 (magnitude 6,3).
Alors que le premier de ces deux séismes n’avait pas fait de victimes, le second a causé la mort de plus de 180 personnes.
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