Un couloir de la prison de Nuutania (Photo d'illustration).
PAPEETE, le 19 novembre 2014. Un homme de 33 ans a été immédiatement placé en détention à la prison de Nuutania, mardi à l'issue de son procès au tribunal correctionnel de Papeete. Le jeune homme qui comparaissait libre était poursuivi pour diverses atteintes sexuelles et des attouchements sexuels commis entre 2006 et 2012 sur des mineures, ses voisines ou sa très jeune nièce dans un lotissement de Titioro à Papeete.
Il a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l'épreuve durant trois ans. Les faits avaient été dévoilés en 2012 lorsque l'une des jeunes victimes avait porté plainte. L'ouverture d'une information judiciaire avait alors permis d'identifier deux autres victimes ou de ressortir d'anciennes plaintes déposées à la police et "qui avaient été un peu oubliées" a précisé la présidente du tribunal.
L'agresseur sexuel avait pris l'habitude de s'introduire chez les jeunes filles qui lui plaisaient en passant par les toits des maisons du lotissement. S'introduisant de nuit dans leurs chambres, il commençait à caresser ses victimes assoupies. A chaque fois, il s'était enfui à leur réveil. Mais l'intention d'aller plus loin était bien réelle "je voulais les sauter" explique-t-il brutalement à la barre.
Placé sous contrôle judiciaire depuis la révélation des faits, l'agresseur continuait d'habiter dans le même quartier que celui de ses victimes, dans l'attente de son procès. A sa sortie de prison, il devra se conformer à une interdiction d'entrer en relation avec ses victimes et de résider dans le lotissement où les faits se sont produits.
Il a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et mise à l'épreuve durant trois ans. Les faits avaient été dévoilés en 2012 lorsque l'une des jeunes victimes avait porté plainte. L'ouverture d'une information judiciaire avait alors permis d'identifier deux autres victimes ou de ressortir d'anciennes plaintes déposées à la police et "qui avaient été un peu oubliées" a précisé la présidente du tribunal.
L'agresseur sexuel avait pris l'habitude de s'introduire chez les jeunes filles qui lui plaisaient en passant par les toits des maisons du lotissement. S'introduisant de nuit dans leurs chambres, il commençait à caresser ses victimes assoupies. A chaque fois, il s'était enfui à leur réveil. Mais l'intention d'aller plus loin était bien réelle "je voulais les sauter" explique-t-il brutalement à la barre.
Placé sous contrôle judiciaire depuis la révélation des faits, l'agresseur continuait d'habiter dans le même quartier que celui de ses victimes, dans l'attente de son procès. A sa sortie de prison, il devra se conformer à une interdiction d'entrer en relation avec ses victimes et de résider dans le lotissement où les faits se sont produits.