TOULOUSE, le 9 février 2015. Jugé vendredi dernier et en dépit de son absence à l'audience du tribunal correctionnel de Toulouse (Haute Garonne), un jeune tahitien de 26 ans a été condamné à un an de prison ferme pour escroquerie envers la compagnie ferroviaire française. Jean-Pierre T. avait été interpellé le 26 novembre dernier dans le train Narbonne-Bordeaux, habillé comme un contrôleur de la SNCF. Il avait été démasqué par un véritable agent de la compagnie ferroviaire. L'affaire de ce passionné de train a été révélée ce lundi dans le quotidien La Dépêche (le quotidien de Toulouse et sa région). Depuis cinq ans, ce jeune Tahitien avait pris l'habitude de prendre le train en se fondant dans le décor, en costume gris et violet des contrôleurs de la SNCF, volé dans les armoires des agents.
Ce n'est pas pour voyager à l'œil qu'il empruntait un costume de contrôleur, mais par passion avait-t-il déclaré lors d'un précédent rendez-vous devant la justice, en comparution immédiate le 28 novembre dernier. Vêtu de son uniforme, le jeune homme se rendait utile en portant des valises trop lourdes ou en orientant des voyageurs perdus vers leurs places assises. Et il s'était déjà fait pincer de multiples fois. Pour les mêmes faits, il avait déjà été condamné à onze reprises.
A la fin du mois de novembre, le procès juste après son interpellation dans le train Narbonne-Bordeaux avait été renvoyé dans l'attente qu'une expertise psychiatrique puisse être faite. Mais depuis, Jean-Pierre T. est introuvable. Nul ne sait s'il a pris la poudre d'escampette par le rail ou par un autre mode de locomotion.
Ce n'est pas pour voyager à l'œil qu'il empruntait un costume de contrôleur, mais par passion avait-t-il déclaré lors d'un précédent rendez-vous devant la justice, en comparution immédiate le 28 novembre dernier. Vêtu de son uniforme, le jeune homme se rendait utile en portant des valises trop lourdes ou en orientant des voyageurs perdus vers leurs places assises. Et il s'était déjà fait pincer de multiples fois. Pour les mêmes faits, il avait déjà été condamné à onze reprises.
A la fin du mois de novembre, le procès juste après son interpellation dans le train Narbonne-Bordeaux avait été renvoyé dans l'attente qu'une expertise psychiatrique puisse être faite. Mais depuis, Jean-Pierre T. est introuvable. Nul ne sait s'il a pris la poudre d'escampette par le rail ou par un autre mode de locomotion.