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Un Tahiti-France sur la vague de Teahupo'o


Kauli Vaast lors de la dernière édition de la Tahiti Pro en 2019. (photo : Kelly Cestari/WSL)
Kauli Vaast lors de la dernière édition de la Tahiti Pro en 2019. (photo : Kelly Cestari/WSL)
Tahiti, le 2 juin 2022 - La fédération tahitienne de surf, en partenariat avec son homologue de France, organise entre le 8 et le 12 juin, sur le spot de Teahupo'o, une compétition, baptisée "Tata'ura'a pererure hōrue i Teahupo'o", opposant le collectif France aux meilleurs surfeurs locaux.

Les Bleus du surf sont de retour au fenua pour un nouveau stage de préparation en vue des Jeux olympiques de 2024 et ses épreuves de surf qui prendront place sur le spot de Teahupo'o. Et pour pimenter encore plus ce nouveau rassemblement, la fédération tahitienne de surf, en partenariat avec sa grande sœur de France, organise entre le 8 et le 12 juin, dans la passe de Hāva'e, la première édition de la "Tata'ura'a pererure hōrue i Teahupo'o".

Une compétition qui verra s'affronter les 12 surfeurs du collectif France, parmi lesquels Vahine Fierro, Kauli Vaast et Mihimana Braye, et les meilleurs locaux. Rappelons que Michel Bourez a été invité à intégrer le groupe France, cependant le Spartan, qui est encore en convalescence, a dû décliner sa sélection.

"Cette compétition n'a pas valeur de sélection pour les JO"

"On est en préparation olympique et cette compétition permettra de mettre en situation nos meilleurs surfeurs face aux spécialistes de cette vague", explique le directeur de la performance de la fédération française de surf, Stéphane Corbinien. Pour sélectionner les meilleurs locaux, la fédération tahitienne de surf s'appuiera d'une part sur le classement des différentes étapes de son Tahiti Tour. Douze athlètes seront sélectionnés de cette façon. Et pour compléter le tableau, douze "wild-card" seront également attribués. Ces 24 compétiteurs locaux s'affronteront d'abord sur une journée et les 8 meilleurs auront le droit de se frotter à l'équipe de France.

Et dans le tableau final de la compétition, les surfeurs s'affronteront dans un format de poule pour multiplier les séries. "L'idée pour nous, grâce à cette compétition, c'est de pouvoir répéter les séries pour nos surfeurs du groupe France. Ça leur permettra de s'acclimater au spot et à toutes les composantes d'une compétition comme les juges et leurs notes notamment", ajoute Stéphane Corbinien.

L'objectif avoué également pour la FTS et la FFS est de pérenniser cette compétition. Néanmoins, comme l'a précisé le directeur de la performance, "elle n'a pas valeur de sélection pour les Jeux olympiques." Les modalités de qualification pour les JO de Paris 2024 ont par ailleurs été communiquées en début de semaine par l'ISA. Un mode de qualification calqué quasiment à l'identique sur celui des JO de Tokyo 2020 avec quelques ajustements (lire encadré).

Comment se qualifier pour Teahupo'o 2024 ?

L'International Surfing Association (ISA) a communiqué, ce lundi, le mode de qualification pour les épreuves olympiques de surf qui se tiendront à Teahupo'o en 2024. Des modalités qui s'appuient en grande partie sur celles utilisées pour les JO de Tokyo 2020, avec néanmoins quelques ajustements. 

L'option la plus simple pour se qualifier pour l'épreuve olympique reste le tour mondial de surf, ou CT. Les 10 premiers hommes éligibles et les 8 premières femmes éligibles du classement en 2023 gagneront leurs tickets. C'est par ce mode que Michel Bourez s'était qualifié pour Tokyo. Des places seront également attribuées lors des championnats du monde ISA en 2023 et 2024. Au final, le tableau olympique sera composé de 48 surfeurs (24 hommes pour autant de femmes). 

Rédigé par Désiré Teivao le Jeudi 2 Juin 2022 à 18:30 | Lu 1089 fois