Vendredi 7 février 2020 - Le Salon du tourisme se tient jusqu’au dimanche 9 février au Parc des Expos de Mamao à Papeete. Une édition marquée par l’absence de la compagnie locale Air Tahiti et la crise sanitaire du Coronavirus qui commence à impacter le tourisme polynésien.
Malgré la présence de 240 exposants, la 24e édition du Salon du tourisme, qui se déroule pendant trois jours jusqu’au 9 février, a des airs un peu différents des précédentes éditions. En effet, quid des longues files d’attentes devant le stand d’Air Tahiti et pour cause, la compagnie aérienne n’est pas présente ce week-end. En raison du changement de son logiciel de gestion de réservation des passagers pour Amadeus, l'un des plus grands fournisseurs dans le secteur des technologies de l'information du voyage.
Si le Salon du tourisme se sent un peu orphelin sans la présence physique de son partenaire incontournable, la présence de trois agences de voyages tentent de pallier ce manque. « Les personnes peuvent bénéficier des cartes de réduction d’Air Tahiti : Famille, Matahiapo, Jeunes, etc. et la validité est open toute l’année s’il le faut, donc c’est une opportunité pour les gens de trouver des places », explique Lionel Teihotu, chargé des événements, de Tahiti Tourisme.
« Nous sommes une pension de famille pas chère, notre clientèle fait attention. C’est sûr que l’absence d’Air Tahiti peut faire hésiter les gens de voyager dans les îles, mais on a décidé de venir tout de même », précise Manuiti du Relais Marama à Fakarava.
Mais voilà de quoi rassurer les gérants des pensions des îles, la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, compte bien sur la présence d’Air Tahiti au prochain salon qui aura lieu en septembre.
Malgré la présence de 240 exposants, la 24e édition du Salon du tourisme, qui se déroule pendant trois jours jusqu’au 9 février, a des airs un peu différents des précédentes éditions. En effet, quid des longues files d’attentes devant le stand d’Air Tahiti et pour cause, la compagnie aérienne n’est pas présente ce week-end. En raison du changement de son logiciel de gestion de réservation des passagers pour Amadeus, l'un des plus grands fournisseurs dans le secteur des technologies de l'information du voyage.
Si le Salon du tourisme se sent un peu orphelin sans la présence physique de son partenaire incontournable, la présence de trois agences de voyages tentent de pallier ce manque. « Les personnes peuvent bénéficier des cartes de réduction d’Air Tahiti : Famille, Matahiapo, Jeunes, etc. et la validité est open toute l’année s’il le faut, donc c’est une opportunité pour les gens de trouver des places », explique Lionel Teihotu, chargé des événements, de Tahiti Tourisme.
« Nous sommes une pension de famille pas chère, notre clientèle fait attention. C’est sûr que l’absence d’Air Tahiti peut faire hésiter les gens de voyager dans les îles, mais on a décidé de venir tout de même », précise Manuiti du Relais Marama à Fakarava.
Mais voilà de quoi rassurer les gérants des pensions des îles, la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, compte bien sur la présence d’Air Tahiti au prochain salon qui aura lieu en septembre.
Le bateau plutôt que l’avion
Camille et Cyril de Herecharter proposent des croisières écoresponsables.
L’absence de la compagnie locale peut justement être l’occasion de voyager en Polynésie en bateau plutôt qu’en avion et cela peut même être mieux pour la planète. « Selon les conditions météo, on peut proposer de partir directement de Tahiti. On organise des croisières écoresponsables, cela veut dire que l’on essaye d’utiliser des produits écologiques autant pour les produits d’entretien que pour les produits comme les savons, etc. On demande aux gens de ne pas utiliser de crème solaires non bio, on leur propose aussi d’aider à nettoyer certains sites comme les jardins de corail s’ils le souhaitent (…) », explique Cyril, de Here Charter.
Mais davantage que l’absence de la compagnie locale, le tourisme polynésien, qui devrait dépasser la barre des 300 000 visiteurs pour 2019 et représenter 65 milliards de francs de recettes touristiques, doit se préparer à de gros défis en ce début d’année 2020.
Mais davantage que l’absence de la compagnie locale, le tourisme polynésien, qui devrait dépasser la barre des 300 000 visiteurs pour 2019 et représenter 65 milliards de francs de recettes touristiques, doit se préparer à de gros défis en ce début d’année 2020.
Déjà des annulations
Le premier d’autres eux concerne la crise sanitaire du coronavirus, même si le fenua ne connaît aucun cas à l’heure actuelle. « Nous avons déjà eu un client qui a annulé sa venue en Polynésie pour la fin de l’année », indique Manuiti du Relais Marama à Fakarava.
« L’année 2020 démarre fort avec ce qui se passe en Asie. Certains acteurs nous disent qu’ils sont déjà impactés par rapport au marché asiatique, même si ce n’est pas notre principal marché. On pense que cela pourra avoir un impact à l’échelle mondiale, il faut donc rester vigilant, il faut que l’on soit en capacité de rebondir. On a toujours eu des défis, on se prépare à ce qui s’annonce. Il y a déjà eu des annulations depuis que l’épidémie a démarré, nous sommes extrêmement vigilants (…).
« L’année 2020 démarre fort avec ce qui se passe en Asie. Certains acteurs nous disent qu’ils sont déjà impactés par rapport au marché asiatique, même si ce n’est pas notre principal marché. On pense que cela pourra avoir un impact à l’échelle mondiale, il faut donc rester vigilant, il faut que l’on soit en capacité de rebondir. On a toujours eu des défis, on se prépare à ce qui s’annonce. Il y a déjà eu des annulations depuis que l’épidémie a démarré, nous sommes extrêmement vigilants (…).